
L'eugénisme L'eugénisme : quelle norme pour le vivant ? Qu'est-ce que l'eugénisme? D'une façon générale, l'eugénisme est le contrôle de la reproduction humaine afin d'améliorer les qualités des individus ou de l'espèce. L'eugénisme peut être considéré comme d'une doctrine idéologique ou comme une pratique, l'application technique d'un savoir. Ces façons différentes de considérer l’eugénisme induisent des différences au niveau des problématiques. Notons d’abord que la conception qui restreint l’eugénisme à une doctrine idéologique associée à une politique d'Etat inclut dans l’eugénisme les pratiques de sélection et d’extermination des nazis, mais exclut les pratiques thérapeutiques. Si l'on considère que l'on ne peut parler d’eugénisme que s’il s’agit d’une politique d’Etat ciblant des populations, le problème de l’eugénisme est d’abord un problème politique. Si l'eugénisme inclut des pratiques individuelles, il est alors aussi une question de morale personnelle. Qu’est-ce que la normalité ?
Pensée de groupe Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La pensée de groupe ou GroupThink est un phénomène psycho-sociologique de pseudo-consensus survenant lorsqu'un groupe se réunit pour penser et prendre une décision. Il a été décrit par William H. Whyte dans Fortune en 1952. Irving Janis, en 1972, approfondit et détaille ce concept qui décrit le processus selon lequel les individus d'un groupe ont tendance (plutôt considérée comme péjorative) à rechercher prioritairement une forme d'accord global plutôt qu'à appréhender de manière réaliste la situation. Définition[modifier | modifier le code] La définition de Janis [1] est : « Un mode de pensée dont les gens usent lorsqu'ils sont profondément impliqués dans un groupe uni, quand le désir d'unanimité des membres outrepasse leur motivation à concevoir d'autres solutions de façon réaliste. » Enjeux posés par la pensée de groupe[modifier | modifier le code] Les symptômes de la pensée de groupe[modifier | modifier le code]
le site consacré au blabla, aux billevesées et au pipeau ! - Conformité et convenance Ainsi, en examinant les principes qui régissent l'évolution de la normalité, il ressort que la normalité n'est rien d'autre que la majorité (ce qui corrobore tout à fait la définition de la normalité qui a été donnée précédemment). Par conséquent, la non-normalité est la minorité. (NB : Cette définition de la normalité est souvent appelée « normalité statistique ».) Deux visions sont possibles : - la première, plutôt pessimiste, considère ces individus comme des anti-conformistes, des extravagants, des révolutionnaires, des contestataires, des farfelus.- la seconde, plus optimiste, les considère comme des personnes sachant faire preuve de recul et d'ouverture d'esprit, voire comme des gens souhaitant une progression de la normalité. Quoi qu'il en soit, on ne peut pas affirmer qu'il y ait de bonnes ou de mauvaises personnes « hors normes ». Personne n'est normal, et vouloir le devenir est vain.« On sera jamais des standards, des gens bien comme il faut », Goldman, Je te donne
Foule Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. The Porteous Mob, James Drummond, 1855 Une foule attendant le métro. La foule se comporte comme un fluide granuleux ; comme ils ont tous le même but, les gens y subissent une promiscuité bien supérieure à la normale, ce qui induit frustration et oubli de la politesse, pouvant aller jusqu'à mettre certains individus en danger. Cette rue de Hong Kong comprend à la fois une foule de personnes et une foule d'annonces. Une foule à un carrefour à Tokyo Mortalité due à des mouvements de foule en panique à Chongqing le 5 juin 1941 ; lors d'un bombardement japonais, 4000 personnes furent étouffées ou piétinées alors qu'elles cherchaient à rejoindre les abris. La foule est aussi bien un rassemblement de personnes dans un même lieu[1] qu'un ensemble d'individus partageant des idées semblables[1]. Attributs[modifier | modifier le code] Ainsi la foule se distingue d’un groupe, ou d’une masse d’individus, dont aucun objectif commun ne se dégage. Exemples :
Tristan des Limbes accueil - dessins ZINES collages horslesmurs contact - dessins nouveaux digitaL sketchbook - top - Le groupe en psychologie sociale Creuset de la formation de l'individu, qu'il soit redouté ou recherché, le groupe reste un élément nécessaire à la socialisation. La victoire de l'équipe de France en coupe du monde, la violence des bandes dans les banlieues... La vie des groupes fait parfois les titres de l'actualité. Selon le tour que prennent ces événements, les représentations que l'on se fait du groupe seront, soit positives et idéalisées, soit au contraire négatives. Avant d'être un objet scientifique, le groupe est en effet un objet de croyances. Le nous idéal est un groupe dont l'action surmonte les impuissances individuelles - « l'union fait la force » - par la mise en commun des énergies, des enthousiasmes, des capacités, et grâce à la solidarité entre les membres. La force des croyances à propos du groupe n'en rend pas aisée l'investigation scientifique. Comment définir le groupe ? Dans ce qui précède, le groupe a été défini par l'interaction et l'interdépendance, c'est-à-dire défini de l'intérieur.
L'homme moyen est l'homme conforme , Paris, Bachelier, p. 270-276, extraits Ce texte d'Adolphe Quételet, un fondateur belge des statistiques sociales tombé dans l'oubli, mais qui aura pourtant influencé Emile Durkheim, aborde une théorie alternative de la conformité. Ainsi, pour Quételet, l'homme moyen est celui qui concentre toutes les caractéristiques moyennes, au sens statistique, des individus composant la société. En ce sens, cet idéal-type représente l'individu le plus conforme qui soit, et donc le moins déviant possible. Au contraire, plus un individu s'éloigne de cet « homme moyen », et plus il sera considéré comme déviant. Cette théorie semble une théorie alternative dans la mesure où elle explique la conformité par la capacité des individus à s'adapter à un milieu spécifique. L'humanité se modifie selon les exigences des temps et des lieux.
Tests et échelles de QI : WAIS, WISC, Binet, Cattell, K.ABC, matrices de Raven… Mon test n'est pas une machine qui donne notre poids imprimé sur un ticket comme une bascule. Alfred Binet Retour au sommaire de la FAQ Qi Le WAIS et le WAIS-R Le WAIS s'adresse aux adultes. En 1939, David Wechsler, psychologue américain, publia une batterie de tests à l'intention des adultes afin de mesurer leur intelligence. Quant au WAIS-R, il s'agit tout simplement de la version révisée de ce dernier; sa standardisation date elle de 1978. Le test est divisé en 2 groupes de subtests, permettant d'obtenir une mesure de QI verbal ( culturel ) et de QI de performance ( aculturel ). Six épreuves verbales : information et compréhension générales, raisonnement arithmétique, mémoire immédiate, analogies, vocabulaire. La passation d'un tel test permettrait une analyse plus fine du type d'intelligence de la personne évaluée. Maintenant, il existe le WAIS III, appliqué depuis 2000. Le WISC Le WISC (Weschler Intelligence Scale for Children) est l'échelle d'intelligence pour enfants de Wechsler.
Échelle métrique de l'intelligence Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Alfred Binet et Théodore Simon proposent en 1904, la 1re échelle métrique d'intelligence (cf. Binet A., Simon Th. Les items de NEMI* À 3 ans: L'enfant peut montrer son nez, sa bouche, son œil…Est capable de nommer "clef" "couteau"…Est capable d'énumérer une gravureRépéter 2 chiffresDire son nom de familleÀ 4 ans: L'enfant est capable de comparer deux nombresRépéter trois chiffresJouer à des jeux de patienceRecopier un carréÀ 5 ans: L'enfant peut faire des comparaisons esthétiquesCompter jusqu'à 4 jetonsNommer les couleursDistinguer matin, après-midi, soirÀ 6 ans, Il peut compter 13 jetonsDifférencier main droite et main gaucheCopier un losangeÀ 7ans Il peut décrire une gravureA une logique verbale de 1er degréDonner la date du jour Portail de la psychologie