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Enfance et Lecture

Enfance et Lecture

Livres numériques : pourquoi les proposer aux enfants de 3 à 12 ans ? Les enfants s’initient en un clin d’œil au fonctionnement des livres numériques. Que leur apportent ces nouveaux outils ? Peuvent-ils leur donner le goût de lire et remplacer les ouvrages imprimés ? Lecture numérique : les 3-12 ans très à l’aise ! Nés à l'ère du Web et des écrans tactiles, les lecteurs en herbe ne sont pas plus décontenancés devant des smartphones ou des tablettes numériques que le jeune sorcier Harry Potter devant les pages animées de son journal. Avec ces outils, il suffit de tapoter un écran pour lancer une histoire, agrandir une image ou tourner une page. Dans cette structure pilote du ministère de la Culture, ils ont accueilli avec entrain les iPads arrivés à la rentrée 2011. Des applications prometteuses pour les jeunes lecteurs En investissant ces supports ludiques, la lecture gagne-t-elle de nouveaux atouts pour séduire les enfants ? L'une d'entre elles permet par exemple aux enfants de s'enregistrer. De bons outils ne suffisent pas à faire un bon ouvrage…

Appli mini Entretien avec Jean François Rouet : les spécificités de la lecture numérique - Doc pour docs Jean-François Rouet est Directeur de recherche au CNRS, chercheur au Centre de Recherches sur la Cognition et L’Apprentissage (CeRCA), et chargé d’enseignement à l’Université de Poitiers. Jean-François Rouet, bonjour et merci d’avoir accepté de vous soumettre au jeu de questions/réponses proposé par Docspourdoc ! Dans un « monde numérique » où l’accès à l’information est de plus en plus aisé, et où l’information est multimédia, qu’est-ce qui différencie, selon vous, la lecture numérique des modes de lecture sur des supports imprimés ? Pour bien appréhender le statut de la lecture et ses évolutions contemporaines, il faut évoquer la profonde transformation que connaît le texte en tant que moyen de représentation et de communication depuis quelques décennies. Le texte numérique est apparu dans les années 1960 avec les premiers terminaux alphanumériques et il a connu une explosion avec l’apparition des PC multimédias et surtout l’avènement du Web.

Faut-il en finir avec les salons numériques dans les bibliothèques? | Le mémoire de DCB de Frédéric Souchon : Faire vivre les ressources numériques dans la bibliothèque physique. Le cas des bibliothèques universitaires pose une intéressante question. L’auteur souligne à juste titre l’importance des programmes de prêt d’ordinateurs portables dans les BU. Sur les « Salons numériques » son avis me semble significatif d’une maturité de l’intégration du numérique dans les bibliothèques : Le modèle du salon numérique, qui a fait ses preuves en bibliothèque municipale, ne nous paraît pas adapté. La question posée est donc bien celle de l’objectif des « espaces dédiés » (dédiés à des appareils) qui ne doit plus seulement assurer une fonction de découverte des équipements mais bien d’appropriation d’usages et de contenus. C’est un point de vue avec lequelle je me sens tout à fait en phase parce qu’il prend acte du déplacement de la fracture d’équipement vers l’autre fracture numérique, celle des usages.

Hugo : une nouvelle application d’édition numérique gratuite L‘application Hugo permet de produire de véritables livres numériques rapidement téléchargeables et transférables sur tout appareil mobile. La version personnelle est gratuite. Cette plateforme d’édition permet à ses utilisateurs de tous âges de composer, d’éditer, de modifier, de mettre en page et de publier eux-mêmes leurs livres numériques (eBook) ou leur travail scolaire, et ce, dans une application simple et conviviale. Une fois téléchargé, le document est transformé en format universel ePub3. La plateforme Hugo, de création québécoise, servira donc non seulement aux auteurs en devenir qui souhaitent publier leur livre en format électronique, mais également au milieu scolaire tout entier, que ce soit pour la production des travaux des élèves ou de divers documents didactiques des professeurs. D’ailleurs, dès septembre prochain, les étudiants de l’Université Laval l’emploieront pour la rédaction et l’édition de leurs travaux et de leurs thèses. Sur le même thème

Notre cerveau à l’heure des nouvelles lectures Maryanne Wolf, directrice du Centre de recherche sur la lecture et le langage de l’université Tufts est l’auteur de Proust et le Calmar (en référence à la façon dont ces animaux développent leurs réseaux de neurones, que nous avions déjà évoqué en 2009). Sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel au Centre Pompidou, la spécialiste dans le développement de l’enfant est venue évoquer « la modification de notre cerveau-lecteur au 21e siècle » (voir et écouter la vidéo de son intervention)… Image : Maryanne Wolf face au public sur la scène du Centre Pompidou, photographiée par Victor Feuillat. Comment lisons-nous ? « Le cerveau humain n’était pas programmé pour être capable de lire. La présentation de Marianne Wolf via l’IRI. Pour autant, le circuit de la lecture n’est pas homogène. Ce qui stimule le plus notre cerveau, selon l’imagerie médicale, c’est d’abord jouer une pièce au piano puis lire un poème très difficile, explique Maryanne Wolf. Notre avenir cognitif en sursis ?

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