Les 10 leçons sur l’empowerment de Marie-Hélène Bacqué

Le 20-03-2013 Par Erwan Ruty Sociologue spécialiste des quartiers, la nouvelle coresponsable de la mission sur la participation des habitants confiée par le ministre de la Ville François Lamy, publie avec Carole Biewener un opuscule dédié à ce nouveau fétiche venu d’outre-atlantique, l’empowerment. Pour réveiller la démocratie locale, participative, communautaire ? On en rêve, mais on peine à y croire. Un concept américain Comme tout ce qui brille, qui fait de la mousse et qui fait courir les médias, l'empowerment est une invention américaine, remontant aux années 1970. Un concept qui fut radical L'empowerment est un processus par lequel des individus vont se responsabiliser et se doter d'une conscience sociale, qui peut devenir collective, leur permettant de s'émanciper et de développer des capacités d'action pour se prendre en charge eux-mêmes, et changer leur environnement. L’empowerment à usage des féministes et des minorités Noires Internationalisation de l’empowerment
[Yann Le Bossé] L’approche centrée sur le développement du pouvoir d’agir
Tout ça apparaît un peu comme une remise à neuf de certaines idées qui inspirent depuis longtemps de nombreuses philosophies de pratiques en Europe et en Amérique latine. Effectivement, par exemple la dénonciation des effets pervers des pratiques professionnelles inspirées dans le modèle médical n’est pas propre à cette approche. Les approches systémiques ou encore celles, plus récentes, des thérapies brèves (thérapies d’impact, approche émotivo-rationnelle, etc.) ont depuis longtemps proposé des pratiques alternatives. De la même manière, l’idée d’agir directement sur les causes structurelles de la souffrance a été défendue depuis de longues années. Pensons notamment aux pratiques inspirées des propositions de Paolo Freire relatives à la démarche de conscientisation collective ou encore aux mouvements d’éducation populaire qui sont à l’origine de beaucoup d’avancées sociales en Europe. Non. Ce choix remonte à quelques années déjà. En quoi ce changement de finalité est-il nécessaire ?
Publics éloignés : comment susciter l'engagement en formation ?
Dans un contexte économique et social incertain, dans un monde qui évolue et se transforme très vite, on constate des difficultés pour les publics à s’engager en formation.Lors de cette conférence, Agnès HEIDET nous apporte son regard sur les questions suivantes : Qu’est-ce qui pousse les publics, quels que soient leurs caractéristiques, à s’engager en formation ?Comment expliquer les difficultés de mobilisation dans notre société, aujourd’hui ? Retrouvez ci-dessous les différents chapitres de la conférence : Ouverture par Olivier GAUDIN, directeur de la direction de l’emploi et de la formation tout au long de la vie, Région Bretagne. Sur quoi se fonde l’engagement aujourd‘hui ? Agnès HEIDET aborde ici les questions suivantes : Comment faire en sorte que la formation soit adaptée aux publics, en phase avec leurs besoins et leurs usages ? La formation génère de moins en moins d’appétence. Les retours d’expérience Pourquoi s’engage-t-on plus lorsque l’action est réversible ?
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