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L'énigme de la servitude volontaire

L'énigme de la servitude volontaire
Posée pour la première fois par Étienne de La Boétie, la question de la servitude volontaire demeure un mystère que maintes théories politiques ont tenté en vain d’élucider. Aujourd’hui, le texte initial continue de susciter l’intérêt des philosophes politiques. « Je désirerais seulement qu’on me fît comprendre comment il se peut que tant d’hommes, tant de villes, tant de nations supportent quelquefois tout d’un tyran seul, qui n’a de puissance que celle qu’on lui donne, qui n’a pouvoir de leur nuire, qu’autant qu’ils veulent bien l’endurer et qui ne pourrait leur faire aucun mal, s’ils n’aimaient mieux tout souffrir de lui, que de le contredire (1). » Lorsqu’il écrivit ses lignes, Étienne de La Boétie n’aurait eu que 16 ans. Article de 3509 mots. Related:  Une bibliographie en MANAGEMENT

Entreprises : la grande déformation L'entreprise est aujourd'hui au coeur du débat politique. Or, pour Olivier Favereau, professeur d'économie à Paris-Ouest-Nanterre, la primauté de la gouvernance actionnariale qui y règne a fait de leurs dirigeants de simples agents des actionnaires et a transformé un collectif de travail en une somme de contrats individuels. Mettre l'entreprise au coeur de la réflexion économique ? Jouer collectif Il faut d'abord retrouver le sens du travail en commun pour que l'entreprise soit le lieu de l'accomplissement personnel. Drôles de propriétaires Cela signifie notamment que cette production collective n'obéit pas aux seuls ordres des actionnaires, qui, contrairement à ce que l'on dit souvent, ne sont pas les propriétaires des entreprises ! Autonomie et responsabilité De même, les patrons sont des mandataires "sociaux", qui doivent donc gérer dans l'intérêt social de la société, sans qu'il ne soit écrit nulle part que cet objectif se résume à la seule et unique maximisation des profits.

Pour raisons d'accoutrement, par Alain Garrigou (Les blogs du Diplo, 18 octobre 2016) Les polémiques sur les questions religieuses, qu’on y participe ou qu’on s’en défie, ne sont pas si nouvelles que l’on puisse faire comme si tout était nouveau. Et quelques précautions qu’il faille prendre dans les références au passé, il reste des traces éclairantes des anciennes controverses dans des textes particulièrement incisifs et lucides. C’est le cas de ce texte d’Etienne de La Boétie, surtout connu comme l’auteur du Traité de la servitude volontaire et comme l’ami de Montaigne (« parce que c’était lui parce que c’était moi » (1)), témoin des guerres de religion de la deuxième moitié du XVIe siècle. Nous sommes en différend ou bien pour raison des choses qui consistent en opinions, ou bien à cause de celles qui gisent en observations et harmonies extérieures. Etienne de La Boétie dément donc la raison que se donnent les adversaires dans ce que l’on va appeler les guerres de religion.

Hémisphère gauche - Penser l’insoumission avec Henri Laborit - Libération.fr Henri Laborit (1914-1995), médecin, chercheur, philosophe, était convaincu que la diffusion du savoir en neurosciences jouerait un rôle libérateur pour les sociétés. Il s'attacha notamment à décrire les mécanismes psychobiologiques de la dominance et de la soumission, ainsi que les conditions de leur dépassement. Trente ans plus tard, ses conclusions restent criantes de modernité. Force est de constater que le concept de soumission occupe une place grandissante dans le paysage culturel et social de notre pays. A tel point que son refus est devenu le mot d’ordre d’une force politique mobilisant plusieurs millions de citoyens. Si l’accès de ces idées au second tour de l’élection présidentielle semble peu probable en l’état actuel des choses, cela ne nous dispense pas de réfléchir à ce que signifient la soumission et son refus. L’exigence de faire mieux et de penser mieux demeure. Portrait non daté du chirurgien, biologiste et écrivain français Henri Laborit (1914-1995). Conclusion Partage

Le monde des musiques du monde (16) Mulatu Astatke, empereur de l’éthio-jazz Comme celle de Duke Ellington, son modèle, la musique de Mulatu Astatke ne s’enlise jamais dans les clichés frelatés d’un exotisme bon marché : bien que nourrie d’emprunts aux traditions les plus diverses, son corps et son esprit sont jazz autant qu’africains. Révélé tardivement au public occidental grâce à la collection « Ethiopiques » de Buda Musique, le claviériste, percussionniste et chef d’orchestre sort le 26 août son premier album international, Sketches of Ethiopia. De l’introduction pleine de danger et d’excitation d’Azmari à un Surma que transcende la voix de Fatoumata Diawara, il étonne par sa fougue et sa malice autant que par l’incroyable diversité de sa palette expressive. Las Hermanas Caronni, par-delà les frontières Laura joue du violoncelle, Gianna de la clarinette, toutes deux composent et chantent. Les alliances de Natacha Atlas Titi Zaro, lyrique et ludique Le Chauffeur est dans le pré, à hauteur d’homme Festival de créations

Le management. Fondements et renouvellements • instantané : vous payez en ligne et vous pouvez aussitôt le télécharger. • économique : il est vendu environ 20% moins cher que la version papier. • mobile : il vous accompagne partout où vous vous déplacez avec votre ordinateur portable ou votre terminal mobile (smartphone, tablette, e-reader) • portable : il est lisible sur toutes les applications permettant de lire des documents format PDF ou ePUB, nos fichiers ne comportant aucune spécificité particulière. Nos livres numériques sont vendus aux format PDF ou EPUB. Format PDF L'apparence du livre est fidèle à la version papier. La plupart des ordinateurs peuvent lire le format PDF. Si ce n'est pas le cas, installez gratuitement Adobe Reader ( Format EPUB L'intérêt principal de ce format, c'est qu'il permet au document d'être redimensionné de manière optimale en fonction de l'écran de l'appareil de lecture. Comment acheter un livre numérique ?

Étienne de La Boétie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Étienne de La Boétie ([labɔesi][1] ou [labwa'ti] « avec un t dur comme dans ortie »[2]) est un écrivain humaniste et un poète français, né le à Sarlat et mort le à Germignan, dans la commune du Taillan-Médoc, près de Bordeaux. La Boétie est célèbre pour son Discours de la servitude volontaire. Il fut l'ami intime de Montaigne qui lui rendit hommage dans ses Essais. Biographie[modifier | modifier le code] Fils d’Antoine de La Boétie, un lieutenant particulier du sénéchal du Périgord, Étienne de La Boétie grandit dans une famille de magistrats, un milieu éclairé dont l'entourage est principalement composé de bourgeois cultivés. Vers la fin de ses humanités[4], La Boétie développe une passion pour la philologie antique qui l’attire comme elle attire d’ailleurs tout son siècle. Le 8 août 1563[3], un mal terrible terrasse La Boétie : « c’est un flux de ventre avec des tranchées » – il s’agit sans doute d’une dysenterie.

Étienne de La Boétie et le Discours de la servitude volontaire - Institut la Boétie Aller au contenu note Étienne de La Boétie et le Discours de la servitude volontaire Humanisme et insoumission par Bernard Pignerol Résumé Notre institut s’est placé sous le patronage d’un philosophe français du 16e siècle, Étienne de La Boétie. Table des matières Humanisme et insoumission Introduction « Comme si le monde par-dessus les siècles ressassaitCar enfin, n’est-ce pas, ça y ressemble fortLe XVIe siècle et le nôtre »Jean Rouaud, Juge de Montaigne (2022) « Le Discours force le mur du temps », a écrit le philosophe Claude Lefort[1]. Une révolution des esprits : l’humanisme Changements de perspective Quand La Boétie vient au monde, en 1530, cela fait plus d’un siècle que l’humanisme transforme les esprits – si radicalement que certains historiens n’ont pas hésité à parler d’une « révolution culturelle ». Élargissement dans le temps d’abord. Élargissement dans l’espace, ensuite. Ce double élargissement bouleverse les perspectives. Le surmultiplicateur Nouveau regard, nouvelles idées Crépuscule

Elle & lui : 50 duos inoubliables (3/5) Johnny Cash & June Carter Jackson Sons and Daughters Johnny Cash The Jesus & Mary Chains Sometimes Always Fred Astaire & Ginger Rogers Cheek to Cheek Isobell Campbell & Mark Lanegan You Won’t Let Me Down Again Chairlift Bruises John Travolta & Olivia Newton-John You’re the One I Want Broken Social Scene 7/4 Shoreline Felt (feat. Fránçois & the Atlas Mountains (avec Françoiz Breut) Cherchant des Ponts

Les organisations Jean-Michel Saussois 26 janvier 2012 - 448 pages - ISBN : 9782361060176 Entreprises, hôpitaux, associations, administrations, ONG… les organisations sont omniprésentes et structurent la vie sociale et économique. Multiples, multiformes, changeantes, elles font l’objet de nombreuses théories et analyses que cet ouvrage tente de synthétiser : les «sciences de gestion» ont ainsi l’ambition de se constituer en une discipline autonome afin de fournir les outils et les théories permettant de penser l’action collective. Quelles formes «concrètes» peuvent prendre les organisations qui se renouvellent en permanence ? Quelles sont les dimensions cachées des organisations ? Cet ouvrage propose un bilan actuel des connaissances permettant à l’étudiant ou au praticien (consultant, formateur, DRH, manager…) de se repérer dans le dédale des analyses concernant les organisations. Version numérique 19 € (pdf) 19 € (epub) présentation de l' auteur : Avec les contributions de : N. au sommaire : Introduction

Jusqu’où obéir à la loi ?, par Nuri Albala & Evelyne Sire-Marin (Le Monde diplomatique, avril 2006) Les « faucheurs » de plants de maïs transgéniques aux associations qui, comme Droit au logement (DAL), réquisitionnent de leur propre autorité des appartements vacants, la désobéissance à la loi devient une forme fréquente d’action politique et sociale. Pour la justifier, on invoque d’impérieuses raisons, comme le principe de précaution – les effets des plantes transgéniques sur la santé sont mal connus – ou l’indignité sociale qui frappe les personnes dépourvues d’habitations décentes. Ces justifications, évidemment nobles, pourraient assez aisément emporter l’adhésion. Cependant, que répondre à ceux qui leur opposent d’autres principes fondamentaux, comme la liberté de la recherche scientifique ou le droit de propriété (reconnu par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen) ? Deux expressions sont couramment invoquées pour justifier les violations de la loi : la désobéissance « civique » et la désobéissance « civile ». « Baïonnettes intelligentes »

Tyrans et tyranophores. Etienne de La Boétie ou les tyranophores, c’est nous | France Culture Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. ANTISOCIAL – De nouvelles applications pour éviter de (mal) se rencontrer Carte d'évitement de l'application baptisée "Hell is other people" A contre-courant des réseaux sociaux et des applications permettant de s'interconnecter toujours plus, de faire gonfler tout un capital de contacts plus ou moins virtuels, de nouvelles applications sont désormais lancées dans un esprit de "média antisocial", relève un article de Fast Company. Qui en recense trois, conçues pour éviter les mauvaises rencontres. Il en est ainsi de l'application Hell is other people, reprenant la citation "L'enfer, c'est les autres" tirée de la pièce de Jean-Paul Sartre Huis Clos. Son inventeur, Scott Garner, étudiant à la New York University, explique sa création par un mélange très personnel de "dédain pour les 'médias sociaux'" et d'"angoisse sociale". Autre expérimentation : celle de chercheurs de l'université de Rochester, à New York également, dirigés par Adam Sadilek, scientifique data employé par Google. Signaler ce contenu comme inapproprié Cette entrée a été publiée dans Actualité.

La Révolution du don (2014) , Alain Caillé, Jean-Edouard Grésy, Sciences humaines Sans bonne volonté, nous le savons bien, rien ne se fait. Mais elle ne se décrète pas. A contrepied du néomanagement, qui sévit désormais dans les organisations, l’anthropologie aide à comprendre, notamment grâce à Marcel Mauss, fondateur de l’ethnologie scientifique française et auteur du célèbre Essai sur le don (1925), comment sans don, il n’est pas de bonne volonté et pas d’efficience possibles. Les entreprises, administrations, associations, équipes sportives, etc. qui fonctionnent bien savent reconnaître dans le cycle du don et dans ceux qui s’y adonnent la véritable source de la coopération efficace, de la confiance et du travail pris à cœur. Le mauvais gestionnaire, qui s’acharne à tout contrôler et rationaliser, tue la « poule aux œufs d’or ». Mais ce qui est vrai des organisations l’est tout autant de nos relations sociales, de nos amitiés comme de notre vie familiale.

Étienne de La Boétie, à 16 ans déjà se pose des questions tels la soumission de plusieurs personnes à un seul être. Mais cette soumission appartient non pas qu'à un homme mais à toute être vivant. Car les hommes se soumettent à celui qui a plus de pouvoir, plus de force ou plus de confiance cela est de même pour les animaux. Alors La Boétie peut elle conclure que la soumission est inné ?
La Boétie répond pour cela que si tous cela est inné alors cette perception ferai partit de l'homme en lui même. Prenons exemple sur la religion, la majorité des religions évoquent une soumission à une super puissance (Dieu), alors si nous prenons cette soumission religieuse alors cela représenterai pas une défaite mais un respect envers celui qu'on aimerai ressembler. Si il y a en toute part une soumission, cela voudrai dire que l'homme a besoin d'un supérieure ou bien un maître.

En effet nous pouvons voir dans le texte que l'auteur annonce une délivrance. Ainsi si l'on admet que la soumission n'est pas inné, elle n'est donc pas un besoin alors chaque homme peut décider d'être libre. Pour cela il suffit  juste de ne pas suivre, ne pas réclamer et ne pas être soumis à ce tyran aux quels à pour force un peuple.

En conclusion Etienne de La Boetie écrit ces paroles sans donner un but précis. Je pense cependant que ces mots font réfléchir tout lecteur en sa position. by elvindogan Jan 19

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