
Casilli, Antonio A. Associate professor, Digital Humanities, ParisTech, Paris. Researcher, Sociology, CEM-IIAC EHESS, Paris. Contact : antonio.casilli@ehess.frcasilli@enst.fr Tél. 01 40 82 75 25 - Fax : 01 40 82 75 40 Bio I’m an associate professor in Digital Humanities at Telecom ParisTech and researcher in sociology at the Edgar Morin Centre, School for Advanced Studies in Social Sciences (IIAC UMR8177, CNRS/EHESS, Paris). My main research foci are : computer-mediated communication and health behaviours ; digital cultures and critical digital humanities ; privacy, censorship, and freedom of expression online ; social network analysis and agent-based simulation for social science. From 2010 to 2013, I have been coordinating the international ANR-funded research project on ED-sufferers online communities (ANAMIA). In addition to several scientific articles, book chapters and edited volumes in French, English, and Italian (see complete list of Publications), I have authored or co-authored four books. Books Antonio A.
Le web nous rend-il plus "sociaux"? Depuis l’avènement d’Internet, et a fortiori l’essor des social media, il est communément admis que les technologies numériques nous rendent « plus sociaux ». Un prêt-à-penser qu’il convient de décortiquer. Le baromètre annuel des Réseaux Sociaux réalisé par Médiamétrie donne le tournis. A ce jour, près de 80% des internautes sont membres d’au moins un réseau social, soit un total de 32 millions d’inscrits (près de 2 millions de plus par rapport à l’année précédente), et deux tiers de ces individus visitent leur profil tous les jours ou presque. Autres statistiques éloquentes : chaque jour, 4 milliards de vidéos sont visionnées sur YouTube, plus de 5 000 000 de photos sont postées sur Instagram, on compte 2 inscriptions par seconde sur LinkedIn, et près de 175 000 000 de tweets sont envoyés. Si Facebook était un pays, il serait le troisième le plus peuplé au monde après la Chine et l’Inde ; et si Wikipedia était un livre, il ferait 2,25 millions de pages. Les données mènent le bal
La participation dans les communautés épistémiques Antonio Casilli : “Le web ne désocialise pas plus qu’il n’hypersocialise, mais il reconfigure notre manière de faire société” Par Hubert Guillaud le 08/09/10 | 5 commentaires | 5,434 lectures | Impression A l’occasion de la parution des Liaisons numériques, vers une nouvelle sociabilité ? (Amazon), aux éditions du Seuil, nous avons rencontré son auteur, le chercheur en sociologie, Antonio Casilli (blog). Dans ce livre très documenté, qui puise à la fois dans la richesse des savoirs académiques et dans une expérience et réflexion très personnelle, Casilli démonte trois mythes de l’internet : le réel et le virtuel ne sont pas distincts, mais imbriqués ; les traces corporelles sont un moyen d’exprimer et réaliser son autonomie, ses stratégies ; les TIC ne sont pas désocialisantes mais reconfigurent notre manière d’être en société. L’occasion de discuter avec lui du rôle et de la place respective de nos sociabilités numériques et réelles, pour mieux comprendre justement la manière dont elles s’articulent, s’imbriquent et font société. Antonio A. C’est tout l’enjeu de la question de l’homophilie. Antonio A.
Les adolescents, une génération hyper connectée en présentiel comme en virtuel Les adolescents privilégient les rencontres en présentiel. Ils se sentent plutôt bien dans leur peau et aspirent à devenir des adultes. Voilà deux des constats du dernier « baromètre Bien-être des adolescents » réalisé par Ipsos Santé pour la fondation Pfizer. L’étude porte sur 807 adolescents de 15 à 18 ans et 822 adultes de 25 ans et plus interrogés par Internet. Par rapport à 2011, 71 % des adolescents déclarent se sentir bien à l’école (+ 8 %). 73 % se déclarent satisfaits de ce qui leur arrive en 2012 (+ 6 %). 25 % se sentent mal dans leur peau, un chiffre non négligeable mais qui accuse une diminution de 8 % par rapport à l’année passée. Un décalage important entre le sentiment des adolescents et l’impression des adultes 74 % des adultes jugent que les adolescents sont mal dans leur peau, soit un chiffre trois fois supérieur à la réalité. 73 % des adolescents déclarent avoir envie de devenir adultes. Les parents, ces personnes dont ils ont le plus besoin
ThèseRévisée - anne Merci aux corrections et suggestions d'Éric George et de Pierre Olivier Colombat. Les wikis publics permettent à leur lecteur de participer à l'écriture de leur contenu. Cette recherche s'inscrit dans une perspective d'anthropologie des savoirs, en ce qu'elle vise à comprendre ce que les wikis permettent d'un point de vue cognitif et ce qu'ils questionnent d'un point de vue épistémique et politique. Pour étudier les contributions et leurs négociations, nous avons procédé en trois étapes. L'analyse conceptuelle nous a mené à proposer quatre caractéristiques de la contribution. Le travail d'enquête nous aura amené à revoir cette caractérisation en considérant ces points comme étant avant tout l'objet de tensions caractéristiques. Finalement, l'analyse détaillée nous a permis de distinguer ce qui, des négociations, relevait d'une dispute sociale et d'une dispute épistémique. Dans quelles mesure avons nous affaire à l'émergence d'une culture de la contribution ?
[Infographie] Temps passé par internaute par mois sur les réseaux sociaux Combien de temps passe un internaute sur les réseaux sociaux? Réponse par une enquête de Comscore et publié par le Wall Street Journal. Facebook leader incontestable Pas de surprises: Facebook écrase tout avec 405 minutes par mois et par visiteur ! Soit 4 fois plus que Tumblr et Pinterest (89 minutes), la nouvelle marrotte de la webosphère. Twitter (21 minutes) légèrement devant Linkedin (17 minutes) Grosse claque pour Google+ avec seulement 3 minutes… Des différences entre typologie d’internautes ? Je pense qu’il serait très pertinent de s’interroger sur le temps passé selon le type d’internautes: le genre (homme/femme), l’âge, le métier (professionnel du web ou non), le degré d’engagement … Car ces chiffres me paraissent très faibles pour certains types d’utilisateurs: Seulement 21 minutes sur Twitter alors que certains tweetent 12h sur 24 et 7 jours sur 7? Bref, des chiffres qui méritent d’être approfondis… Source: Comscore & Wall Street Journal & Nouvelobs
intervention Manuell Castells Le 26 juin 2012, Manuel Castells, sociologue devenu la référence mondiale de l'analyse de la société et du pouvoir par les réseaux donnait une conférence intitulée "Une autre économie est possible". L'occasion de livrer une analyse originale de la crise et de rendre compte d'une étude sur les nombreuses expériences économiques alternatives en Catalogne. Acampada Barcelona, 27/05/2011. Après l'attaque de la police - (cc-byncnd) Julien Lagarde L’ouvrage collectif Aftermath “les cultures de la crise économique” [pdf] qui vient de paraître en Angleterre aux éditions Oxford University Press constitue le fruit de la réflexion et de l’enquête de Manuel Castells sur les réseaux de solidarité économiques nés de la conjoncture actuelle. Nous avons rencontré l’auteur à Paris lors d’une conférence intitulé “Une autre économie est possible” organisée par la fondation maison des sciences de l’homme. Aux racines de la crise Internet. Dont ce que l’on peut appeler les “mouvements sociaux continus”.
Des réseaux sociaux en pleine mutation LE SUCCÈS des réseaux sociaux surprend. Facebook est bien plus qu'un réseau social, c'est un service, nouveau certes, mais qui deviendra aussi important que le sont l'eau, l'électricité, les transports et les télécommunications. Les systèmes informatiques subissent une révolution majeure. D'abord, il n'y a presque plus de secteurs d'activité qui ne soient pas contrôlés, ou en passe de l'être, par des systèmes informatiques. Ces systèmes doivent donc s'adapter et monter en gamme pour garantir la sécurité requise par une société devenue dépendante, comme elle l'est de l'électricité. Ensuite, les systèmes informatiques connaissent une révolution technologique. Ils permettent l'utilisation de ces données par un nombre extensible d'applications, qui y accèdent avec l'accord de leurs utilisateurs.
Manuel Boutet :: Recherches / Présentation Les réseaux sociaux en 2013 : panorama, usages, perspectives Les chiffres concernant les réseaux sociaux évoluent en permanence. Les usages également, qui se transforment au fur et à mesure que la maturité des utilisateurs grandit. Impossible donc de figer une analyse ou un panorama et de le considérer comme définitif. Le point de la rentrée a été fait par Cyrille Franck. Recevez nos meilleurs articles
Étude : les enfants européens utilisent les réseaux sociaux de plus en plus jeunes-Mozilla Firefox La Commission européenne a communiqué les résultats d’une étude portant sur l’usage des réseaux sociaux auprès des enfants et adolescents. Elle a été réalisée par le réseau EUKidsOnline auprès de 25 000 jeunes dans 25 pays européens en ciblant les tranches d’âge 9-12 ans et 13-16 ans. France : 1 enfant sur 4 est sur un réseau social Il en ressort qu’une moyenne de 38% des 9-12 ans déclarent posséder un profil sur un réseau social. 77% des 13-16 ans sont présents sur un site de réseautage dont 82% pour la France. La protection des plus jeunes à revoir « Un nombre croissant d'enfants sont présents sur les sites de réseaux sociaux, mais bon nombre ne prennent pas les précautions nécessaires pour se protéger en ligne.