A Paris, un supermarché collaboratif veut rendre les bonnes choses accessibles à tous
Ce n'est pas un loup, mais une louve qui est aux portes de Paris. Venue d'outre-Atlantique, elle couve une jolie portée d'idées coopératives pour développer un modèle de distribution alternatif pour bons produits locaux et pas chers. Rencontre avec ses instigateurs. La passion des bonnes choses Tom, Brian et Maëlanne - 5 novembre 2013 - Photo: @SoAnn Brian Horihan vient du Minnesota, et Tom Boothe de l’Indiana. Brian a lui aussi fait du cinéma, tout en s'intéressant au jardinage, à l’agriculture, aux potagers urbains, aux coopératives... « Ni Tom ni moi ne venons de familles riches, on vient des lower middle class, on ressentait le besoin de trouver un lieu où l'on peut acheter les produits bons et pas chers », souligne-t-il pour expliquer comment a germé en eux l'idée de créer à Paris un supermarché coopératif. Trouver un bon équilibre de valeurs L'idée, simple, consiste à créer un espace de vente de bons produits pas chers. A Paris, La Louve ouvrira ses portes dans le 18e arrondissement.
Citations à méditer
« Coop à Paris » : une épicerie bio, solidaire et participative
De plus en plus d’initiatives voient le jour pour proposer des modes de consommation différents : respect de l’environnement, du producteur, des travailleurs, des prix abordables, des produits de qualité et accessibles… « Coop à Paris » s’inscrit totalement dans cette mouvance en proposant aux habitants du quartier de la Goutte d’Or la possibilité d’accéder à des produits alimentaires de qualité. « Coop à Paris » a vu le jour grâce à quelques habitants du quartier déterminés à consommer des produits de qualité à prix doux. Selon, Christophe Pradal, un des fondateurs, il est difficile à Paris de trouver du bio à un tarif abordable. C’est donc devenu leur objectif ! Pour cela, ils ont choisi le statut associatif, démarché de nombreux producteurs et engrainé les habitants du quartier ! A LIRE : La Recharge : la première épicerie sans emballage ! A DÉCOUVRIR : L’habitat partagé, une alternative au logement traditionnel
MIKE HARVEY
Des paysans créent leur propre supermarché
Une douzaine de paysans a ouvert en août un point de vente collectif près de Lille, Talents de ferme. Pour vendre leurs produits, bien sûr, mais aussi pour s’opposer aux dérives marketing d’un avatar commercial local détournant la notion de circuits courts. Tout commence l’été 2009, lorsque des échos annoncent l’implantation d’une deuxième enseigne de grande distribution, La Ferme du Sart, devenue O’Tera (cf.encadré), à Wambrechies (10 000 habitants, à sept kilomètres au nord de Lille). Cinq exploitations de la commune ayant développé avec succès des circuits courts de vente de leurs produits (magasin à la ferme, marchés fermiers, entre autres) se regroupent et font part de leurs craintes au maire de la commune, Daniel Janssens (divers droite). Des produits fermiers vendus par les fermiers Un projet ambitieux Le chemin est long et semé d’obstacles, comme tout projet ambitieux. - Les producteurs de Talents de Fermes - Note
Cob Interiors
Cob Interiors Earthy and warm, the inside of cob homes exude an incomparable charm. Hand built cob home in Texas by Gary Zuker. Gary (a computer engineer) had no experience building homes yet desired a weekend getaway home with a timeless feel. The 900 square foot structure cost $2,520 in materials: 250 bales of straw ($375), 6 cubic yards of blue clay ($25), 60 tons of limestone boulders ($120), and 50 planed pine timbers ($2000). motherearthliving.com Cob home outside of Austin, Texas. Cob home outside of Austin, Texas. Cob home outside of Austin, Texas. Cob home Mayne Island, BC.The major construction of this cob was completed in the summer of 1999. Cob bedroom. Cob walls. jayandaubrey.blogspot.com Charlie and Meg's round house in Pembrokeshire. Cob walls store heat. by HouseAlive Cob Bench and built in shelving. Cob walls on a stone foundation.If you use stone as a foundation, why not show it off inside as well. barefootbuilder.com Casa Consuelo.Cob and Stone home in Spain. Cob walls.
Une coopérative de Floreffe résiste à l’industrialisation de l’alimentation en renforçant les petits producteurs locaux !
Quelques citoyens de Floreffe et Malonne ont créé un projet original de distribution de paniers de produits locaux et goûteuxfabriqués par de petits producteurs dans un rayon de 25 km autour de Floreffe. La coopérative Paysans- Artisans rapproche des consommateurs les producteurs locaux « souvent fragilisés » tout en les renforçant.Elle cherche à faciliter l’installation de nouveaux agriculteurs et artisans, elle mise sur une alimentation de qualité, diversifiée, goûteuse, « sans trucages inavouables…». LA coopérative a démarré sur des chapeaux de roueil y a un peu plus d’un an. Anne Dereine nous raconte : « Nous avons démarré avec une vingtaine de producteurs en mai 2013 et aujourd’hui,nous sommes rejoints par 43 producteurs. On a commencé par vendre en plein air sur des étals qu’on montait et démontait, adossés à l’église de Buzet. A découvrir dans le Confluent 492 du 5 décembre!
Fin des hypermarchés ? Retour à l'essentiel !
Dans les années 60, la société de consommation déjà mature aux USA, débarque en Europe avec les enseignes de grandes distributions. Au début, il s’agissait de simple supermarchés qui vont peu à peu s’agrandir pour devenir les hypers marchés que nous connaissons aujourd’hui. En 1963, le premier hypermarché de France voit le jour à Sainte Geneviève des Bois en Essonne. Pour la première fois, se retrouvent dans le même espace commercial, des produits alimentaires et des produits non alimentaires. C’est cette différence qui a permis aux hypermarchés de se développer et de devenir le symbole même de la société de consommation. « La société contemporaine est entrée alors dans une ère sans précédent; l’ère de l’hyper choix, l’ère de le sur consommation. » Le stade ultime de la profusion! Une étude du Crédoc menée en 2006 dévoile déjà cet éveil de conscience. Au delà de ça, c’est un véritable modèle d’hyper-consommation gaspilleuse qui est remis en question. Vers la fin des hypermarchés ? Solidaire