
Hommes et féminisme • Une heure de peine light 12 suggestions pratiques destinées aux hommes qui se trouvent dans des espaces féministes Ceci est une traduction de la compilation produite par kettetastic. Traduction par Janik. Source : Règle #1. Prenez conscience du fait que les discussions ne tournent pas autour de vous. En corollaire à la règle #1 : le féminisme concerne les femmes. Règle #2 : Soyez conscient de vos privilèges. En corollaire à la règle #2 : le «sexisme à l’envers» n’existe pas. Règle #3 : Apprenez à écouter. Corollairement à la règle #3 : Si vous avez des doutes, bouclez-là. Règle #4 : Résistez à la tentation inconsciente de dominer. Règle #5 : Essayez de ne pas être défensif. Règle #6: Sachez que ce n’est pas notre tâche de vous éduquer. Règle #7 : Si des gens vous traitent de trolls, c’est qu’il y a probablement une bonne raison. Règle #8 : N’essayez pas de jouer au Chevalier Servant. Règle #9 : Les femmes ne sont pas un bloc monolithique. En corollaire avec la règle #9 : ne tentez pas de dresser les femmes les unes contre les autres.
pornfreeculture : Feminist men, THIS is what... 2013/09/hommes-et-feminisme-ne-me-liberez-pas.html Tout comme j’avais été pour le moins dubitative d’apprendre qu’un homme était derrière le mouvement Femen. J’ai bien senti que cette affirmation provoquait quelques interrogations et qu’il flottait dans l’air un discret soupçon de misandrie à mon encontre. Comme cette question a fait l’objet d’un débat très intéressant sur Twitter entre @Catnatt @fsoulabaille (qui en a d’ailleurs fait un billet), @lactualaloupe et moi-même, j’ai décidé d’en faire un post, moyen beaucoup plus pratique pour s’expliquer que 140 caractères. Oui, je suis définitivement opposée à ce qu’un homme dirige un mouvement ou un journal féministe. Tout comme je suis favorable à la non-mixité au sein des mouvements féministes. Cela ne fait pas pour autant de moi une misandre engluée dans sa détestation générale des hommes. Car même avec la meilleure volonté du monde, il est extrêmement difficile de s’extraire de ses conditionnements genrés, avec, en corollaire, le risque d’une confiscation du pouvoir.
Aux gars, par un gars : ce que la non-mixité femmes a changé pour moi Si vous emmerdez les luttes féministes, alors vous êtes des ennemis politiques, dites-le clairement. Dans ce cas-là, merci de laisser ce site internet aux personnes qui se battent pour leur libération, et écrivez ailleurs. Si les luttes féministes vous emmerdent, alors fermez-la et ne vous battez pas contre elles. Si vous croyez faire partie des luttes féministes, ça montre une certaine bienveillance et on pourra peut-être discuter, mais alors il va falloir être sincères, vraiment. Pas passer par 4 chemins et se chercher des excuses, ni se victimiser. On va commencer par le début : j’suis un gars aussi, hétéro, et pendant longtemps j’ai pensé être féministe, connaître cette lutte. C’est pas moi qui me fait siffler dans la rue. C’est pas moi qui me fait violer ; si ça arrive, y’a très peu de chances que ce soit une meuf qui passe à l’acte sur mon corps. C’est pas à moi qu’on coupe la parole, ou alors ce sont des gars. C’est pas moi qu’on ignore quand je parle. Y’en a plein d’autres comme ça.
De la masculinité à l’anti-masculinisme : Penser les rapports sociaux de sexe à partir d’une position sociale oppressive. Origine : Dans cet article, je propose une réflexion sur la manière dont les chercheurs-hommes engagés dans la lutte contre l’oppression des femmes par les hommes peuvent optimiser leur efficacité politique et scientifique dans l’analyse des rapports sociaux de sexe[1]. En effet, lorsqu’ils prétendent produire des analyses non-biaisées et pertinentes, ils sont confrontés à une double difficulté : d’une part comprendre pleinement des analyses féministes qui désignent leur existence comme source permanente d’oppression des femmes ; d’autre part apprendre à gérer les conflits intérieurs qui en découlent de façon à leur permettre un regard productif, impliqué autant que distancié, sur leur construction et leur action oppressives. Analyse des rapports sociaux de sexe : le décalage genré Position sociale, androcentrisme et capacité d’analyse Transformation de notre subjectivité : deux temps Bibliographie Hartsock, Nancy (1998).
Etre féministe avec une bite La twittosphère s’est emballée hier autour d’un article publié sur le blog Genre !et du concept très controversé qu’il introduisait : le mansplaining, ou « mecsplication ». Le mansplaining (définition originelle ici) désigne, en gros, l’attitude paternaliste et condescendante par laquelle un mec t’explique qu’il « sait », mieux que toi quelque chose que pourtant de toute évidence tu maîtrises un milliard de fois mieux que lui. Ce concept s’applique avec un bonheur tout particulier à ces mecs qui t’expliquent sans ciller qu’ils savent mieux que toi ce qui est sexiste et ce qui ne l’est pas. Et ne peuvent pas s’empêcher de te donner au passage une petite leçon de féminisme : ce fameux « Tu as raison d’être féministe / moi aussi je suis pour l’égalité hommes femmes, MAIS je pense que le féminisme aujourd’hui fait fausse route / que le VRAI combat féministe c’est… ». Féminisme « victimaire » (et ta mère ?) Petits rappels de base sur la domination masculine Désolée. Une méfiance légitime
Préface de Christine Delphy au livre de John Stoltenberg : Refuser d’être un homme – Pour en finir avec la virilité Avec l’aimable autorisation des Editions Syllepse Pourquoi publier le livre d’un homme dans une collection féministe, qui publie d’ordinaire des livres écrits par des femmes ? Est-ce une entorse aux principes du féminisme radical ? À mon sens, non. Le mouvement féministe de la deuxième vague, né dans les années 1970 dans tous les pays occidentaux, et qui s’est inspiré du mouvement américain des droits civiques, estimait – et pour ma part j’estime toujours – que la libération des opprimé·es doit être l’œuvre de celles-ci et de ceux-ci ; que l’intervention des hommes dans les réunions, les réflexions, les ouvrages féministes a trop souvent comme effet de faire jouer à nouveau le prestige qu’a le groupe dominant aux yeux des dominé·es ; et de permettre ainsi à ce groupe de continuer à jouer son rôle naturel : à diriger, à exercer son pouvoir jusque dans les lieux qui ont pour but de le contester. Il est donc juste de leur refuser ce rôle. John Stoltenberg est un de ces hommes. Like this:
La non-mixité : une nécessité politique La ségrégation, c’est-à-dire la séparation imposée, l’accès réservé à certaines places ou certains espaces sociaux, est une des principales formes que prend la domination – que ce soit la domination des riches sur les pauvres, celle des hommes sur les femmes ou celle des blancs sur les non-blancs. Mais ce n’est pas la seule : de nombreux mécanismes de domination perdurent au sein même des espaces sociaux mixtes, malgré la mixité, voire parfois grâce à elle. C’est ce que montre Christine Delphy dans le texte qui suit : la mixité n’est pas en elle-même un bien qu’il faudrait opposer sans discernement à une non-mixité forcément « enfermante » et « étouffante » ; la non-mixité n’est en fait oppressante que lorsqu’elle est subie, au même titre que peut être oppressante une mixité ou une proximité subie. Je voudrais parler ici des différents sens de la mixité, en particulier mais pas exclusivement de la mixité entre les sexes, et de la non-mixité. La non-mixité subie La mixité sans l’égalité
What About the Men? Why Our Gender System Sucks for Men, Too July 10, 2012 | Like this article? Join our email list: Stay up to date with the latest headlines via email. This article is from a book in progress by Noah Brand and Ozy Frantz. If you are anything like us, you spent some time when you were younger playing with optical illusions: the vase that, if you looked at it differently, was two faces; the fish that were also birds; the old woman who was also a young lady. If you were reading this in a book in a bookstore, and some malicious person had not moved it into the Local Birdwatching category, it would almost certainly be next to some other books about gender. You’d think that only women have a gender. For a long time, we’ve only been able to see half the illusion—we see the birds, but not the fish; the vases, but not the faces. Indeed, the current cultural trend of terms like bromance, guyliner, mancession, and so on -- “bromanteaus” as we call them -- just demonstrates the power of hegemonic masculinity. So what is the box?
Refuser d'être un homme : Pour en finir avec la virilité de John Stoltenberg Je vais donc vous résumer le livre Refuser d'être un homme : Pour en finir avec la virilité de John Stoltenberg. Je tiens à souligner que Martin Dufresne n'a, comme d'habitude pas réussi à taire sa transphobie dans l'introduction avec la phrase "confisquer les rares ressources encore concédées aux femmes quitte à se prétendre vaguement transgenre". Que vous ne soyez pas d'accord avec le queer est un choix idéologique. Que vous en profitiez pour étaler votre transphobie n'est pas un choix, ni une opinion. Plusieurs préalables à cet article : - Si vous n'êtes pas familiarisé-e avec les concepts féministes, si vous ne pensez pas que le viol est un crime sexospécifique, si vous pensez qu'il vaut mieux parler d'humanisme que de féminisme, si vous pensez que la construction de la virilité n'a rien à voir avec le viol ou les violences conjugales, épargnez votre temps et le mien et ne lisez pas ce texte. On en arrive donc au fait suivant ; l'homme viole et la femme en est blâmée.
Comment peut-on être un homme féministe ? Car pour être entendu-e il ne suffit pas d'avoir des choses à dire, il faut encore un « horizon d'attente » qui rende le monde attentif à votre propos, il faut encore plus concrètement avoir à sa disposition des outils de légitimation de la parole (un poste universitaire ou au pire d'enseignement, un réseau social, des références reconnues, et n'oublions pas l'assurance que ce qu'on a à dire est passionnant) dont certains sont plus faciles à acquérir quand on est socialisé en tant qu'homme, soit qu'on encourage très tôt les femmes à l'auto-dénigrement, soit que les préjugés sexistes entravent leur accès à des circuits de reconnaissance (2). Quand le féminisme n'était qu'une relique des années 70, dénigré à coup de clichés sur les poils aux pattes et les autodafés de soutien-gorges, une période que je situe quelque part entre 1981 et 1997 (3), le paysage était assez clair : pour être féministe, il fallait en vouloir. Il fallait y voir une urgence : Concrètement, donc...
Les luttes féministes peuvent-elles se passer des hommes ? Il va falloir se mettre en tête - que je me mette en tête - que le féminisme ne se passera pas des hommes. Je peux bien écrire 500 textes expliquant ce qu'est le viol, tant que le groupe "hommes" ne sera pas bien convaincu qu'il ne faut pas violer, on n'arrivera à rien. Tant qu'il n'y aura pas une prise en compte nette qu'il y a un léger problème dans la construction du masculin, qui entraîne le viol (et rien que de déjà poser cela est une sorte de révolution totale qui me vaut la glorieuse réputation de haïr les hommes, on ne se demande jamais si les hommes haïssent les femmes pour autant leur faire du mal. Enfin on arrive à démontrer qu'un type qui éclate la tête d'une femme contre un radiateur commet un crime passionnel alors bon...). En 15 ans de féminisme, jamais personne n'est venu me dire '"Mais dis donc, au vu des statistiques là, les hommes ne haïraient tout simplement pas les femmes ? Les choses sont simples. Les choses sont simples.
Moi, ça va