
Accélération Hartmut Rosa Voici un livre dont le sujet nous concerne tous : chacun est sujet au manque de temps, du fait notamment de la multiplication des possibles, des options et des choix, mais aussi de l’injonction moderne qu’une bonne vie doit être bien remplie. Hartmut Rosa distingue trois types d’accélérations : celle du vécu individuel, l’accélération technique et celle du changement social. Cette dernière est responsable de l’invalidation croissante des compétences, expériences et attentes et donc de l’incapacité grandissante de prévoir l’avenir. Submergés par cet emballement, individus et collectivités risquent alors la dépression, l’accident nucléaire ou la catastrophe climatique, résultat de l’exploitation précipitée de l’énergie fossile. L’accélération, explique H. Rosa, se mue alors en une « immobilité fulgurante » et en une « pétrification de l’histoire ». La thèse de l’auteur, professeur de sociologie à l’université de Iéna, en Allemagne, se déploie en deux temps. Christophe Rymarski
Une autre science est possible. Une autre science est nécessaire [...] une lutte pour que nulle position ne puisse définir comme légitime la mise sous silence d’autres, qui sont censés ne pas compter Enseignante à l’université libre de Bruxelles, la philosophe des sciences Isabelle Stengers dénonce la sorcellerie capitaliste et invite à croire dans la force d’un collectif puissant et multiple. Isabelle Stengers a d’abord suivi une formation scientifique. Les travaux de cette physico-chimiste ont porté sur le temps et l’irréversibilité. Dans Au temps des catastrophes, vous dites qu’une autre histoire a commencé. Isabelle Stengers. Vous parlez d’une « Nouvelle-Orléans à l’échelle planétaire »… Isabelle Stengers. Votre propos est sous-titré « Résister à la barbarie qui vient » en référence à l’alternative de Rosa Luxemburg : « Socialisme ou barbarie ». Isabelle Stengers. Selon vous, « l’emprise du capitalisme » s’établit à partir d’« alternatives infernales » ? Isabelle Stengers. Isabelle Stengers. Isabelle Stengers. Isabelle Stengers. Isabelle Stengers.
Il est peut-être temps de ressortir votre réveil obsolète Si vous l’avez jeté, ou si vous n’en avez jamais eu, trouvez-en un. Une désintox numérique commence dès le matin, avec son téléphone loin de son lit. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Luc Vinogradoff De tous les objets que le smartphone a rendus quasiment obsolètes, il y en a un dont la résurrection pourrait être utile pour nous guider loin de la technodépendance. Votre téléphone est constamment avec vous, collé à la peau, dans la poche arrière, dans le sac à main, près du clavier, du plateau déjeuner, près des plaques de cuisson, au restaurant. C’est l’outil indispensable de communication écrite, visuelle, auditive, un accès à l’information, à la distraction, un agenda, une boussole, un moyen de paiement, un appareil photo. Peut-être vous permet-il même de lire cet article ? Discipline et tentation Le concept de désintoxication numérique a pris de l’ampleur avec l’ubiquité des smartphones. Comme toute entreprise d’amélioration de soi, cela exige volonté et discipline.
Sherry Turkle - Wikipedia, l'encyclopédie libre Sherry Turkle is the Abby Rockefeller Mauzé Professor of the Social Studies of Science and Technology at the Massachusetts Institute of Technology. She obtained a BA in Social Studies and later a Ph.D. in Sociology and Personality Psychology at Harvard University. She now focuses her research on psychoanalysis and human-technology interaction. She has written several books focusing on the psychology of human relationships with technology, especially in the realm of how people relate to computational objects. In The Second Self, originally published in 1984, Turkle writes about how computers are not tools as much as they are a part of our social and psychological lives. In Life on the Screen, Turkle discusses how emerging technology, specifically computers, affect the way we think and see ourselves as humans. Turkle has begun to assess the adverse effects of rapidly advancing technology on human social behavior. Early life[edit] Life on the Screen[edit] The Second Self[edit] MUDs[edit]
Hartmut Rosa, Accélération. Une critique sociale du temps 1Hartmut Rosa est un représentant de la nouvelle Théorie Critique issue de ce qu'on appelle « l'Ecole de Francfort ». Il propose non seulement de relire l'histoire moderne à l'aune du concept d'accélération sociale, mais il encourage aussi le développement de recherches à portée critique qui auraient pour objet d'éviter que le projet de la modernité (le développement de l'autonomie) soit radicalement menacé par l'accélération. La thèse de l'ouvrage est que l'histoire moderne peut être mieux comprise dans le cadre d'une dialectique entre des forces d'accélération et des institutions vouées à dépérir dès lors qu'elles deviennent un frein aux forces d'accélération, que dans le cadre de la dialectique des forces productives et des rapports de production proposée par Marx. 2L'auteur commence par livrer une description de l'accélération dans ces trois domaines, puis en explique les causes et les conséquences.
Accélération du temps, crise du futur, crise de la politique 1On parle beaucoup, aujourd’hui, de ce que l’on appelle la « crise de la politique » – une expression qui rassemble une constellation de processus dont le résultat final est la disparition de la politique en tant que forme de gouvernement du changement. À la base de cette crise, il y a l’hégémonie de la logique du marché dans la vie sociale, une dominance qui privatise les questions concernant l’existence des individus : en transformant les citoyens en consommateurs et en érodant l’espace de rencontre et de confrontation entre le public et le privé qu’est l’agora. La distance grandissante que nous ressentons aujourd’hui entre la citoyenneté responsable et la politique peut être considérée comme une des conséquences collatérales de ce processus. La séparation de la dimension politique de la vie quotidienne en représente, à son tour, une expression éclatante. 6Nous proposons enfin une lecture de la relation entre le temps et la politique, dans une perspective de genre.
(12) Un journaliste «discute» avec son père décédé grâce à un programme qu'il a créé En février 2013, la deuxième saison de la série d’anticipation anglaise Black Mirror, créée par Charlie Brooker, se lançait outre-Manche avec l’épisode Be Right Back («Bientôt de retour»). Dans ce segment réalisé par Owen Harris, une jeune femme endeuillée reprenait contact avec son petit ami décédé via une intelligence artificielle «imitant» le compagnon grâce à l’aspiration de ses informations personnelles (messages, commentaires, etc.) publiées en ligne. Quatre ans plus tard, un article fleuve du magazine Wired, mis à l’honneur en couverture, rappelle étrangement cet épisode – ce n’est pas la première fois qu’une idée de Brooker, ex-journaliste branché nouvelles technologies, chemine du scénario à la réalité. Bot de poupée Initialement, le fils avait recueilli au cours de longues sessions enregistrées au dictaphone les confidences de son père retraçant l’histoire de sa vie. Immortalité numérique Après avoir reçu l’accord de son père (et de ses proches), il se lance dans l’aventure.
Jean Piaget Jean Piaget en 1967-1968. Jean Piaget, né le 9 août 1896 à Neuchâtel et mort le 16 septembre 1980 à Genève, est un biologiste, psychologue et épistémologue suisse connu pour ses travaux en psychologie du développement et en épistémologie à travers ce qu'il a appelé l'épistémologie génétique (ou structuralisme génétique). Ses travaux apportent un éclairage sur l'« intelligence », comprise comme une forme spécifique de l'adaptation du vivant à son milieu, ainsi que sur les stades d'évolution de celle-ci chez l'enfant. Jean Piaget est le fils aîné d'Arthur Édouard Piaget (1865-1952), professeur de littérature médiévale, et de la française Rebecca Susanne Jackson (1872-1942)[2], fille de William Fritz Jackson (petit-fils de James Jackson). À l'âge de onze ans, Jean Piaget, élève au collège latin de Neuchâtel, écrit un court commentaire sur un moineau albinos[3] aperçu dans un parc. Son intérêt pour les mollusques se développe après l'adolescence. Les notions de périodes impliquent que :
Ralentir, une nouvelle utopie ? Couverture d'"Accélération. Une critique sociale du temps" par Hartmut Rosa aux éditions La Découverte. Cliquer sur la couverture pour visualiser en grand. >>> Article paru dans Marianne daté du 12 septembre Marianne : Vous écrivez : « Les sociétés occidentales sont confrontées à une pénurie de temps, une véritable crise du temps. » Cette compulsion vers l'accélération est-elle en train de gipper la machine sociale ?
Entre temps court et temps long - Vivre Ensemble 2012 - CESE playlist Dailymotion Sign in Vivre Ensemble 2012 Playlist created by Conseil économique social et environnemental . | 16 videos | view description hide description Un Colloque du Conseil économique, social et environnemental. 1-Dominique Méda - Vivre ensemble 2012 - cese Create a Videozap Create a Videowall Create a Jukebox Grid List now playing 1-Dominique Méda - Vivre ensemble 2012 - cese By Conseil économique social et environnemental . 2-Etienne KLEIN - Vivre ensemble 2012 - cese 3-François HARTOG - Vivre ensemble 2012 - cese 4-Table ronde 1 : Comment évoluent nos vécus du temps ? 5-Grand témoin François JULLIEN - Vivre ensemble 2012 - cese 6-Christian MOREL - Vivre ensemble 2012 - cese 7-Augustin de ROMANET - Vivre ensemble 2012 - cese 8-Table ronde 2 : Décider par temps de crise - Vivre ensemble 2012 - cese 9-Grand témoin Luc Ferry - Vivre ensemble 2012 - cese 10-Débats avec quelques jeunes - Visions de l’avenir - Vivre ensemble 2012 - cese 11-Table ronde 3 - Vivre ensemble 2012 - cese 428 views 87 views
Un excellent sujet de méditation pour construire une philosophie du développement durable opérationnelle : Nous avons choisi une forme de progrès qui nous permet de faire plus en plus de choses par unité de temps. Le temps libéré, ne nous sert que très peu à nous accordons un "temps de vivre" de qualité, à l'inverse de ceux qui, faute de moyens, n'ont pas grand chose à faire, et utilisent mieux leur temps libre !
Tout est dans nos choix les plus quotidiens, notre manque de volonté, et non dans notre manque de clairvoyance, la technique ou tout autre bouc émissaire.. by bouche42 Mar 19