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Dialectique

Dialectique
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La dialectique (appelée aussi méthode ou art dialectique) est une méthode de discussion, de raisonnement, de questionnement et d'interprétation qui occupe depuis l'Antiquité une place importante dans les philosophies occidentales et orientales. Le mot « dialectique » trouve son origine dans le monde grec antique (le mot vient du grec dialegesthai : « converser », et dialegein : « trier, distinguer », legein signifiant « parler »). Elle aurait été inventée par le penseur présocratique Zénon d'Élée[1], mais c'est surtout son emploi systématique dans les dialogues de Platon qui a popularisé l'usage du terme. La dialectique s'enracine dans la pratique ordinaire du dialogue entre deux interlocuteurs ayant des idées différentes et cherchant à se convaincre mutuellement. Histoire[modifier | modifier le code] La dialectique dans l'Antiquité[modifier | modifier le code] Chez les présocratiques[modifier | modifier le code] Related:  Philosophy and thinkersPhilosophie et culture générale

Paul Valéry Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Valéry. Paul Valéry §Parcours[modifier | modifier le code] §Nuit de Gênes[modifier | modifier le code] Dans la nuit du 4 au 5 octobre 1892, il connaît à Gênes ce qu'il décrit comme une grave crise existentielle. La poésie n'est pas pour autant exclue de sa vie, car justement, selon Valéry, « tout poème n'ayant pas la précision exacte de la prose ne vaut rien ». Quoi qu'il en soit, Paul Valéry indique à plusieurs reprises qu'il considère cette nuit passée à Gênes comme sa véritable origine, le début de sa vie mentale. En 1894, il s'installe à Paris, où il commence à travailler comme rédacteur au ministère de la Guerre, et où il se lie avec Paul Léautaud. §La poésie[modifier | modifier le code] En 1917, sous l'influence de Gide notamment, il revient à la poésie avec La Jeune Parque, publiée chez Gallimard. Il existe une controverse sur le fait que le verbe utilisé soit fondre ou fonder. Posthumes : Gallimard, coll.

Phénoménologie de l'esprit Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Page de titre de l'édition originale de 1807. La Phénoménologie de l’Esprit (Phänomenologie des Geistes) est une œuvre du philosophe Georg Wilhelm Friedrich Hegel, parue en 1807. La Phénoménologie de l'Esprit compte parmi les œuvres les plus importantes de la philosophie occidentale, tant par sa densité théorique que par son influence sur des écoles de pensées du XIXe siècle et du XXe siècle (idéalisme, marxisme) [réf. nécessaire]. Présentation générale[modifier | modifier le code] Qu'est-ce que la phénoménologie de l'esprit[modifier | modifier le code] L’étude ou science de la conscience est la phénoménologie de l’esprit. Place de la Phénoménologie de l'Esprit dans l'œuvre de Hegel[modifier | modifier le code] Cette œuvre a été conçue par Hegel comme une introduction à sa pensée, en particulier au système de la science. Finalité de la Phénoménologie de l'esprit[modifier | modifier le code] 1. 4. Résumé de l'œuvre[modifier | modifier le code] I.

Herméneutique L'herméneutique (du grec ἑρμηνευτική τέχνη / hermēneutikḗ téchnē, « art d'interpréter »[1]) est la théorie de la lecture, de l'explication et de l'interprétation des textes. L'herméneutique ancienne est formée de deux approches complètement différentes : la logique d'origine aristotélicienne (à partir du Peri Hermeneias ou De l'interprétation d'Aristote) d'une part, l'interprétation des textes religieux (orphisme ou herméneutique biblique par exemple) et l'hermétisme d'autre part. L'herméneutique moderne se décline en sous-disciplines : Définition générale[modifier | modifier le code] Champs de l'herméneutique[modifier | modifier le code] On parle d'« herméneutique » pour l'interprétation des textes en général. L'interprétation des Écritures saintes, qu'il s'agisse de la Bible ou du Coran, est un sujet qui demeure délicat. L'étude, la traduction et l'interprétation des textes classiques (antiques) naît à la Renaissance : c'est la philologie. Stoïcisme[modifier | modifier le code]

Démonologie Le mot « démonologie » provient du grec δαίμων (daimōn), « divinité », « pouvoir divin », « Dieu »[1] et de -λογία (-logia), « la science », « l'étude ». Jusqu'à la fin du XIIIe siècle, peu d'intérêt était porté aux démons[réf. nécessaire]. Le Traité sur le mal de Thomas d'Aquin en 1272 rappelle que le diable est un hérétique, et que la sorcellerie un crime d'hérésie. Définition[modifier | modifier le code] Les objectifs de la démonologie sont d'opérer une classification hiérarchique des démons, de connaître leurs histoires et de comprendre leur façon d'opérer. Satan, Léviathan[3], Bélial et Lucifer sont quatre êtres différents. D'après Richelmus de Schental, abbé cistercien de Wurtemberg au XIIIe siècle, les démons se comptent par centaines de milliards. Développements[modifier | modifier le code] Michel Psellos est considéré comme une source incontournable de la démonologie par les théologiens de la Renaissance, une époque où le diable revient au centre des débats philosophiques.

Vidéo : 100 ans d'Histoire en 10 minutes (1911-2011) - Yahoo! Juste avant Noël nous vous présentions une vidéo de Reuters compilant les faits marquants de l'actualité de l'année 2011. Un internaute est allé bien plus loin en réalisant un condensé des principaux évènements des cent dernières années, de la "conquête" du pôle Sud en 1911 par Roald Admunsen à l'accident nucléaire de Fukushima, résumés en tout juste dix minutes. Epidémies, guerres civiles et mondiales, génocides, dictatures, bombes atomiques, famines, crises économiques, catastrophes naturelles, attaques terroristes... le résultat est forcément anxiogène, faisant la part belle aux épisodes funestes de l'Histoire, en dehors de quelques inventions, grandes découvertes ou évènements sportifs planétaires. Le montage est-il trop négatif, ou bien illustre-t-il la dérive destructrice de l'Homme ? A vous de juger. Via Retrouvez cet article sur fluctuat.net

Henri Bergson Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Henri-Louis Bergson Philosophe Occidental Époque moderne Biographie[modifier | modifier le code] Henri Bergson, normalien, avec une vie assez discrète de professeur de philosophie honoré à la carrière internationale reconnue, a également joué un rôle intellectuel et a eu une influence dans la conception de la Société des Nations. Jeunesse et formation[modifier | modifier le code] Henri Bergson est né à Paris, rue Lamartine. Le professeur[modifier | modifier le code] Essai sur les données immédiates de la conscience (Thèse, 1889) Quid Aristoteles de loco senserit (Thèse, 1889) Bergson dédicaça l'Essai à Jules Lachelier, alors ministre de l’instruction publique, qui était un fervent défenseur de Félix Ravaisson, et l’auteur d’un ouvrage philosophique Du Fondement de l'induction paru en 1871 (Lachelier était né en 1832, Ravaisson en 1813 et ils furent tous deux professeurs à l’École normale supérieure). Le philosophe[modifier | modifier le code]

kant - Hegel, critique de Kant 5. Pensée et être On aura peut-être noté, au passage d'une citation précédente, qu’en définissant Dieu comme une chose en soi, Hegel affirmait tout à la fois son existence (en soi) et la possibilité pour l’esprit de le connaître. Dès lors, on ne s’étonnera pas que Hegel s'attaque à la réfutation kantienne des preuves de l'existence de Dieu. Dans l’Idéal de la Raison Pure (qui suit d'ailleurs, dans la CRP, l'exposé des antinomies de la raison), Kant avait montré que les différentes preuves de l’existence de Dieu se réduisaient toutes à l’argument ontologique. Cet argument peut être présenté ainsi :1. Or, continuait Kant, l’existence de Dieu ne peut être déduite de son seul concept. Que dit donc Hegel de tout cela ? Je soupçonne –si l'on me permet une hypothèse de psychologue- que le fond, ou le premier mouvement de la critique de Hegel porte sur le prix accordé à l’idée de Dieu. 6. Ou encore, lorsque Hegel réfute l'idée selon laquelle les catégories sont vides de contenu.

Portail:Logique Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ce portail a pour but de présenter la logique qui est un des domaines les plus importants de la recherche et de la connaissance. Son objectif est de mettre en avant les différents aspects de cette discipline dans une perspective pluridisciplinaire. La logique est en effet une composante essentielle aussi bien de l'informatique et de la linguistique que des mathématiques et de la philosophie (et tout particulièrement de la philosophie analytique). Ce portail s'adresse donc aux mathématiciens, aux philosophes, aux passionnés d'intelligence artificielle et à tous ceux qui veulent approfondir leurs connaissances d'une discipline en plein bouleversement - ou bien les partager. Si vous voulez vous-même participer aux articles concernant la logique, il existe une page Projet Logique qui permet aux différents contributeurs de coordonner leurs efforts.

Utopie L’utopie (mot forgé par l'écrivain anglais Thomas More, titre de son livre L'Utopie, du grec οὐ-τόπος / ou-tópos, « en aucun lieu ») est une représentation d'une société idéale, opposée aux sociétés réelles imparfaites. C'est un genre d'apologue qui se traduit, dans les écrits, par un régime politique idéal (qui aboutit aux meilleures formes de gouvernance), une société parfaite (sans injustice par exemple, comme la Callipolis de Platon ou alors la découverte de l'Eldorado dans Candide) ou encore une communauté d'individus vivant heureux et en harmonie (l'abbaye de Thélème dans Gargantua de Rabelais en 1534), souvent écrites pour dénoncer les injustices et dérives de leurs temps. Une utopie peut désigner également une réalité difficilement admissible : en ce sens, qualifier quelque chose d'utopique consiste à le disqualifier et à le considérer comme irrationnel. Ces deux aspects du texte de Thomas More ont amené à qualifier d'utopie des œuvres très différentes. Le dernier Espoir,

Demeures Peintes Protagoras Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Protagoras Πρωταγόρας Philosophe occidental Antiquité Démocrite (au centre) et Protagoras (à droite) de Salvator Rosa Biographie[modifier | modifier le code] Les dates précises de Protagoras sont incertaines[20]. À l'opposé, Diogène Laërce[28] rapporte qu'il était d'origine humble, exerçant au départ un travail manuel. Devenu sophiste, Protagoras séjourna plusieurs fois à Athènes. Plusieurs témoignages suggèrent un lien entre Périclès et Protagoras. Localisation de Thourioi, indiquée "Thurii" sur la carte. Apulée[40] et Diogène[41] rapportent un procès entre Protagoras et son disciple Évathlos : Évathlos refusait de payer son maître parce qu’il n'avait pas encore gagné de procès. Les dernières années de Protagoras semblent marquées par des événements tumultueux. La mort de Protagoras pourrait être due à un naufrage. Carrière[modifier | modifier le code] On attribue à Protagoras d'être le premier des sophistes. Œuvres[modifier | modifier le code]

hegel - Hegel, Concepts Par Olaf Hegel, Concepts La perception et l'absolu En guise d'introduction Comment situer Hegel ? La piste Kantienne se révèle vite écartée. La perception Le système de Hegel est une réconciliation entre l'homme et le monde. Ce que la perception m'offre, ce sont des objets pour ma conscience. L'esprit et l'objet Cette pomme par exemple, s'offre à ma conscience. En d'autres termes, l'objet ne s'offre jamais seul à ma conscience. L'esprit, pour atteindre l'absolu, doit jongler avec les idées, déceler leur liens dialectiques entre elles. La conscience et le monde Vieil adage du Ménon de Platon : comment puis-je connaître le monde si j'en suis absolument séparé ? Et ce lien originaire est mouvant, à l'image de la vie. Il existe un lien originaire dans l'objet et le sujet dans une perception naïve et pleine, qui n'est autre que la vie qui s'offre. L'Idée, la Loi, l'Absolu Noumènes et Phénomènes ne devraient pas être disjoints. L'objet perceptif est alors idée. Un noeud chez Hegel

Paradoxe Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour l’article homophone, voir Paradox. Les « cubes impossibles » de M. Un paradoxe, d'après l'étymologie (du grec paradoxos, « παράδοξος » : « contraire à l'opinion commune », de para : « contre », et doxa : « opinion »), est une idée ou une proposition à première vue surprenante ou choquante, c'est-à-dire allant contre le sens commun. Le paradoxe, comme le précise le neuvième dictionnaire de l'Académie française[1], en est venu à désigner plus tard, de façon plus restrictive, une proposition qui contient ou semble contenir une contradiction logique, ou un raisonnement qui, bien que sans faille apparente, aboutit à une absurdité, ou encore une situation qui contredit l'intuition commune malgré la définition originelle dans la version huit de ce même dictionnaire. Le paradoxe est un puissant stimulant pour la réflexion. On trouvera une collection importante de paradoxes dans la catégorie Paradoxe. Histoire[modifier | modifier le code]

Élisabeth de Fontenay Élisabeth de Fontenay en 2009. Élisabeth de Fontenay, née en 1934, est une philosophe et essayiste française, philosophe reconnue de la question juive et de la cause animale[1]. Biographie[modifier | modifier le code] Famille, enfance et conversion au judaïsme[modifier | modifier le code] Elle est élevée dans la religion catholique, baptisée enfant, puis inscrite à l'âge de 5 ans au collège Sainte-Marie de Neuilly. À 22 ans, elle abandonne le catholicisme et se tourne vers le judaïsme ; elle détaille sa conversion dans l'ouvrage Actes de naissance, paru en 2011[1],[2],[3]. Carrière[modifier | modifier le code] Cette réflexion peut être rapprochée du courant actuel de la pensée posthumaniste représenté notamment par Peter Sloterdijk ou Donna Haraway. À la mort de Jankélévitch en 1985, elle fonde, avec notamment Pierre Michel Klein et Béatrice Berlowitz, l'Association Vladimir Jankélévitch. Elle fait aussi partie du Comité d'éthique ERMES[8], aux côtés notamment d'Henri Atlan. Et encore :

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