
L'autonomie : grille d'observations Être autonome, qu’est ce que ça veut dire ? Si on se réfère au socle commun, l’autonomie c’est la possibilité d’échanger, d’agir et de choisir en connaissance de cause. C’est aussi être disposer des outils pour être capable d’apprendre tout au long de leur vie. J’ai construit une grille d’observation de l’autonomie de mes élèves en me basant sur des grilles fournies par mon CPC-ASH, sur les capacités et attitudes détaillées dans l’index du Socle Commun (ICI) et sur les réflexions de P. Meirieu. Pour télécharger la grille --> ICI (dites-moi si vous voyez qu'il manque des items importants) Encore une fois, l’intérêt d’un tel outil sera de placer son enseignement au plus près des besoins des élèves, éventuellement d’argumenter en faveur d’une prise en charge SESSAD si certaines capacités sont trop affectées.
Autonomie et apprentissage: L'innovation dans la formation - Marie-José Barbot, Giovanni Camatarri Pédagogies de l'autonomie (de l'élève) Empowerment Au plan individuel, Eisen (1994) définit l'empowerment comme la façon par laquelle l'individu accroît ses habiletés favorisant l'estime de soi, la confiance en soi, l'initiative et le contrôle. Certains parlent de processus social de reconnaissance, de promotion et d'habilitation des personnes dans leur capacité à satisfaire leurs besoins, à régler leurs problèmes et à mobiliser les ressources nécessaires de façon à se sentir en contrôle de leur propre vie (Gibson, 1991 p. 359). La compétence personnelle, la prise de conscience, la motivation, l'information, la créativité, le pouvoir, les valeurs, la coopération, la participation active, le dialogue et la promotion, pour ne nommer que ceux-ci, sont tous des concepts sous-jacents aux différentes définitions accordées à l'empowerment. ACP (approche centrée sur la Personne) quelques principes de fonctionnement d’une approche centrée sur la Personne, ainsi qu’a pu la développer Carl Rogers, relayée en France par André de Peretti :
Autonomie de l'apprenant et de l'apprentissage AUTONOMIE, par Philippe Meirieu Source: À lire la plupart des projets d'écoles ou des projets d'établissements, à consulter les instructions ministérielles, à entendre les parents et les enseignants, on découvre que l'"autonomie" est au centre de tous les discours. On veut former des élèves autonomes, des enfants autonomes, former à l'"autonomie requise pour l'exercice d'une citoyenneté responsable", etc. Or, à regarder de près les pratiques scolaires et les comportements des élèves, on découvre que, en réalité, ce n'est pas l'autonomie qui est développée mais bien plutôt quelque chose comme la débrouillardise. Certes, l'Ecole n'est pas, à elle seule, responsable de cette confusion entre l'autonomie et la débrouillardise : il existe une multitude de pratiques sociales qui invitent à aller dans ce sens. Car tout se joue, en effet, dans le rapport entre le développement et l'apprentissage. Philippe MEIRIEU
Des pratiques pour former des élèves autonomes et solidaires Du 17 au 23 août prochains, nous vous proposons une escapade pédagogique dans les Hautes-Alpes. Le centre du Brudou (dans le massif des écrins) accueillera les Rencontres du CRAP-Cahiers pédagogiques pour une semaine d’ateliers de réflexion, de création, d’échanges sur le thème « Des pratiques pour former des élèves autonomes et solidaires ». Le CRAP-Cahiers pédagogiques, association du CAPE, propose des ateliers qui vont atteindre des sommets ! Attention ! À disposition en fichier (ci-dessous), le programme et les conseils pour monter un dossier DIF, souvent demandé pour le 17 décembre. Télécharger le bulletin d’inscription Télécharger la plaquette des Rencontres Les ateliers thèmes : À l’école, vers une gouvernance qui crée des liens Être heureux dans son travail et cependant efficace : une utopie d’établissement scolaire qui n’existe que dans nos rêves ? L’oral dans la classe Dans la classe, on parle pour toutes sortes de raisons... Les ateliers activités :
De la question des devoirs à l’apprentissage de l'autonomie dans le travail personnel, pistes et ressources pour la formation Sommaire Ce texte s'appuie sur la modélisation conçue par le centre Alain-Savary présentée dans le document "Concevoir des formations pour aider les enseignants à faire réussir tous les élèves", et notamment sur les cinq directions proposées pour concevoir la formation continue : Prendre conscience des inégalités générées par les devoirs à la maison et des ruptures didactiques entre les différents espaces/temps du travail personnel Historiquement, la question des devoirs se pose dans le cadre d’une institution scolaire marquée traditionnellement par une division du travail : le temps du cours où le professeur enseigne et le temps de l’étude où l’élève apprend. communes et les structures associatives. La plupart des enseignants ont parfaitement conscience que les devoirs à la maison posent des problèmes du point de vue de l’égalité des élèves. Pour travailler la question en formation : Travailler autour des dilemmes de métier générés par les devoirs et le travail personnel Pour quoi faire ?
Le Sphérier : les hiérarchies d’autonomies Complétant l’article précédent, voilà les 4 tableaux de hiérarchies d’autonomies. Au pluriel car j’ai pensé plusieurs types d’autonomie, surtout au niveau des catégories « chef-d’oeuvre » qui indiquent un dépassement de mon attendu. Il y a 4 domaines dans les textes officiels et j’en ai rajouté un, volontairement non décrit puisqu’inconnu de moi, afin d’inclure le concept « d’erreur artistique » qui ne m’évoque rien de cohérent dans la discipline que j’enseigne, à part un oubli/ incompréhension de paramètre dans la réalisation d’un attendu, ce qui est inclus dans les autres tableaux de hiérarchie puisqu’ils seront validés et colorés en fonction de la validation des compétences s’y rapportant. Pour le reste, les cercles se remplissent ou pas en fonction de la validation ou non de la compétence associée au domaine concerné, en fonction aussi du type d’outil utilisé (rappel : un « outil » est un document/vidéo/programme/texte etc qui sert de support méthodologique).
Diversifier en classe entière au collège Résumé : Où le lecteur sera invité à parcourir, en cheminant, des chemins variés, courts ou longs, parfois erratiques, parfois directifs, le vaste monde de la diversification en pédagogie ; où pourtant, il se trouvera confronté à des choix, d’adaptation, de transposition, de pertinence, d’efficience ou encore de congruence, ne pouvant pas tout emporter ; où enfin, il construira pour lui et pour ses collègues, au-delà de la profusion des techniques et des méthodes, des réponses qui font sens, à propos de l’efficacité scolaire et de son propre pouvoir à faire bouger le « monde », c'est-à-dire, d’abord ses élèves. Le conférencier François Muller est consultant, responsable de la mission innovation et expérimentation, dans l’académie de Paris. En hommage et en héritage direct d’André de Peretti qui avait donné une exceptionnelle conférence au Mans-Rouillon le 2 juin 1993 sur le thème Différencier la pédagogie : pourquoi ? Comment ? Sommaire Préambule : diversifier, et vous ? 15- Variété requise
Jean-Charles Bousquet : Un "journal de séquence " en français au lycée Comment fortifier la mémoire et le sens des apprentissages ? C’est le but du journal de séquence que met en œuvre Jean-Charles Bousquet, professeur de français au lycée Alexis Monteil à Rodez. Par ce dispositif, l’enseignant invite l’élève à faire le récit de ce qu’il a fait, appris et compris. Le journal comprend diverses rubriques : un lexique ; un article réflexif sur les notions abordées ; un dossier, éventuellement numérique, sur un auteur, des lectures ou un mouvement littéraire ; des productions créatives. Le travail mené éclaire et interroge aussi le « carnet de lecture et de formation culturelle » qu’il s’agira bientôt de tenir au lycée et qui servira de support à l’oral du bac de français : n’y a-t-il pas danger de faire d’un espace de travail un outil d’évaluation ? peut-on concilier autonomie et institutionnalisation ? Qu’appelez-vous « journal de séquence » ? Pourquoi avoir mis en place un tel dispositif ? Que trouve-t-on précisément dans ce journal de séquence ?
L’AUTONOMIE EN PÉDAGOGIES COOPÉRATIVES – FEYDERCOOP Au printemps 2020, le travail en distanciel s’est imposé et a révélé le manque d’autonomie de certains élèves. Souvent perçue comme un préalable, cette attitude peut, et doit peut-être, s’envisager comme un objectif d’apprentissages. Comment développer concrètement l’autonomie des élèves en synergie avec la responsabilité ? Nous présentons ici une infographie qui expose des outils, et leur mise en cohérence, pour faire de l’autonomie et de la responsabilité des objectifs d’apprentissages dans le contexte des pédagogies coopératives. En partenariat avec Sylvain Connac et Bruno Robbes. Version téléchargeable ici: INFOGRAPHIE AUTONOMIE EN PÉDAGOGIES COOPÉRATIVES REYNAUD Laurent WordPress: J’aime chargement…
twitter 6 stratégies pour installer l’autonomie des élèves à l’entrée au collège Apprendre à apprendre, c’est donner aux élèves les outils et les méthodes pour construire leurs connaissances. Si la capacité à apprendre est innée de part la nature même de notre cerveau, comment peut-on apprendre si on ne sait pas comment s’y prendre ? Le domaine 2 du socle commun implique que « les méthodes et outils pour apprendre doivent faire l'objet d'un apprentissage explicite en situation, dans tous les enseignements et espaces de la vie scolaire ». Du point de vue des neurosciences, en effet, les 4 piliers de l’apprentissage (Stanislas Dehaene) à soutenir chez nos élèves sont : L’attention : elle est sélective, l’élève doit donc savoir ce à quoi il ou elle doit faire attention. Pour aller plus loin, je vous invite à consulter l’ouvrage de Grégoire Borst, Émilie Decrombecque, et Jérôme Hubert : Enseigner aux élèves comment apprendre (éditions Léa.fr).
Article très intéressant sur les enjeux du métier de professeur à l'apprentissage de l'autonomie : passer d'un rôle transmetteur à un rôle d'accompagnateur, ceci devenant de plus en plus vrai à l'ère du numérique. by duepos Feb 10