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Detroit, la faillite d'un symbole

Detroit, la faillite d'un symbole

"Marseille, une ville duale, entre mer et campagne" Comment Marseille s'est-elle édifiée? Gyptis et Protis, Massalia: le mythe de la fondation de la ville nous ramène toujours à la calanque originelle, aux horizons lointains et à l'échange, au mariage de deux peuples, les Grecs de Phocée et la tribu ligure déjà présente sur le site. Le port, bien entendu, a joué un rôle fondamental. Il a créé une dynamique économique, forgé une identité sociale, contribué à déterminer certains des édifices majeurs et la forme de la ville. L'histoire de Marseille et son développement urbain sont donc étroitement liés à cette fonction portuaire. Le développement urbain suit-il celui des autres grandes villes de France? Marseille est une ville de province, sans véritable fonction de capitale régionale dans son histoire, à la différence, par exemple, d'une cité comme Barcelone. L'urbanisation de Marseille n'échappe pas à la logique des grandes séquences historiques. Quand la cité a-t-elle connu ses plus belles heures urbanistiques? Y a-t-il eu des ratés?

Abus et dérives de la rénovation urbaine à Marseille En une dizaine d’années, Marseille est devenue l’un des symboles, parfois jusqu’à la caricature, des politiques de « revitalisation » urbaine menées à travers de nombreux pays d’Europe. Des opérations de grande ampleur mises en œuvre au bénéfice de promoteurs privés et autres fonds de pension, au détriment des habitants des quartiers réhabilités. Alors que Marseille s’apprête à accueillir une réunion informelle des ministres européens du Logement et du Développement urbain (du 24 au 26 novembre), un forum européen ainsi qu’une manifestation « pour le droit au logement » sont organisés à Marseille samedi. L’occasion de reposer la question de l’impact des politiques libérales sur les conditions d’accès au logement pour le plus grand nombre, tandis que se met en place la « loi Boutin » et que les conséquences de la crise financière se font sentir. Dans ce cadre, Marseille est donc devenue un symbole, la « capitale européenne du logement ». La rue de la République, le symbole « Mme.

revueagone/agone38et39/index.html • Radio Grenouille et Tasbaco video – dans le cadre du festival de théâtre forain Les Tréteaux du Panier, plateau télé participatif « Le Panier, circuit fermé ? Quelles vocations et quels usages des places publiques ? Lieux de passage ou lieux de vie ? », avec Benoît Eugène (rédacteur en chef de la revue Agone) et Alessi Dell’Umbria (auteur), à écouter et à regarder (12 juin 2008) • Radio Grenouille – « La culture au service de la gentrification », entretien avec Benoit Eugène, rédacteur en chef de la revue Agone et Bernard Mulliez, réalisateur du film Art security service, à écouter ici (juin 2008) Ce volumineux numéro de la revue Agone est consacré aux « Villes et résistances sociales ». Thierry Pouch L'Homme et la Société , n°170-171, mars 2009 Souvenirs sur Amiens Il nous plait de signaler, à la fin d’un gros et passionnant numéro double d’Agone consacré à l’urbanisme moderne [1] et ses évolutions (peut-être pourrait on parler d’involution ?) [2] E. [3] B. Site Pelloutier.net À Babord !

VILLES-MONDES IMAGINAIRES « BABEL » - Escale 1 - Ailleurs Du Zhenjun, "Independence of the Country Super tower", 2010 © Du Zhenjun Tour sans fin, symbole d'un capitalisme écrasant, ou « tour-monde » synonyme de multiplicité des langues et de diversité culturelle ? La tour de Babel est plus que jamais d'actualité... A chaque grand cycle de l’histoire où l’homme remet en question, voire doute de ses connaissances, Babel resurgit. « Babel la polyglotte est un trésor mondial de diversité, à préserver comme celle des espèces vivantes. Documentaire de Stéphane Bonnefoi Réalisation de Céline Ters - Prise de son et mixage Olivier Dupré La tour de Babel par Pieter Bruegel l'Ancien, 1563© Wikicommons Les premières traces de Babylone dateraient du second millénaire avant J-C. Une grandeur qui prendra fin avec son règne, selon la prophétie de la Bible : « Le lieu sera dévasté pour toujours pour qu’il soit désert à jamais ». Babel, la tour sans fin tutoie, entre documentaire et fiction, la folie des hommes. Avec Abed Azrié (auteur-compositeur-interprète),

Walter Benjamin, les valises en boîtes (d'archives) Le goût de l'écriture minuscule, micrographique, qu'on croyait le propre de Charlotte Brontë et de Robert Walser, semble avoir été un phénomène communicatif notamment dans l'Europe du début du XXè siècle. Ce fut en tout cas la pratique de Walter Benjamin (1892-1940), surtout à partir des années 1920, passionné du tout petit (son défi: tracer une centaine de lignes sur une seule feuille. Son modèle: deux grains de blés recouverts d'une prière Talmudique, au musée de Cluny) Ses archives exposées au Musée d'art et d'histoire du Judaïsme, un peu comme des valises en boîtes (pour inverser la problématique de Marcel Duchamp), manifestent ainsi ce penchant scriptural de pattes de mouche (1 à 7 mm), y compris dans ses carnets d'adresses, que même de bons yeux parviennent difficilement à déchiffrer. Ces archives ou plutôt cette archive, Walter Benjamin aura apporté un soin passionné, tant à son organisation, son classement, à son cataloguage qu'à ses réemplois et son devenir.

LE MAL DE MER L’amiral Nelson avait le mal de mer. Il y a des vieux marins qui n’embarquent jamais sans « louzou » contre le mal de mer. Il y a un nombre considérable de moyens préventifs et curatifs dont l’efficacité varie selon les individus. Avant : - La première précaution à prendre est de dormir une nuit à bord du bateau avant de prendre le largue. - Prévoir une première étape courte qui ne dépasse pas une douzaine d’heures et de préférence en vue des côtes. - Ne pas partir avec un estomac vide, mais plutôt après un repas solide. - Prévoir des aliments secs à grignoter en route : biscuits, biscottes, pain grillé, fruits secs, etc… et ne pas trop boire. Pendant : - Dès que le mal de mer se fait sentir, prendre la barre et naviguer si possible sans fixer le compas, le bateau ou les vagues. - Un petit coup de tafia (tout en en fumant une bonne pipe) peut souvent remettre les choses en place. - C’est trop tard, le mal de mer est installé : éviter de se refroidir (vêtements chauds) et essayer de dormir.

L’usine Martin Frères, une tuilerie fabrique de l’urbain » Marseille Cette balade avec Samia Chabani de l’association Ancrages croise l’histoire des tuiliers de Saint-André avec celle de la main-d’œuvre étrangère s’étant succédé sur le bassin de Séon. De l’émergence de l’industrie des tuiles, jusqu’à la fermeture des tuileries, cette balade déroule l’histoire de ces ouvriers venus d’Italie, d’Espagne, ou de Kabylie, employés par les tuileries du bassin de Séon. Autrefois placées au cœur d’un vaste dispositif urbain, qu’elles ont elles-mêmes participé à construire, les tuileries ont durablement marqué le territoire du bassin de Séon, qui comprend aujourd’hui les quartiers de Saint-André, Saint-Henri et l’Estaque, dans le 16e arrondissement de Marseille. L’exemple de la tuilerie Martin Frères, implantée au cours du XIXe siècle dans le village de Saint-André, sert de fil conducteur pour illustrer l’influence déterminante de la tuilerie sur l’urbanisation et l’organisation du territoire, ainsi que sur l’histoire et la vie de sa population.

Arenc : au matin des centres de rétention - Afriques 21 | Revue des alternatives africaines A partir des années 1960, la police enferme des étrangers en toute discrétion sur les quais marseillais d’Arenc, afin de les faire embarquer plus facilement dans un avion ou un bateau à destination de leur pays dit d’origine [2]. Lorsque ces activités sont découvertes en 1975, l’affaire de « la prison clandestine » fait grand bruit et une importante mobilisation met en accusation le gouvernement Jacques Chirac [3]alors en exercice. Mais la rétention administrative sera finalement légalisée par le ministre Christian Bonnet en 1980. Mohamed, celui par qui le scandale arriva Du 11 au 20 avril 1975, Mohamed Mohamed Cherif, un pêcheur d’origine marocaine en situation régulière, ne donne plus signe de vie à son entourage après avoir répondu à une convocation au service des étrangers de l’Hôtel de police de Marseille. « D’étranges mouvements de fourgons » Une prison pas si clandestine que ça La vie à Arenc : « Ni drame, ni mystère » ? Du secret à la banalisation

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