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Vitesse supraluminique

Vitesse supraluminique
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une vitesse supraluminique (superluminal en anglais) désigne une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière. Ce terme peut désigner plusieurs phénomènes (le dépassement de la vitesse de la lumière dans le vide ne crée de problèmes théoriques qu'à partir de la découverte de la relativité restreinte) : Historique[modifier | modifier le code] En l'an 50 avant notre ère, Lucrèce semble être le premier auteur à évoquer des vitesses supraluminiques pour des particules, suivant sa conception de la matière et de la lumière[3]. Galilée aurait essayé de mesurer la vitesse de la lumière, sans succès étant donné les moyens dont il disposait[4]. Diagramme de composition des vitesses relativistes. Dès 1907, Arnold Sommerfeld relevait la possibilité de vitesses de groupes supérieures à c dans la théorie maxwellienne de l'électromagnétisme. En physique des particules[modifier | modifier le code] Tachyons[modifier | modifier le code] . Galaxie NGC 4261. Related:  Sc. / Techno

Température absolue Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Absolu. On appelle température absolue une mesure de la température qui prend le zéro absolu des températures comme origine. K = 5/9 °Ra L'origine des températures absolues vaut par définition 0 K, soit -273,15 ℃ ou −459,67 °F. Histoire des sciences[modifier | modifier le code] Observations d'Amontons[modifier | modifier le code] En 1702, l'idée de zéro absolu a été proposée pour la première fois par Guillaume Amontons. Non seulement les observations d'Amontons conduisent à poser une température origine, mais les indications qu'il donne sur l'évolution de la pression lorsque varie la température permettent de calculer une valeur approximative du zéro absolu : Loi de Charles[modifier | modifier le code] Les expériences de Charles portent, comme celles d'Amontons, sur la relation entre pression et température d'un volume donné contenant une quantité donnée de gaz. où kB est la constante de Boltzmann.

Épisiotomie Épisiotomie médio-latérale. L'épisiotomie est un acte chirurgical consistant à ouvrir le périnée au moment de l'accouchement afin de laisser passer l'enfant. Cette incision a idéalement pour but de sectionner le muscle élévateur de l'anus. La pratique de l'épisiotomie est un geste prophylactique utilisé depuis le XVIIIe siècle et qui reste actuellement assez largement répandu, particulièrement en France, bien que son utilité soit très discutée. Les bénéfices supposés de ce geste sont discutés par la recherche scientifique depuis plusieurs décennies. Statistiques[modifier | modifier le code] Les taux d'épisiotomies sont d'environ 13 % au Royaume-Uni et moins de 6 % en Suède[2]. Les bénéfices anciennement espérés de l'épisiotomie[modifier | modifier le code] L'épisiotomie était censée prévenir des déchirures graves du périnée. De même, on pratiquait l'épisiotomie en espérant diminuer les incontinences urinaires ou fécales. Types d'épisiotomie[modifier | modifier le code] Portail de la médecine

Paroi de Bloch Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans un matériau ferromagnétique, une paroi de Bloch est une paroi séparant deux domaines de Weiss. Elle suit un profil de type soliton ( ) avec un renversement progressif et continu de l'orientation du spin ( ) qui reste dans un plan perpendiculaire à l'évolution en e (épaisseur)) en fonction de l'épaisseur. Elle se distingue de la paroi de Néel pour laquelle l'orientation du spin tourne dans un plan parallèle à la paroi. L'épaisseur d'une paroi de Bloch peut être définie de plusieurs façons. Portail de la physique

Haplogroupe R1b En génétique humaine, l'haplogroupe R1b (R-M343) est un haplogroupe du chromosome Y qui serait apparu il y a plus de 25 000 ans. Cet haplogroupe se compose de trois principaux sous-clades, R1b-M269, très fréquent en Europe de l'Ouest, R1b-V88 qui se retrouve surtout dans certaines parties de l'Afrique subsaharienne et au Moyen-Orient et R1b-M73 qui se rencontre en Asie du sud et de l'ouest. Ces sous-groupes partagent un ancêtre paternel commun qui aurait vécu il y a environ 15 000 ans. La fréquence la plus élevée de R1-M73 a été trouvée dans la République de Bachkirie (55 %). Aire de répartition de l'haplogroupe R1b en Europe Origine[modifier | modifier le code] L'âge de R1 a été estimé par Tatiana Karafet et al. (2008) entre 12 500 et 25 700 ans avant notre époque, et son apparition s'est probablement produite il y a environ 18 500 ans. Les restes humains les plus anciens porteurs de R1b se retrouvent dans les sites ou individus suivants : Dispersion en Europe[modifier | modifier le code]

Physique galactique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La physique galactique est la science de l'étude de la composition, de la formation et de la dynamique des galaxies et autres amas stellaires. Approche[modifier | modifier le code] La physique galactique fait intervenir des connaissances issues notamment de la dynamique, de la thermodynamique, de la physique stellaire et de la statistique. Compte tenu du nombre très grand de variables et du fait qu'un problème gravitationnel n'est déjà plus soluble de façon symbolique à partir de trois corps, la physique galactique a recours à la simulation sur ordinateur. Elle réutilise souvent pour cela des modèles (et des techniques) créés, au départ, pour modéliser le comportement des plasmas dans un Tokamak. Résultats[modifier | modifier le code] Spirales barrées[modifier | modifier le code] Portail de l’astronomie

Eugène Antoniadi Eugène AntoniadiΕυγένιος Αντωνιάδης Compléments Eugène Michel Antoniadi, de son nom de naissance Eugenios Mihail Antoniadis[2] (Ευγένιος Μιχαήλ Αντωνιάδης), aussi appelé Eugène Michael Antoniadi ou, de façon erronée, Eugène Marie Antoniadi, né le 1er mars 1870 à Constantinople et mort à 73 ans le 10 février 1944 à Paris, est un astronome français d'origine grecque. Biographie[modifier | modifier le code] Né dans une famille grecque de Constantinople (qui deviendra Istanbul en 1930), Eugène Antoniadi commence des études en architecture mais se passionne très vite pour l'astronomie ; il réalise des croquis de la voûte céleste particulièrement précis à l'aide d'une lunette de 75 mm de focale, puis d'une autre de 108 mm. En 1902, il se brouille avec Flammarion, quitte la Société astronomique de France, se rend en Angleterre, puis part en Turquie. En 1927, il est fait chevalier de la Légion d'honneur pour « services rendus à la France en période de guerre ». Écrits[modifier | modifier le code]

Dislocation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En science des matériaux, une dislocation est un défaut linéaire correspondant à une discontinuité dans l'organisation de la structure cristalline. Une dislocation peut être vue simplement comme un "quantum" de déformation élémentaire au sein d'un cristal possédant un champ de contrainte à longue distance. Elle est caractérisée par : la direction de sa ligne ;un vecteur appelé « vecteur de Burgers » dont la norme représente l'amplitude de la déformation qu'elle engendre. Les dislocations ont une importance capitale pour les propriétés physiques des matériaux cristallins : ce sont elles qui, en se déplaçant, propagent la déformation plastique. La dynamique des dislocations est la simulation numérique du mouvement des dislocations à une échelle micrométrique. Histoire d'un concept[modifier | modifier le code] Le paradoxe de la déformation[modifier | modifier le code] Essai de traction sur un monocristal L'énigme expliquée[modifier | modifier le code]

Loi de Metcalfe Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les liens dans un réseau de 2, 5 puis 12 nœuds. La loi de Metcalfe est une loi théorique et empirique de l'effet de réseau énoncée par Robert Metcalfe (fondateur de la société 3Com et à l'origine du protocole Ethernet). L’utilité d’un réseau est proportionnelle au carré du nombre de ses utilisateurs. Cette loi s'appliquerait sous l'hypothèse d'homogéneité des noeuds du réseau, pouvant être constitué d'agents ou d'objets. Explications[modifier | modifier le code] La loi de Metcalfe explique les effets de réseau liés aux technologies de l'information, applicable à des réseaux comme Internet, les systèmes de réseautage social et le World Wide Web. nœuds est , fonction équivalente à pour tendant vers l'infini. Applications[modifier | modifier le code] La Loi de Metcalfe dit simplement que plus il y a d'utilisateurs dans un réseau, plus ce réseau aura de la valeur. Critiques[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code]

Onde de choc Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une onde de choc est un type d'onde, mécanique ou d'une autre nature, associé à l'idée d'une transition brutale. Elle peut prendre la forme d'une vague de haute pression, et elle est alors souvent créée par une explosion ou un choc de forte intensité. Une définition problématique[modifier | modifier le code] Selon l’usage courant, un choc est une transition brutale, non progressive, sans intermédiaire. L’existence des chocs semble incompatible avec un principe de Leibniz : la Nature ne fait pas de sauts. Une onde de choc, c’est un champ où il y a une transition spatiale discontinue en mouvement. Dans le cas de la surface du lac, une onde de choc serait un mur d’eau qui se déplace (une sorte de raz de marée). Un solide est modélisé par deux corps rigides reliés par un ressort. Cela peut résulter d'une discontinuité temporelle de la vitesse en une zone, l'onde de choc résulte alors d'une collision. De tels chocs sont dits compressifs.

François Jacob François Jacob (avant 1965). François Jacob est un biologiste et médecin français, né le 17 juin 1920 à Nancy et mort le 20 avril 2013[1],[2] à Paris 14e[3]. En 1965, il est récompensé du prix Nobel de physiologie ou médecine[4]. Compagnon de la Libération par décret du 17 novembre 1945, il est chancelier de l'ordre d'octobre 2007 à octobre 2011. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et famille[modifier | modifier le code] Engagement durant la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code] Après la guerre, il termine ses études de médecine à Paris, où il soutient en 1947 une thèse consacrée aux propriétés de la tyrothricine[9], un antibiotique à usage local qui avait été isolé dès 1939 par René Dubos, et qui fut le premier antibiotique commercialisé[10]. Les honneurs militaires lui sont rendus le 24 avril 2013 dans la cour d'honneur des Invalides, en présence du président de la République. Carrière scientifique[modifier | modifier le code] Œuvres[modifier | modifier le code]

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