
Banquise de l'Arctique: fonte beaucoup plus rapide que prévu | Charles Côté | Changements climatiques En effet, le GIEC, le Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat, devra revoir ses prévisions sur la fonte de la banquise dans l'océan Arctique. Cette semaine, la diminution du couvert de glace a fracassé son record précédent, établi en 2007. Alors que l'automne s'amorce, il ne reste plus que 3,4 millions de kilomètres carrés de glace sur l'océan Arctique. C'est la moitié moins que la moyenne des années 1979-2000, précise Walt Meier, du National Snow and Ice Data Center (NSIDC), le laboratoire américain de surveillance de la banquise, rattaché à la NASA et à l'Université du Colorado à Boulder. Ce laboratoire collige les données satellites depuis 1979. Dès 2010, M. Dans l'Arctique, on le sait depuis longtemps, le réchauffement s'accélère. Au-delà des chiffres, l'Arctique d'aujourd'hui est méconnaissable, selon M. Cette perte de glace dure et épaisse est encore plus significative que le recul de la superficie glacée, selon M. M. Et l'année 2012 est loin de lui donner tort.
Dégel de l'Arctique Faribanks, Alaska – À l’autre extrémité du spectre polaire, on retrouve les glaciers. Ces monstres, dont certains sont grands comme l’île du Prince-Édouard, parlent aussi du réchauffement. Ils sont en retraite pratiquement partout dans le monde. C’est ce qu’a constaté Anthony Arendt, du Geological Institute à Fairbanks, en Alaska. Ce Canadien d’origine avait travaillé auparavant sur les glaciers du Haut Arctique canadien et des Rocheuses. « Qu’un glacier grandisse ou rapetisse dépend de la quantité de neige qu’il reçoit pendant l’hiver et de la température pendant l’été. En Alaska, on a utilisé une caméra montée sous un avion pour mesurer le relief des glaciers. À peine une centaine de glaciers sont suivis sur une base régulière, parmi les quelque 200 000 glaciers de la planète. Bien sûr, ce n’est pas la même chose en Alaska. Journaliste : Mario Masson Réalisatrice : Jeannita Richard Adaptation pour Internet : Karine Boucher et Caroline Paulhus Correction : Josée Bilodeau
Fonte de glace record en Arctique La fonte des glaces dans l’Arctique s’accélère Alors que les ours polaires pâtissent déjà depuis des années des bouleversements climatiques, la glace en Arctique aurait fondu encore plus vite cette année, affirment National Snow, le gouvernement des États-Unis et l’Ice Data Centre (NSIDC). Le diagnostic n’est pas réjouissant pour l’état de la glace dans l’Arctique. Effectuées par des chercheurs de l’Université de Washington, les observations par satellite montrent en effet que la banquise, qui se régénère naturellement chaque année, couvre… 508 800 kilomètres carrés de moins cette semaine de juin par rapport à celle de l’année dernière, soit un peu moins la superficie de la France (!) Le réchauffement climatique Le mois de juin 2012 est à cet égard le pire depuis 1979 et le début des relevés de données. Les récents taux de perte de glace seraient également compris entre 100 000 et 150 000 kilomètres carrés par jour, ce qui est plus du double du taux de climatologique.
Greenpeace lance "Save the Artic" Greenpeace surveille l’Arctique Depuis des années déjà, l’Arctique est menacé par le réchauffement climatique. Cette région se situant au pôle Nord se réchauffe, fond et disparait peu à peu avec la biodiversité qu’elle abrite. Au cours des trente dernières années, la banquise de l’Arctique a perdu un tiers de sa surface. Les activités humaines ne font pas bon ménage avec l’environnement. D’ici à 2030, elle pourrait complètement disparaître, a expliqué l’association écologique Greenpeace qui lance sa campagne « Save the Arctic ». La colonisation sans frontièresL’Arctic Sunrise et l’Esperanza, deux bateaux de Greenpeace, vont justement pouvoir être les témoins des mutations qu’a subit l’Arctique ces dernières années. Les grandes compagnies pétrolières ont déjà engagé leur argent dans le forage de cette zone restée éloignée des activités polluantes pendant longtemps. Crédits photos : Pierre Gleizes / Greenpeace
L'Arctique fond plus vite que prévu L’Arctique est plus sensible que prévu aux changements climatiques selon un récent rapport. Cliquer sur la photo pour agrandir Un récent rapport présenté début mai à Copenhague par l’AMAP (Arctic Monitoring and Assessment Programme) lors de la conférence intitulée The Artic as a Messenger for Global Processes – Climate Change and Pollution enfonce le clou sur les changements rapides subis par tout l’écosystème de cette région polaire et plus particulièrement par la neige et le pergélisol. Le rapport fait le bilan des dernières recherches scientifiques effectuées sur la couverture neigeuse et la fonte du pergélisol dans l’Arctique et les nouvelles ne sont pas bonnes du tout. On sait que les pôles, et plus spécifiquement l’Arctique, subissent de plein fouet les effets du réchauffement climatique dû principalement aux émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique. On peut télécharger en format PDF les résumés des articles présentés lors de cette conférence en cliquant sur ce lien
L'Arctique fond à un rythme alarmant, selon les experts | Michael Casey | Environnement Dans un rapport publié mercredi dans le cadre des discussions internationales sur le climat à Doha, au Qatar, l'OMM indique que la fonte des glaces de l'Arctique n'est que l'un des phénomènes climatiques extrêmes qui ont frappé la planète en 2012. Au cours de l'année, des épisodes de grave sécheresse ont touché près des deux tiers du territoire américain, ainsi que l'ouest de la Russie et le sud de l'Europe. Des inondations dévastatrices ont frappé l'Afrique de l'Ouest, tandis que des vagues de chaleur intense se sont abattues sur une grande partie de l'hémisphère nord. Mais c'est la fonte des glaces de l'Arctique qui domine le rapport annuel sur le climat. De mars à septembre, la Terre a perdu 11,83 millions de kilomètres carrés de couche de glace, soit une superficie plus grande que le territoire des États-Unis, selon l'organisation. «Nous sommes encore dans un processus d'industrialisation.
La banquise arctique pourrait complètement disparaître d'ici à quatre ans La fonte des glaces de mer du pôle Nord s'accélère au point qu'elles pourraient avoir totalement disparu, en été, entre 2015 et 2016, selon Peter Wadhams, de l'université de Cambridge. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric La fonte de la banquise arctique s'accélère au point qu'elle pourrait avoir totalement disparu en été d'ici à quatre ans. C'est la mise en garde de l'un des plus grands spécialistes du sujet, Peter Wadhams, dans le Guardian, lundi 17 septembre, alors que la superficie des glaces de mer de l'hémisphère Nord est sur le point d'atteindre son plus bas historique. Wadhams, qui dirige le département de physique de l'océan polaire à l'université de Cambridge, en Angleterre, a passé de nombreuses années à recueillir des données sur l'épaisseur de la glace grâce aux mesures de sous-marins parcourant l'océan Arctique. "UNE CATASTROPHE MONDIALE" en 2015 OU 2016 Peter Wadhams appelle alors à "des mesures urgentes" pour limiter l'augmentation des températures.
La fonte des glaciers se poursuit à grande vitesse | Climat Les derniers chiffres concernant plus de 80 glaciers confirment la tendance à la fonte constatée depuis près de 30 ans. Au cours de cette période, les glaciers qui ont été observés sur le long terme (30 glaciers dans neuf régions montagneuses du monde) ont perdu près de 11m Eq-e, soit près de 12m de glace. Entre 1980 et 1999, la glace a perdu en moyenne 30cm par an en épaisseur, mais cette valeur est passée à près de 70cm par an après 2000. Selon Michael Zemp, glaciologue et collaborateur du WGMS, la perte de glace en 2007 n'a pas été aussi importante qu'en 2006 mais il y a de grosses différences entre les massifs. Dans les Alpes européennes, la perte a atteint 1,8m au Hintereisferner (Autriche) et 2,2m au Sonnblickkess (Autriche), 2,5m au glacier de Sarennes (France) et même 2,8m au glacier de Caresèr (Italie). En Amérique du Sud, les bilans ont tous été négatifs, de -0,1m au Echaurren Norte (Chili) à -2,2 m au Ritacuba Negro (Colombie).