Intelligences multiples à l'école
La théorie des intelligences multiples (IM) est une théorie psychologique développée par Howard Gardner en 1983 qui s'éloigne de la représentation classique unifiée du concept d'intelligence. Les 7 formes d'intelligence Gardner distingue dans son ouvrage "Frames of Mind" sept formes d'intelligence qu'il illustre par une courte biographie d'une importante personnalité : L'intelligence musicaleL'intelligence kinesthésiqueL'intelligence logico-mathématiqueL'intelligence langagièreL'intelligence spatialeL'intelligence interpersonnelleL'intelligence intrapersonnelle Depuis la publication en 1983 de cette théorie et sa reprise par un certain nombre de chercheurs, on dénombre maintenant 8 intelligences avec l'ajout de "l'intelligence naturaliste". Les applications pédagogiques La théorie des IM a été francisée et médiatisée par Bruno Hourst, enseignant et chercheur en pédagogies nouvelles. Sources Éduscol. « La théorie des Intelligences multiples d’Howard Gardner ».
Histoire
Intelligences multiples en maternelle et primaire
La théorie des Intelligences multiples d'Howard Gardner La notion d' « Intelligences multiples » a été proposée par un professeur de l'Université de Harvard, Howard Gardner, en 1983 dans son livre Frames of Minds : the Theory of Multiple Intelligence. Il suggère que chaque individu dispose de plusieurs types d'intelligences, pour lesquelles il a naturellement une plus ou moins grande compétence. Sa théorie a été reprise par de nombreux chercheurs et on distingue aujourd'hui huit principales formes d'intelligences : L'intelligence corporelle / kinesthésique C'est la capacité à utiliser son corps d'une manière fine et élaborée, à s'exprimer à travers le mouvement, à être habile avec les objets. L'intelligence interpersonnelle C'est la capacité d'entrer en relation avec les autres. L'utilisation de la théorie des Intelligences multiples ne vise pas, bien sûr, à classifier les individus selon un seul type d'intelligence et à les enfermer dans des catégories et exclusives. Mise en œuvre
Les sciences cognitives en France
1Par quels processus institutionnels les sciences cognitives se sont-elles structurées en France ? Dans les années 1980, les chercheurs qui se réclamaient de ce domaine expliquaient qu’ils tentaient de regrouper différentes disciplines (intelligence artificielle (IA), neurosciences, psychologie, linguistique, philosophie…) pour analyser les processus impliqués dans la formation et l’exploitation des connaissances. Intéressés par l’étude du fonctionnement de la pensée, ils cherchaient à décrire, expliquer, simuler les fonctions cognitives telles que le langage, le raisonnement, la perception, la compréhension, la mémoire ou l’apprentissage. Ce type d’intérêt les a conduits à proposer différentes théories de l’esprit adoptant deux grandes orientations. Pour les uns, l’hypothèse de base est que la pensée opère selon un processus de traitement de l’information et les fonctions cognitives sont assimilées à des opérations logiques. Première initiative : le CNRS La place des neurosciences
Théorie des intelligences multiples
une puissance intellectuelle pouvant se mesurer sur une échelle numérique. Les Intelligences multiples. Pour changer l'école : la prise en compte des différentes formes d'intelligence est sorti aux États-Unis dix ans après la première formulation de la théorie des intelligences multiples. Il s'agissait de présenter cette théorie sous une forme accessible aux praticiens et de faire le point sur les innovations pédagogiques qu'elle a inspirées dans les écoles nord- américaines. L'organisation de l'ouvrage Le livre est organisé en quatre parties. Cadre théorique de la définition de l'intelligence Le résumé de la théorie des intelligences multiples présenté dans cet ouvrage est relativement bref et recommande au lecteur de se référer à la présentation originale de 1983. une valeur dans un contexte culturel ou collectif précis ». Différents critères sont retenus pour identifier chaque forme d'intelligence. 172 Revue Française de Pédagogie, n° 122, janvier-fevrier-mars 1998
Schème de Vergnaud
La structure de l’intelligence. Facteur g ou pas facteur g ?
Cet article complète le dossier sur le QI publié dans le n° 289 de SPS. Intelligent : se dit d’une personne convaincue que je suis intelligent. Émile Ducôté Un débat pérenne lié à l’intelligence est celui de sa structure : l’intelligence est-elle unidimensionnelle (auquel cas on peut la mesurer par une valeur numérique unique) ou, au contraire, multidimensionnelle (dans ce cas, il faudra la décomposer en capacités plus précises). Pour comprendre que ce qui divise la communauté scientifique n’est pas aussi fondamental qu’il y paraît, il nous faut faire un saut en arrière, à la naissance de cette question. Le facteur g Avant Spearman, une bonne partie des psychologues scientifiques considéraient comme impensable de s’occuper de mesurer autre chose que la perception sensorielle (seuils de détection, vitesse de discrimination…). Le facteur g comme moyenne Les différentes épreuves que Spearman a fait passer aux élèves donnent, chacune, une note. Quelques défauts bien embêtants Variation expliquée
Critique de la psychologie cognitive
Intelligence ou intelligences
Réflexion générale: « Pourquoi l'échec affecte autant l'estime de soi et pourquoi les individus ont tellement besoin de protéger leur estime de soi quand ils échouent? Intellect, beauté... Une des pistes de réflexion actuelle suppose une survalorisation de l'intelligence dans la société. Ce n'est pas parce qu'on parle bien qu'on est intelligent! I. Les modèles de l'intelligence sont basés sur les modèles cognitifs au sens large. • L'évaluation des fonctions intellectuelles repose sur une théorie de l'intelligence: - Il n'existe pas de définition abstraite de l'intelligence - L'intelligence c'est mettre en pratique des capacités adaptatives qui résultent d'aptitudes (Thurnstone) - Ces aptitudes représentent l'efficacité fonctionnelle de différents processus cognitifs (exemple: degré de perception, ou d'attention) • Les modèles classiques de l'intelligence sont donc des modèles de l'efficience intellectuelle. - Factoriels: Car ils décrivent l'intelligence comme une mosaïque d'aptitudes. II. IV.
Piaget, Vygotski, Freinet... tous coupables ?
Avant toute chose, il faut s’entendre sur le sens des mots. Outre son acception particulière en histoire de l’art, le terme « constructivisme » recouvre au moins deux théories extrêmement différentes, selon que l’on se situe dans le champ de la psychologie et de la pédagogie d’une part, de la philosophie, de l’épistémologie et parfois de la sociologie d’autre part. Les deux sens du mot « constructivisme » En pédagogie, le constructivisme désigne un ensemble de conceptions issues notamment des travaux du psychologue suisse Piaget (1896-1980) et, davantage sans doute, du Russe Vygotski (1896-1934). Pour désigner l’héritage de ce dernier, on parle parfois de « socio-constructivisme », parce qu’il mettait davantage l’accent sur l’importance des relations sociales de l’enfant (avec son environnement, ses condisciples, ses professeurs) que sur le développement autonome de son intelligence. Un renversement des buts et des moyens Mais revenons à nos moutons de l’approche par compétences.
Il me semble important de situer la notion d’intelligence dans l’histoire des sciences cognitives pour montrer entre autre que la théorie des intelligences multiples n’est pas une révolution en soi, mais plutôt une étape supplémentaire de cette histoire qui s’écrit dans le temps au gré des découvertes. by cyrille_baud Dec 21