Eco-communication - Définition du greenwashing
L'ADEME et l'ARPP (Autorité de Régulation des Professionnels de la Publicité, ancien BVP) collaborent depuis 2006 afin d'évaluer le respect de la loi et de la déontologie professionnelle concernant l'utilisation de l'argument écologique et de l'argument développement durable. Ces études ont permis à l'ARPP de mettre en œuvre divers projets (sensibilisation, effort d'autodiscipline, intégration d'ONG environnementales...) pour améliorer progressivement la pertinence du discours publicitaire en matière de protection de l’environnement. En savoir plus sur l'ARPP Dans ce 6ème Rapport d’études « Publicité & Environnement » - Bilan 2012 publié fin novembre 2013, 92% des publicités sur les 11 297 étudiées en 2012, sont conformes aux recommandations déontologiques en matière de développement durable de l’ARPP. Ce taux de conformité est le meilleur atteint en 6 ans. > Lire le communiqué de presse > Lire le communiqué de presse - La publicité fait-elle un bon usage des arguments environnementaux ?
La pub Areva, com' maladroite ou "greenwashing" calculé ?
Les riverains choqués par la dernière campagne de pub d’Areva ne sont pas les seuls. Cinq plaintes ont été déposées devant le jury de déontologie publicitaire. Quelles chances ont-elles d’aboutir à l’interdiction du spot lancé le 5 janvier ? Le clip célébrant les dix ans du groupe avait été validé par l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP). Les plaignants dénoncent un « greenwashing » (ou écoblanchiment, tentative de donner une image écologique d’une entreprise), voire une « désinformation » du public. Pour Stéphane Martin, directeur de l’ARPP : « Cette campagne a été validée car jugée conforme aux recommandations développement durable faites aux annonceurs. Chez Areva, on « aurait été étonnés par l’absence de plainte. « La publicité d’Areva suggère que le nucléaire est écolo » L’un des plaignants, Arnaud Gossement, spécialiste en droit de l’environnement, explique ses motivations : Frise chronologique de l’énergie extraite du making of de la pub d’Areva
Quand McDo devient écolo ou l'art du «greenwashing»
Le changement de logo de McDonald's (capture d'écran Dailymotion - decideurstv - cc) Du même auteur J'ai (re)commencé à parler de décroissance, et je prépare un (très) long billet pour tenter d'expliquer où en sont les organisations politiques qui s'en réclament, quelles sont leurs idées, et comment elles comptent les mettre en œuvre. En attendant, la précampagne présidentielle est déjà lancée, et cette semaine a vu la déclaration hypermédiatisée de la candidature de Nicolas Bertrand Hulot, déjà quasiment assuré de représenter les Verts, et qui va devoir s'employer à faire oublier son lourd passé d'hélicologiste sponsorisé par les multinationales, et notamment par l'industrie nucléaire.
Écoblanchiment, greenwashing, la publicité qui abuse de l'écologie
L'écoblanchiment, ou greenwashing en anglais, est l'utilisation abusive ou mensongère de l'argument écologique ou du développement durable dans la publicité, pour une marque, un produit ou une entreprise. Ces dernières années, la protection de l'environnement et le développement durable représentent les préoccupations prioritaires des français : de nombreuses entreprises et annonceurs ont décidé de surfer sur cette vague verte pour en faire un axe de communication. Les publicitaires ont bien compris l'engouement des consommateurs pour les produits qui respectent l'environnement et certains se sont précipités sur cette opportunité sans scrupules. Ils ont mis en avant dans leur communication des vertus écologiques de produits inexistantes, de faux labels environnementaux, ou ont ouvertement induit en erreur et trompé les consommateurs sur la véritable plus-value environnementale de l'entreprise, la marque ou le produit.
Ne confondons pas « greenwashing » et communication
La communication relative à l’engagement d’organisations pour le développement durable est souvent mise en cause et systématiquement mise en doute. On entend souvent le terme de « greenwashing » pour qualifier l’engagement d’une entreprise, souvent à juste titre, mais aussi parfois pour démontrer sa vigilance et sous-tendre la supériorité de sa vision et de son propre engagement. Si cette vigilance est louable d’un côté, puisqu’elle évite la multiplication des dérives, elle ne doit pas enfermer la communication des organisations dans un rapport duel entre ce qui est du « greenwashing » et ce qui n’en est pas et résumer la communication à la seule valorisation honnête ou non d’un engagement. En effet, la communication n’est pas qu’un simple moyen de valoriser son engagement, elle fait partie intégrante du dispositif de l’engagement d’une organisation pour faire savoir, sensibiliser le public au changement et l’encourager – ainsi que tous les autres acteurs – à agir.
Greenwashing « Communication Corporate & Développement Durable
Le « Greenwashing » est un terme anglophone qui peut être traduit par « verdissement d’image ». Il fait référence à l’éco-blanchiment auquel se livrent les entreprises, en communiquant, de façon mensongère, sur la performance environnementale de leur marque ou de leurs produits. "Le terme Greenwashing est utilisé par les groupes de pression environnementaux pour désigner les efforts de communication des entreprises sur leurs avancées en termes de développement durable, avancées qui ne s’accompagnent pas de véritables actions pour l’environnement. A la notion de Greenwashing est opposée celle de publicité éthique. Le terme Greenwashing trouve son origine dans la contraction des mots green, vert et brainwashing, ou lavage de cerveau. Le terme Greenwashing a été employé pour la première fois suite à un article paru dans la revue Mother Jones au début des années 1990 ." Source : Publicitaires Eco-Socio-Innovants Pour plus d’informations :
Pourquoi les entreprises ont-elles besoin de valeurs ? - JDN M?dia
Quelles valeurs sont aujourd'hui le plus fréquemment mises en avant par les entreprises ? La qualité, l'innovation, la proximité, la tradition, l'intégrité... ? Une étude livre des éléments de réponse. S'il est bien un sujet qui s'invite régulièrement lorsque l'on parle de la culture d'une entreprise c'est bien le sujet des valeurs. Le tout nouvel Index International des Valeurs Corporate que nous avons réalisé chez Wellcom, établit une photographie des valeurs retenues par près de quatre mille entreprises dans onze pays, en Europe, en Inde et aux Etats-Unis. Les résultats de cette étude permettent d'identifier une liste de valeurs pilotes, elles-mêmes regroupées en huit familles de valeurs. Donner du sens, parce qu'au delà de sa mission première (produire des biens ou fournir des services) une entreprise, pour réussir et se développer, a besoin d'être appréciée par ses différentes parties prenantes.