
"Osons la bio" ! Osons l'agriculture bio : c'est le message que cherche à faire passer auprès des candidats à l'élection présidentielle, la Fédération nationale de l'agriculture (Fnab), Terre de lien et Bio Consom'acteurs. Ces 3 associations invitent les citoyens à signer une pétition en ligne. " Nous, producteurs, consommateurs et citoyens, parce que nous considérons que l' agriculture bio est écologiquement, socialement et économiquement, une des solutions prioritaires pour l'avenir, nous demandons aux candidats à l'élection présidentielle de 2012 de s'engager à soutenir avec force le développement de la bio par des mesures financières, fiscales et d'accompagnements techniques " déclare le collectif. Résultats insuffisants en agriculture bio Alors que le Grenelle de l'environnement fixe clairement un objectif de 6% de la surface agricole utile (SAU) en bio pour 2012 et 20% en 2020, " Osons la bio" déplore que ces objectifs ne soient pas atteints. Objectif 20 % de terres bio en 2020 Célia Garcin
Le lobby OGM démarche les politiques L'AFP vient de faire une révélation détonante. Des géants de l'agroalimentaire cherchent à enrôler des personnalités pour peser sur le processus de décision européen en faveur des OGM et ainsi obtenir des autorisations de culture. La méthode employée est très controversée... En effet, la célèbre agence de presse est parvenue à se procurer un email, daté du 5 octobre, dans lequel EuropaBio, l'association qui derrière un bien joli nom représente les intérêts de Monsanto, de BASF et des autres grands groupes du secteur en Europe, indique que plusieurs personnalités du monde ont "manifesté leur intérêt" à devenir "ambassadeurs" de la cause des OGM. On apprend également dans cette lettre que l'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, et le journaliste écologiste britannique Mark Lynas auraient également manifesté leur attention de se joindre à eux afin d'"aider l'Europe à revoir sa position sur les cultures d'OGM". Aucune rétribution financière mais des frais couverts Célia Garcin
Pétition osons la bio ! Livret A : comment Sarkozy veut éviter d’annoncer des mauvaises nouvelles entre les deux tours Placement préféré des Français (oui, mes articles peuvent aussi commencer comme un reportage d’Enquête Exclusive sur M6), le Livret A revient sur le devant de la scène après les affirmations du gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, vendredi matin chez Jean-Pierre Elkabach sur Europe 1, selon lesquelles son taux d’intérêt n’allait pas être révisé à la hausse au 1er février. Pourtant, depuis 2008, sous l’impulsion du gouvernement Raffarin, un mécanisme automatique de révision du taux du livret A comportant une formule mathématique censée éviter toute intervention politique a été mis en place. Celui-ci prévoit que quatre fois par an, le 15 janvier, le 15 avril, le 15 juillet et le 15 octobre, la Banque de France revoit le taux selon la formule officielle, pour une application le premier jour du mois suivant. Évidemment, s’il n’y a pas lieu de modifier le taux, celui-ci reste inchangé. Photo Financial Times
7 mars, les candidat(e)s passent leur grand oral féministe "80 propositions qui ne coûtent pas 80 milliards" Aujourd'hui, dans toutes les bonnes librairies, vous pourrez vous procurer un livre collectif dirigé par Patrick Weil, "80 propositions qui ne coûtent pas 80 milliards" (Grasset, 336 p. 20 €). Un cinquantaine de personnes (économistes, sociologues, historiens, juristes, journalistes: oui, il y a du Quatremer dedans) ont participé à cet ouvrage, fruit du travai du Club du 6 mai créé en 2009. Libération y a consacré sa "une" hier (lire l'interview de Patrick Weil ici). L'idée? Un site internet, ici, a été créé afin de chacun puisse contribuer au débat.