
Jean-Pierre Pernaut journaliste avant-gardiste Tenter de caviarder une information sur Wikipédia, ça ne sert à rien. Il se trouvera forcément quelqu'un pour le remarquer, et remettre en ligne ce qui avait été censuré. Il existe même des robots pour cela. Jean-Pierre Pernaut n’est pas un présentateur populiste, mais un journaliste “avant-gardiste“. Le 1er février 2007, entre 11h46 et 12h06, une petite main de TF1 modifie 9 fois la fiche Wikipédia de Patrick Poivre d’Arvor. Liste des modifications sur la page Wikipédia de PPDA le 1er février 2007 : en vert, le nombre de caractères rajoutés, en rouge, ceux qui ont été effacés. Le 26 février, quelqu’un, à TF1, caviarde la fiche Wikipédia de Nathalie Marquay, pour effacer le passage évoquant l’idylle présumée de l’ex-miss France -et compagne de Jean-Pierre Pernaut- avec Daniel Ducruet -l’ancien mari de Stéphanie de Monaco- lors de leur participation à la Ferme Célébrités, une émission de télé-réalité de TF1, et le fait que cela aurait remis leur projet de mariage en question.
Multimédia + commentaires (En contact - VTC Get lucky) Le mardi 17 juin, Allocab, premier site de réservation de VTC (véhicules de tourisme avec chauffeur), annonçait dans un communiqué de presse une nouvelle qui a fait date dans l’univers du service client : pour la première fois, une de ces stars de la nouvelle économie, un de ces « nouveaux » concurrents des taxis proposait, outre son système de réservation par internet ou par l’application mobile, une alternative téléphonique. Cette délicate attention à l’endroit des consommateurs plus habitués aux canaux de communication traditionnels est-elle un succès ? Nous avons testé l’ « expérience client » chez Allocab. Jour J-1 : « Get Lucky » Le moins qu’on puisse dire, c’est que la nouvelle a vite fait le tour de sa clientèle. Jour J : Une commande sans coutures Le jeudi 19 juin, nous avons donc réitéré notre appel. Les plâtres ont-ils donc été essuyés ? Joint directement, le chauffeur, au demeurant très aimable, ne connaît pas la procédure ni les tarifs de cette pénalité. Bonne idée. « 4.4.
Transmédia : quelles conséquences pour les médias ? (2/2) Autour de nous, les écrans se sont multipliés ces dernières années. De leur côté, les contenus d'information sont priés de suivre le rythme: sous l'influence de ce qu'on appelle le « transmédia », de nouvelles manières de penser et de produire l'info apparaissent. Organisé par Cap Digital en partenariat avec Sofrecom et IMCA à Paris, le 28 septembre dernier, le premier atelier du think-tank « Think Transmédia » était l'occasion de faire le point sur ces grandes évolutions avec des acteurs des médias. Hier, nous écoutions ainsi des experts nous expliquer les attentes de l'Homo numericus en matière d'info. Aujourd'hui, nous revenons sur le débat de la fin de l'atelier, au cours duquel des professionnels des médias ont témoigné de l'irruption du transmédia dans leur univers de travail : comment les écrans multiples transforment-ils les métiers de l'information ? Quelles sont les stratégies à adopter pour y faire face ? > Phase 1 : la fusion du web et du papier, au service de l'instantané
“Si on décide de ne pas bouger, là on est mort” Michel Françaix en 2009 par Richard Ying (ccbyncsa) édité par Owni Un mois après la publication par Owni du rapport de Michel Françaix, sur les aides à la presse pour la Commission des affaires culturelles et le projet de loi de finances 2013, le rapporteur a accepté de répondre à quelques questions. Sur le rapport mais aussi sur le point de vue qu’il a de l’état de la presse en France. Entretien sur fond d’assertion : si la presse n’évolue pas, elle meurt. Ce rapport-là, le 3ème, est le plus médiatisé. Michel Françaix Celui qui se décrit comme fils de saltimbanque et neveu de saltimbanque a fait grincer des dents à plus d’un patron de presse. Depuis cette période, il reste sur ce sujet de prédilection. ”Quand vous êtes dans l’opposition, vous vous y intéressez pour faire des envolées lyriques à deux heures du matin mais vous savez que ça ne sert à rien. Maintenant à mon âge je sais comment les choses se passent : le soufflé peut totalement retomber. Et la PQR ? La presse prend cher
"Le papier n’est plus la priorité de Libération" “Libération” était au bord de la faillite il y a encore quelques mois. Est-ce qu’aujourd’hui le journal est sauvé après l’investissement de 18 millions d’euros de la part de nouveaux actionnaires ? Libération est dans la capacité d’être sauvé. L’argent devrait permettre d’apurer le passif, de financer une clause de cession et d’avoir les moyens à court ou moyen termes d’investir. Quelle est votre mission à la tête de “Libération” ? Ma mission est de réfléchir avec Laurent Joffrin et l’ensemble des services afin de développer Libération sur l’ensemble des supports. Joffrin n’est pas réputé pour être “Web-friendly” ; la cohabitation ne risque-t-elle pas d’être un peu difficile ? On n’aurait pas pu imposer à Laurent quelqu’un avec qui il n’aurait pas eu envie de travailler. Trouvez-vous que le journal a changé depuis votre départ en 2006 ? Libération n’a pas changé dans le sens où le journal n’a jamais eu les capacités de se développer sur Internet. Il y a deux choix. Si, bien évidemment.
Des livres aux navigateurs : des liens pour faire des ponts A l'occasion de la 4e édition de la conférence Books in Browsers (les livres dans les navigateurs) (que vous pouvez suivre en direct en vidéo et via Twitter #bib12, Ricky Wong (blog @kinwong) le fondateur de Mobnotate est devenu un service qui génère des liens entre des livres. Il utilise les techniques de l'apprentissage automatique (Wikipédia) pour tenter d'extraire des sujets des passages d'un livre et les comparer à d'autres. L'idée est de vous permettre, depuis le chapitre ou le paragraphe que vous lisez, de vous dire si un autre livre parle des mêmes sujets (pour pouvoir s'y référer ou les comparer). Image : à gauche l'extrait de la bio de Steve Jobs, à droite un commentaire automatisé issu du livre de Wozniak par comparaison de mots clefs. C'est bien sûr encore très imparfait. Lier les livres aux livres, lier les livres au web... Il n'empêche, le service semble prometteur et différent de ceux que l'on voit passer habituellement (qui sont souvent clonés les uns sur les autres).
Print-Web : match nul "Le Monde" papier ou "Le Monde" en ligne ? Question existentielle que se pose votre journal... Mais aussi ses lecteurs, a constaté le médiateur. Question moins binaire qu'il y paraît. Tout est affaire de cohabitation. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pascal Galinier «Il n'y a rien de plus "extraordinaire" que de lire Le Monde à la terrasse d'un café sous les yeux ébahis des garçons de café. Question shakespearienne, disions-nous, qui nous a valu en tout et pour tout quatre réponses de lecteurs : deux courriels et deux commentaires en ligne. Des échanges restreints donc, mais parfois musclés. "Je pense effectivement que le Web est l'avenir des quotidiens", dit en termes plus posés (mais pas moins tranchés) le Déodatien Flavien "Fawkes". "Vieux" d'aujourd'hui, si l'on ose dire, Philippe Saint Hilaire, de Paris, se veut "patient et tolérant". Discuter, débattre, échanger Finie l'ère de "la presse à sens unique", dont les lecteurs attendent "d'être "juste" informés", juge Flavien "Fawkes".
Comment Facebook est en train de dévorer les médias, menaçant leur survie Pendant un instant, imaginez que vous êtes le propriétaire d'un site Internet. Vous vendez des publicités sur ce site, ce qui fait que plus de gens le visitent, plus vous gagnez de l'argent. Si plus personne n'en vient à consulter votre site, vous devrez soit trouver un nouveau modèle économique, soit un nouveau boulot. (Dans le cas de Slate, cela ne demande pas beaucoup d'imagination). Au temps jadis, les gens arrivaient directement sur votre site, en tapant laborieusement son url –appelons-la votresite.com. Puis, des moteurs de recherche comme Google et des agrégateurs comme Google Actualités sont arrivés, et une partie de vos lecteurs se sont mis à chercher leurs informations là-bas plutôt que de mettre en favoris un tas de sites individuels comme le vôtre. L'équivalent francçais, ce 19 janvier 2015, pourrait être un titre concernant la météo, et plus précisément la neige Il y a quelques années, le jeu a encore changé. Mais le jeu est encore sur le point de changer.
La sérendipité, enjeu majeur des services numériques de contenus Après la curation, un autre mot étrange fait florès sur Internet : la sérendipité. Il désigne le fait de trouver par hasard quelque chose d’intéressant, sans que cette chose ait été l’objet de la recherche au départ. Forgé par Horacio Walpole dès 1754 pour caractériser les trouvailles scientifiques faites par hasard, le concept de serendipity a été francisé en sérendipité. On peut aussi le rapprocher du qualificatif « fortuit ». Ce mot curieux vient du nom donné au Sri Lanka par les Perses, Serendip. Un conte narre l’histoire de 3 princes issus de cette île qui résolvent une longue série d’énigmes. Mais quel lien avec Internet me direz-vous ? Si l’usage du mot “sérendipité” était limité jusqu’à peu, il décrit parfaitement ce qu’apporte Internet en tant qu’outil d’apprentissage et de passe temps. - les hyperliens permettent par définition de rebondir de page en page, d’autant plus s’ils sont contextualisés (Google Adwords ou Wikipedia par exemple).
Twitter se gondole, Google se désole - Réseaux sociaux / Humour Il pleut à tout rompre et vous vous exclamez : « Quelle belle journée ! » Vous venez donc de faire de l’ironie, tout le monde vous a compris, vous n’appréciez pas ce temps pluvieux. Mais votre ironie peut se retrouver bousculée par le sarcasme de votre voisin : « J’adore ce temps gris et pluvieux qui nous rend si fréquemment malades. » Lui vient d’être sarcastique et c’est difficile à comprendre. Mais quel est le fond de sa pensée ? Car à l’inverse de l’ironie, qui consiste à dire le contraire de ce que l’on pense en faisant comprendre que l’on pense le contraire de ce que l’on dit, le sarcasme est plus difficile à déceler. En effet, être sarcastique c’est dire le contraire de ce que l’on pense, sans montrer qu’on pense le contraire de ce que l’on dit. Le sarcasme : « un des problèmes les plus difficiles à résoudre en informatique » Un point d’exclamation qui traduit peu d’enthousiasme Un moteur de recherche ne peut percevoir l’humour. Twitter impitoyablement drôle en toute circonstance
Mais les vieilles habitudes subsistent (mort de Martin Bouygues) Mort et ressuscité. L'industriel et PDG du groupe Bouygues a été annoncé mort, à tort, par l'Agence France-Presse – et tous les grands médias français à sa suite – dans l'après-midi du 28 février. Explication de ce raté journalistique : un quiproquo entre un journaliste de l'AFP et un maire, qui a confirmé à ce dernier la mort... d'un presque homonyme. 14h48.