
Métacognition et réussite des élèves Suffit-il de mettre les élèves en activités en classe pour qu’ils s’approprient les savoirs, savoirs faire sur lesquels est construite la séance qui leur est proposée ? L’analyse ergonomique des situations d’apprentissage scolaire amène à être très réservé dans la réponse. En effet, quels que soient les modalités pédagogiques, les supports didactiques prévus, un constat s’impose : les enseignants n’arrivent pas toujours à atteindre les objectifs visés. Eviter qu’il y ait autant d’élèves en difficultés d’apprentissage, d’élèves en décrochage scolaire voire en refus scolaire, d’élèves en souffrance, d’élèves en danger, c’est bien l’ambition de tous ceux qui oeuvrent dans ce monde complexe de l’Éducation. Que faire devant cette réalité ? Les objectifs de cette réflexion sont : Pour avancer ensemble sur ce chemin, il semble fondamental que les activités pour la classe soient déterminées par des objectifs qui seraient de permettre à l’élève de construire des outils mentaux pour apprendre.
Metacognition : Qu'est-ce que la métacognition Décomposition du terme Pour commencer, voyons de quels termes le mot "métacognition" se compose. Cognition : faculté de connaître, acte mental par lequel on acquiert une connaissance, opération cognitive relative à la connaissance. Méta : du grec méta – au delà de – après – qui indique le changement – la postérité, la supériorité, le dépassement. Exemples de la vie quotidienne: Afin d'illustrer le terme de métacognition, et bien comprendre à quoi il se réfère, voici quelques exemples de la vie quotidienne impliquant la métacognition: Monter un meuble implique de regrouper les éléments à assembler, de planifier les tâches (s'occuper d'abord de mettre les vis sur chaque élement, respecter ou pas l'ordre de la notice de montage, mettre toutes les étagères ou juste un certain nombre (s'il y en a), etc). Pour améliorer ses performances, un sportif fait appel à la métacognition. Les domaines d'application sont donc très vastes. Quelques définitions: Un concept composite Pour résumer Bibliographie
Au fil des jours, je vous parlerai de...Camille - Liste des derniers articles parus sur www.camilletedautisme337.com Livret - La mémoire de travail à l'école - G. Bussy La mémoire de travail à l'école De nombreux enfant présentant des troubles neurodéveloppementaux (dysphasie, dyslexie, dyspraxie, TDAH, déficience intellectuelle...) présentent un trouble de la mémoire de travail verbale. Ce trouble mnésique est responsable de difficultés du quotidien mais également des difficultés scolaires. Afin de comprendre l'impact du trouble de la mémoire de travail sur la scolarité des enfants, Gérald Bussy a rédigé un livret où vous pourrez trouver des renseignements et des conseils pour faire face à ce trouble. Gérald BUSSY est psychologue-neuropsychologue et Docteur en neuropsychologie. Sommaire I/ La Mémoire de Travail : c’est quoi ? II/ Comment se développe la Mémoire de Travail ? III/ A quoi sert la Mémoire de Travail ? IV/ Comment se manifeste les troubles de la Mémoire de Travail ? V/ Comment aider un enfant qui a des difficultés de Mémoire de Travail ? VI/ La rééducation de la Mémoire de Travail est-elle possible ? VII/ Références Bibliographiques
Mathématiques - Idées ASH Parce que nous pouvons enseigner les mathématiques autrement, en touchant chacun dans son intelligence forte et dans son mode privilégié d'apprentissage. Quand Calculine rencontre Mot-à-Mot et Agilo. L'approche de la numération proposée par Stella BARUK au regard des INTELLIGENCES MULTIPLES d'Howard GARDNER. Un FICHIER DU MAITRE et un FICHIER DE L'ELEVE A partir des interventions très enrichissantes de François BOULE et Françoise DUQUESNES (INSHEA) lors de ma formation au CAPA-SH, puis de la lecture du livre de Stella BARUK "Comptes pour petits et grands - pour un apprentissage du nombre et de la numération fondé sur la langue et le sens", j'ai créé des fichiers pour mon regroupement d'adaptation. Contenu : 1ère partie : Activités logiques et représentations des nombres 2ème partie : Construction du sens et représentation des nombres jusque 9 3ème partie : Construction du sens et représentation des nombres à deux chiffres Le jeu du serpent Fichier du maître RE-MEDIATION en Mathématiques
3 mythes sur le cerveau qui influencent possiblement votre façon d’enseigner Le fait de mieux comprendre le cerveau aide-t-il à mieux éduquer? C’est la question à laquelle tentent de répondre certains chercheurs, dont Steve Masson, professeur en neuroéducation à l’Université du Québec à Montréal. La neuroéducation est une nouvelle science qui se veut une approche complémentaire aux recherches déjà existantes en éducation. Ce qui distingue les travaux de M. Masson est qu’il utilise l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pour étudier les différentes parties du cerveau de l’apprenant. Les recherches sur le cerveau permettent de mieux comprendre le lien entre celui-ci et l’apprentissage. – Premièrement, apprendre modifie les connexions dans le cerveau. – Deuxièmement, la structure et la configuration du cerveau influencent notre façon d’apprendre. – Troisièmement, la façon d’enseigner influence les changements cérébraux qui découlent de l’apprentissage. 1) On n’exploite que 10 % de notre cerveau. 3) Tout se joue avant 3 ans. Pour suivre l’auteur :
Métacognition - Idées ASH " Si tu donnes un poisson à un homme, il se nourrira un jour, si tu lui apprends à pêcher, il se nourrira toujours." La métacognition consiste à avoir une activité mentale sur ses propres processus mentaux, c'est à dire " penser sur ses propres pensées ". Dans le domaine de la psychologie de l'éducation, le terme désigne la composante du savoir d'un individu qui concerne les processus mêmes d'acquisition de ce savoir, en quelque sorte " ce qu'il sait de sa façon d'apprendre ". La métacognition se rapporte à la connaissance qu'on a de ses propres processus cognitifs, de leurs produits et de tout ce qui touche, par exemple, les propriétés pertinentes pour l'apprentissage d'information ou de données... La métacognition se rapporte, entre autres choses, à l'évaluation active, à la régulation et l'organisation de ces processus en fonction des objets cognitifs, ou des données sur lesquelles ils portent, habituellement pour servir un but ou un objectif concret.
Leur dire qu'ils sont autistes et ce que ça veut dire Avant de décider de faire ce travail, il faut bien y réfléchir - quelques remarques dans cet article : Expliquer l'autisme à des élèves autistes. 1°) On m'a souvent conseillé de partir de quelque chose de « plus large »… Par exemple, pour les personnes diagnostiquées Asperger, on peut prendre comme point de départ un travail sur la différence : on est tous différents, qu’est-ce qui nous caractérise ? (idée de Stéfany Bonnot, et séquence intéressante dans le livre "Asperger, qu'est-ce que c'est pour moi ?" à voir ici.) Le soucis avec ce livre et avec cette approche, c'est que c'est très abstrait pour mes élèves : c'est fait pour des personnes Asperger, ce n'est pas très imagé... c'est très difficile à comprendre pour des autres jeunes avec autisme. On peut aussi partir d'albums comme ceux-ci (ce sont des exemples, il en existe d'autres) : Les "Timothée" : à voir ici Epsilon : là Et une BD : "Autisme - De l'éducation à l'intégration" : Avec les personnages de Hoptoys (à voir là) :
A chacun son profil d’apprentissage, à chacun sa manière d’apprendre Avez-vous déjà remarqué que certaines personnes mémorisent une information après une simple lecture alors que d’autres n’y arriveront toujours pas au bout de 5 lectures ? Avez-vous déjà eu l’impression que votre enfant ne comprend pas alors que vous vous évertuez à lui expliquer 10 fois la leçon de grammaire que vous trouvez facile ? Ceci est normal ! Il existe autant de manières d’apprendre que de personnes (ou presque) ! Votre enfant a sa propre façon d’apprendre, de comprendre et d’enregistrer une information, son propre profil d’apprentissage… et cette façon peut être différente de la vôtre mais aussi différente de celle de son enseignant ! Lorsque nous recevons une information de l’extérieur, nous la traitons dans notre tête. Antoine de la Garanderie, philosophe, professeur et pédagogue français, parle de « gestes mentaux d’apprentissages ». Pourtant, les enfants n’apprennent pas à l’école à identifier la méthode d’apprentissage la mieux adaptée à leur profil d’apprentissage.