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Reconstituer la guerre de 1914

Reconstituer la guerre de 1914

La Première Guerre mondiale La Première Guerre mondiale (surnommée la "Der des Der"ou la "Grande Guerre") est un conflit militaire majeur qui eut lieu de 1914 à 1918. C'est une guerre qui a concerné la plupart des pays de l'époque (Europe, Japon, États-Unis et colonies) et mérité le nom de guerre mondiale à partir du début de 1918. C'est aussi une guerre qui a engagé des soldats venant de l'ensemble de la population (la plupart des familles avaient un ou plusieurs membres qui y ont participé) et dans laquelle tous les efforts d'un pays étaient engagés : c'est une guerre totale. La Première Guerre mondiale (août 1914 - novembre 1918) Les origines de la guerre De 1905 à 1914, toutes les grandes puissances européennes se militarisent et forment des systèmes d'alliance militaire. Les systèmes d'alliance à la veille de la Première Guerre Mondiale En 1914, la carte de l'Europe ne ressemble pas à celle d'aujourd'hui. Le front de l'ouest Le front de l'est La Russie se mobilise plus vite que l'Allemagne ne le croyait. Des photos :

La section photographique de l’armée et la Grande Guerre 1 Sagne (Jean), L’atelier du photographe, 1840-1940, Presse de la Renaissance, Paris, 1984, p. 16. (...) 1La photographie, inventée depuis 1839, peine à s’imposer dans le monde militaire à la fin du XIXe siècle, car la bataille reste encore le privilège des peintres. Le réalisme de l’image photographiée remet en cause les libres interprétations des faits de guerre français et la mythologie qui souvent les accompagne. À la veille de la Première Guerre mondiale, la photographie, entrée dans la société civile au gré de ses avancées techniques, est en mesure de détrôner les modes de représentation traditionnels que sont la peinture et la gravure. Sans renier la place qu’elle s’est bâtie au sein des foyers, elle modifie, de fait, la façon de « consommer » l’image : « L’apparition de la photographie transforme à la fois les modalités de production et de consommation d’images. »1 3La Section photographique de l’armée (SPA) naît ainsi pendant la Grande Guerre, mais pas avec elle. 3 Ibid., p. 22.

Qui a été mobilisé pendant la Première Guerre mondiale ? Qui a été mobilisé pendant la Première Guerre mondiale ? La Première Guerre mondiale a vu plus de 8 millions d'hommes être mobilisés en France. Comment savoir si la personne sur laquelle je fais des recherches a été mobilisée ? Une seule certitude : les classes mobilisées. Grâce aux états des classes publiés tous les ans et dont il était fait une forte publicité dans les communes et la presse, on sait quelles furent les classes mobilisées pendant la guerre : celles de 1887 à 1919. Pas 1886 ni 1920 comme on peut le lire parfois. Voici la répartition des classes valable du 1er octobre 1913 au 30 septembre 1914, suivie pour la mobilisation : (1) Pourquoi est-ce la seule certitude ? Par l'engagement volontaire et les carrières d'officiers, des hommes nés avant 1867 peuvent avoir participé au conflit. Les effectifs mobilisés : On trouve aisément sur Internet des statistiques sur les classes et les effectifs mobilisés. - Hommes mobilisés : La suite de la recherche : Sources : 1. 2. 3. 4. 5.

Maurice Barrès - Vidéo Ina UN SIECLE DE MATRICULES DANS LA (Excepté les engagés volontaires entre 1914 et 1918 – voir n° 8). La circulaire du 4 mai 1870, en nous indiquant la manière de marquer les effets, nous donne des précisions sur le matricule. Chaque port de recrutement enregistre les marins – non inscrits maritimes (voir n° 7) – au fur et à mesure de leur incorporation dans une numérotation à suivre (sans remise à zéro au 1er janvier de l’année). Ce numéro-matricule se présente sous la forme d’un nombre (pouvant être supérieur à 100.000 pour les ports de Brest et Toulon) suivi d’un chiffre indiquant le Bureau Maritime de recrutement (BMR). Exemple : 62800.1 désigne le 62800e inscrit à Cherbourg. A compter du 1er novembre 1924, la numérotation recommence à zéro chaque année civile et dans chaque port. Exemple : 2094 26-V indique un homme incorporé à Toulon en 1926. Cependant, on le rencontre le plus fréquemment écrit en ligne (Photo 2 - En bas d'un col bleu) Exemple : 4213/C/31~ 250-Biz-29 Exemple : 1126 T 51 (Photo 4) Exemple : 5227/FN/41

France 14-18 Guerres, Crises économiques et les monnaies... Le rationnement en France pendant la première guerre mondiale De 1914 à 1920: La pénurie alimentaire et sur d'autres articles se développe assez rapidement après de début de la guerre. Dès 1915, on prévoit de rationner le pain. En 1916 la pénurie est telle que le marché noir se développe, les citoyens étant réduit à manger du pain noir. En 1917, la population Française est répartie en 6 catégories pour la mise en place de tickets de rationnements: Catégorie E: les enfants. Catégorie A: les adultes. Catégorie J: les jeunes. Catégorie T: les travailleurs. Catégorie C: les cultivateurs. Catégorie V: les vieillards. Les bêtes de boucherie sont envoyées vers le front de l'est dès 1917, aggravant la pénurie. En ce qui concerne la viande, il n'est possible d'en avoir que deux fois par semaine en 1917 et trois fois en 1918.. Le sucre est rationné à 750 grammes par mois de 1917 à 1921. Le rationnement du lait dépendait des régions.

Représenter et se représenter la Première Guerre mondiale - Faire parler les images (1914-1918) Si les photographies pouvaient parler... (2) Sapeur du 335e RI, Sivry ? , juin 1915 (1) : Cette photo-carte est complète, c'est assez rare pour être signalé : on y trouve une identité précise, une date précise, une unité et une affectation précises, une correspondance ; ne manque qu'une localisation qui peut être déduite des autres informations disponibles. L'intérêt de ce document n'est pas que dans ces informations : il est aussi dans les données disponibles sur cet homme et sur les circonstances qui ont permis à cette image d'être au centre de ce petit travail. Un sapeur du 335e RI : Le 335e RI est le régiment de réserve du 135e RI d'Angers. Qu'est-ce qu'un sapeur dans un régiment d'infanterie ? Ces hommes sont tout de même spécialisés dans des missions habituellement destinées au génie. Comme le montre le numéro apparaissant en partie à droite de l'image, il ne fut probablement pas le seul soldat à passer ce jour là devant l'appareil. Lorraine, printemps 1915. La malheureuse campagne :

UNION SACRÉE L’une des expressions qu’on a vu revenir lors de la réunion du G20 – d’abord avec espoir puis avec une certaine surprise soulagée de la part des participants – c’est celle de « l’union sacrée ». C’est à cette union qu’appelait Barack Obama juste avant les discussions officielles, même si c’était en anglais, et il semble qu’elle se soit trouvée au fil des échanges. La formule n’est pas neutre. Elle a toute une histoire, plusieurs précédents dans l’histoire, et notamment dans l’histoire de France. Et ce passé montre bien, à la fois les efforts demandés pour parvenir à cette union, et sa fragilité. On ne saurait dire que l’union sacrée est une union contre nature, mais c’est en tout cas une entente qui nécessite des concessions de la part de tous les participants. Mais quel souvenir du passé l’expression « union sacrée » porte-t-elle ? Mais la politique a repris l’expression, en particulier à la veille de la Première Guerre mondiale.

1914-1918 Mise à jour de la base recoupements 1914-1918. Cette base fait partie de l'ensemble Mémorial, elle répertorie les soldats de l'armée française Morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale par régiments et lieux de décès. Les sources utilisées pour la construction de cette base de données sont diverses : relevés des monuments aux morts et autres (base principale de Mémorial), historiques régimentaires, livres d'or, ... Cette base, qui vise l'exhaustivité, n'est pas modifiable en ligne, un message à Patrick Caulé (voir sur le site) sera pris en compte rapidement si la demande est justifiée. Cette base de données est en construction, elle compte actuellement 522 535 soldats sur environ 1 300 000 et 4 625 photos individuelles. En cours d’affichage, les tris par régiment, par date et/ou par lieu, selon l’environnement, sont possibles, par simple clic en tête de colonne. Bonnes recherches.

dossiers d'histoire - 1914-1918 : la grande guerre vue des commissions du Sénat  Les campagnes d'engagement volontaire de soldats de l'Afrique occidentale française, renforcées à partir de 1910 par le colonel MANGIN, ne suffisent plus à combler les pertes sur le front cinq ans plus tard. Le 28 septembre 1915, Henry BERENGER, sénateur de la Guadeloupe, présente à la commission un rapport sur une proposition de loi tendant à soumettre aux obligations militaires les Sénégalais des communes de plein exercice. Le recrutement permettra de « mettre fin à un état des choses qui mécontentait fort les noirs citoyens français du Sénégal ; ceux-ci ne se voyant pas soumis à la loi militaire française en concluaient que les blancs ne voulaient pas qu'ils fussent soldats avec eux ». Cette proposition de loi est l'amorce d'une démarche de recrutement à l'échelle des colonies françaises, bien plus ambitieuse, que le gouvernement met en œuvre dès octobre. Le principe de la participation des colonies à l'effort de guerre n'est pas discuté par les sénateurs.

MémorialGenWeb base 1914-1918 Recherche par identité Recherche par lieux de décès Recherche par département/pays de décès État nominatif des pertes par régiments Autre ARVEAUGaston André Cette base de données répertorie les soldats de l'armée française Morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale par régiments et lieux de décès. Le Portail:1914-1918 du wiki est un complément de cette base et propose de nombreux éclairages, biographies, documents, photographies (...) concernant la Première Guerre mondiale. La guerre en chiffres, statistiques et visuels La base 14-18 regroupe suffisamment de données pour pouvoir mettre à la disposition de nos visiteurs des tableaux permettant de situer dans le temps et l'espace les différentes phases du conflit, de l'entrée des nouvelles classes dans la bourrasque ou du rappel des personnels de l'arrière dans des unités de combat au pourcentage de pertes mois par mois. Organisations successives de l'armée française lors du premier conflit mondial Index des lieux 1914-1918

Jalons Pour l'histoire du temps présent Lors de l'entrée en guerre au cours de l'été 1914, personne ne s'attendant à la possibilité d'une guerre longue, aucune mobilisation industrielle particulière n'avait été programmée en France. Les dirigeants français pensaient que le matériel stocké avant guerre, complété par la production de quelques arsenaux (Bourges, Tarbes, Le Creusot), devait suffire. Mais l'évolution vers une guerre de position à la durée incertaine à partir de 1915 entraîna la nécessité d'une mobilisation plus importante et mieux planifiée de l'industrie au service de l'effort de guerre. Les besoins croissants de l'armée se heurtaient en effet à plusieurs goulets d'étranglements que seule une prise en charge de l'activité économique par l'Etat pouvait permettre de réduire. Le premier problème était celui de la main-d'oeuvre car la plupart des ouvriers avaient été mobilisés en 1914 et les usines manquaient considérablement de travailleurs. Fabrice Grenard

Retracer le parcours d'un ancêtre pendant la Première Guerre Mondiale

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