Comment nourrir la planète, demain ?
Dans les décennies futures, nourrir la planète relèvera d’un triple défi comme nous le rappellent de façon dramatique, les récentes « émeutes de la faim », à savoir : la croissance démographique avec 9 milliards d’humains en 2050 ; la sécurité alimentaire en quantité et qualité ; la protection de l’environnement et des ressources naturelles, ainsi que la raréfaction des énergies fossiles. Le problème est complexe qui met en jeu de nombreux facteurs (économiques, écologiques, agronomiques, géopolitiques…). La réflexion doit se poser au niveau planétaire, mais également au niveau des régions, compte tenu notamment, des différences des systèmes de production et des régimes alimentaires… Développement de l’agriculture… Dans l’histoire de l’humanité, l’agriculture a moins de dix mille ans d’existence. Alimentation et démographie… Les crises alimentaires sont provoquées par de multiples causes. En Chine, la consommation de viande a augmenté de 150%. Réchauffement de la planète…
Mangerons-nous un jour des insectes ?
En Thaïlande, les insectes consommés présentent des teneurs en protéines situées entre 7 (œufs de fourmis) et 21 g (Coléoptères aquatiques) par 100 g de poids frais. Leur richesse en protéines peut donc se comparer à celle des œufs (14 g/100 g). Malaisse présente la valeur alimentaire des chenilles consommées en Afrique centrale : « La valeur protéique moyenne s'établit à 63,5 ± 9,0% du poids sec, les valeurs extrêmes étant respectivement de 45,6 et 79,6%; la moyenne lipidique se situe à 15,7 ± 6,3% oscillant entre 8,1 et 35,0% ... l'acide linolénique représente habituellement plus d'un tiers des acides gras... ». Il reste néanmoins quelques défis à surmonter avant de voir les insectes coloniser nos assiettes en Europe. L'approche nutritionnelle ne peut se désintéresser des aspects gustatifs. Les habitudes alimentaires constituent l'un des intérêts majeurs des voyages. Toutefois, un marché d'insectes alimentaires voit progressivement le jour en Europe. Février 2011
Sciences : Des vers de farine dans l'assiette de demain?
Leur élevage permettrait de produire des protéines à un moindre coût environnemental. La demande en protéines animales devrait augmenter de plus de 70% d'ici à 2050. Pour la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture), le régime occidental à base de viande de bovin, de porc ou de volaille, ne permettra pas de répondre à cette nouvelle demande. Près des deux tiers des surfaces agricoles sont déjà consacrés à la production animale et il n'est pas envisageable de les étendre à l'infini à moins d'affamer les pays pauvres. Il faut donc se tourner vers d'autres solutions, plus équitables et plus durables. C'est ce que font depuis plusieurs années des chercheurs de l'université de Wageningen aux Pays-Bas. Pour Dennis Oonincx et Imke de Boer, les vers de farine pourraient constituer une source de protéines animales particulièrement intéressante. Un bon bilan carbone L'élevage des vers de farine a d'autres atouts. L'élevage est facile.
Allégations Santé...des INSECTES (bio) dans l'assiette - Le Forum Terre-Net - Terre-net : Forum agricole spécialisé pour les agriculteurs
Considérée comme une exception dans la culture Européenne, la consommation d’insectes se révèle être la règle dans de nombreuses régions du monde. En effet, la viande étant trop peu disponible dans certaines parties du globe, la consommation d’insectes s’est imposée naturellement comme une alternative efficace. Mais pourquoi nous Européens devrions-nous nous manger des insectes et donc modifier nos habitudes alimentaires alors que nous disposons de source de viandes abondantes ? 1. 1. Les protéines sont à la base du fonctionnement du corps. 2. Les insectes comestibles sont aussi riches en : Polysaccharides : Ce sont les sucres de réserve de l’être humain. *Apports Journaliers Recommandés 3. Si manger des insectes se pose aujourd’hui en tant que question, il se pourrait que cette question devienne une évidence et une nécessité dans les décennies à venir. 4. La production de gaz à effet de serre est considérée comme une cause prédominante du changement climatique. 5. Le Dr. 6. 7. 8. 9.
"Un bon steak tartare est un acte de résistance"
Une chose que j'ai retenue de mon enfance, c'est que la consommation de viande était alors considérée comme un privilège par les deux générations précédant la mienne, qui en avaient tant manqué. La revanche heureuse sur les tickets de rationnement de 1943 était la fête culinaire que constituait une bonne tranche de tournedos. La viande au quotidien était un acquis des Trente Glorieuses, au même titre que les berlines familiales ou la contraception orale. Baby-boomer tardif, j'ai donc été habitué à considérer les produits carnés non pas comme une consommation barbare, mais au contraire comme un signe d'apaisement et d'abondance dans une Europe pacifiée : autour de la pièce de boeuf, le couteau et la fourchette étaient tenus par Adenauer et de Gaulle. J'entends bien qu'aujourd'hui on voudrait proscrire la tête de veau, et la viande en général, emblèmes roboratifs d'une certaine francité rabelaisienne, goûteuse, saucière, épanouie. * Auteur de "Théorie du chiffon" (Grasset).