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Objectifs ou compétences, …et pourquoi pas les deux ?

Objectifs ou compétences, …et pourquoi pas les deux ?

COMPETICE Dans son modèle de compréhension pédagogique, Jean Houssaye définit tout acte pédagogique comme l’espace entre trois sommets d’un triangle : l’enseignant, l’étudiant, le savoir. Derrière le savoir se cache le contenu de la formation : la matière, le programme à enseigner. L’enseignant est celui qui a quelques enjambées d’avance sur celui qui apprend et qui transmet ou fait apprendre le savoir. Quant à l’étudiant, il acquiert le savoir grâce à une situation pédagogique, mais ce savoir peut être aussi du savoir-faire, du savoir-être, du savoir agir, du faire savoir… Les côtés du triangle sont les relations nécessaires à cet acte pédagogique : la relation didactique est le rapport qu’entretient l’enseignant avec le savoir et qui lui permet d’ENSEIGNER, la relation pédagogique est le rapport qu’entretient l’enseignant avec l’étudiant et qui permet le processus FORMER, enfin la relation d’apprentissage est le rapport que l’élève va construire avec le savoir dans sa démarche pour APPRENDRE.

Les pratiques collaboratives dans l'éducation - François Taddei Paris Innovation Review – Nos systèmes éducatifs sont-ils toujours adaptés à un monde qui change à une vitesse sans cesse plus grande, qui est de moins en moins vertical et hiérarchique et de plus en plus horizontal et collaboratif ? François Taddei – Nos systèmes éducatifs sont fondés sur la résolution de problèmes classiques. Typiquement, pour entrer dans une grande école, il faut passer des concours qui consistent pour l’essentiel à résoudre des problèmes ordinaires. Or il y a d’autres formes d’intelligence, comme la résolution de nouveaux problèmes. Le problème avec la première forme d’intelligence (la résolution de problèmes classiques), c’est que les machines savent l’appliquer. Pourquoi est-il si important d’apprendre à travailler en collectif ? Nous sommes confrontés dans le monde entier à des problèmes qu’on ne sait pas résoudre. Que préconisez-vous pour développer les pratiques collaboratives dans les systèmes éducatifs? Cette démarche scientifique convient-elle à tous?

Exemples de compétences transversales Retour Précédent Dans l'enseignement secondaire et supérieur, tant les enseignants que les élèves sont habitués à penser en termes de disciplines : Français, Anglais, Maths, Biologie, Psychologie sociale, etc.. Il arrive que l'un ou l'autre élève/étudiant ne réussisse pas dans une, plusieurs ou toutes les disciplines qu'il y a au programme. On recherche quelle est la cause de ces problèmes. Il arrive que l'on dise : "Il ou elle n'a pas réussi parce qu'il/elle manque de motivation" - qu'est-ce que la motivation ? "Il ou elle a un mauvais niveau en Anglais/Français/etc. parce qu'il/elle ne participe pas" - que veut dire participer ? "Il ou elle n'a pas réussi sa composition parce qu''il/elle a perdu ses moyens" - ne serai-ce pas à cause du stress ? "Untel ou unetelle n'arrive pas à travailler en groupe" - que faut-il pour travailler en groupe ? D'autres étudiant(e)s, tout au contraire, sont motivés, participent bien, ne sont pas victimes du stress et fonctionnement bien en groupe. Communication

L’évaluation est une vraie patate chaude !  En ces temps de conférence nationale sur l’évaluation, voici une vidéo extrêmement intéressante de Marc-André Lalande, un collègue québecquois, qui traite avec humour la question de l’évaluation tout en soulevant nombre de points essentiels. Petit verbatim des principaux éléments abordés dans la vidéo : L’évaluation est un outil, pas une fin en soi, il est temps de rafraîchir nos pratiques en évaluation, notamment (mais pas seulement) à cause du numérique. Définition : L’évaluation est une démarche qui consiste à offrir une rétroaction suite à l’analyse d’un processus, d’une réalisation ou d’une combinaison des deux. la rétroaction peut varier en quantité, de maigre à exhaustivel’étendue de l’analyse se situe entre le superficiel et l’approfondile processus comme la réalisation peut aller du simple déclaratif procédural au plus complexe “Les examens normalisés sont de bien mauvaises mesures de tout ce qui compte intellectuellement parlant.” parce que c’est facile à administrer ? J'aime :

Les conditions d'une intégration réussie des TIC en classe Sur le site PhiloTR, site du département de philosophie du Cégep de Trois-Rivières au Québec, on trouve un passionnant article qui reprend le texte intégral d'une étude publiée en juin 2011 par Guy Béliveau, lui-même enseignant dans ce département. L'étude de G. Béliveau consiste en une analyse des recherches menées principalement au Québec sur l'impact des TICE au collégial, avec des références à des recherches françaises et américaines. Pas de relation causale entre usage des TICE et résultats des élèves Dès les années 2000 en effet, la fédération des Cégeps du Québec entendait mesurer l'impact des TICE sur les résultats des étudiants. Faudrait-il alors remiser tous les équipements au placard ? Dans son texte, G. - Qu'appelle t-on "utilisation des TIC" ? - Qu'appelle t-on "réussite des élèves" ? - Quelle est la stratégie pédagogique la mieux adaptée à la fois à l'optimisation de l'usage des TIC en classe et à la réussite des étudiants ? Reprenons ces trois points dans le détail.

3 h chrono pour se former à distance Cegos lance un nouveau format court qui vous permettra de répondre en 3 heures à un besoin précis. Découvrez en vidéo “3 h Chrono pour”, la visio formation de 3 heures en 3 temps. Une visio formation de 3 heures en 3 temps 3 H Chrono pour Savoir et Faire Immersif -> Vidéos immersives + travail sur son propre cas Interactif -> de nombreux échanges en sous-groupe, et avec le consultant Efficace -> de la pratique et de la personnalisation J’apprends + je pratique sur mon cas = Je sais faire 18 formations “3 h Chrono pour” Sur des thématiques qui peuvent être traitées facilement en 3h et applicables sur le terrain en autonomie. Découvrez toutes nos formations "3 h chrono pour"

Méthodes pédagogiques Créer des liens transversaux entre les disciplines et longitudinaux Dans mon enseignement en classe, je m'appuie sur des savoirs que j'essaie de lier le plus possible les uns aux autres. Je pense profondément que les apprentissages scolaires prennent du sens pour les enfants, uniquement si des liens transversaux et longitudinaux existent dans les différentes disciplines. C'est parce que les enfants mettent du sens dans la durée et entre les matières, qu'ils peuvent construire solidement leurs savoirs. Pour cette raison, je pense qu'une attention très grande doit être apportée à l'ordre donné aux apprentissages. La pédagogie ce n'est pas la maîtrise d'un algorythme uniformisé des savoirs: une leçon + des exercices d'application + une évaluation puis une nouvelle leçon... La pixelisation des savoirs me fait penser à une maison que l'on construirait dans un ordre logique... trop logique! Une approche spiralaire Le savoir ne démarre jamais de rien. Prendre atout de l'hétérogénéïté des élèves

Apprentissage, motivation, émotion : comment apprenons-nous Le cerveau est l’objet le plus complexe de l’univers connu, et c’est de sa compréhension que dépendra l’avenir de nos technologies futures et singulièrement l’intelligence artificielle et la robotique. A l’Inria, Frédéric Alexandre dirige le projet Mnémosyne, chargé de développer des modèles computationnels de notre fonctionnement cérébral, dans le but de développer à terme des agents autonomes, robotiques ou logiciels, qui soient physiologiquement crédibles. Autrement dit, dont l’architecture sera analogue à celle du cerveau humain. Les sciences de l’esprit, sciences cognitives et neurosciences, ont fait des progrès ces dernières années et s’attaquent à des sujets de plus en plus difficiles, a-t-il expliqué en préambule. En neurosciences, on va de la recherche sur la vision à celle des fonctions exécutives. Mais finalement, quelle est la vraie question à se poser sur l’esprit humain ? Comment garder l’information importante Commençons par l’apprentissage. Le rôle des émotions

E-learning, les 5 alertes de Meirieu Avec l'avènement du numérique, les pédagogues ont dû relever plus d'un défi. Comment intégrer les nouvelles technologies aux apprentissages ? S'agit-il d'une simple amélioration de l'existant, d'une plus-value qui rehausse la qualité de l'enseignement et de la formation ou carrément d'une refonte de nos prestations face à une génération hyper connectée ? Mais faut-il s'en convaincre encore, il y a toujours débat dans le milieu universitaire autour de la question pédagogique, notamment lors de la conception et mise en oeuvre de projets e-learning. Meirieu et le numérique : méfiance Dans la conférence qu’il donne à l’Université Lyon 3 lors des 8ème Journées du E-Learning, sur le thème « la réussite des usages du numérique en pédagogie », et que Educavox publie en quatre capsules vidéo, Philippe Meirieu lance 5 alertes qui constituent des garde-fous contre le miroitement parfois aveuglant du numérique. E-learning et pédagogie peuvent (vraiment) faire bon ménage Références :

Classe inversée : des résultats scolaires nettement supérieurs Au Calhoun Community College, en Alabama, les étudiants sont responsables de connaître la matière avant d’arriver en classe. Sur place, ils travaillent ensemble sur des projets leur permettant de progresser dans leurs apprentissages, tout en menant des discussions significatives avec l’enseignant. Bienvenue à l’ère de la classe inversée! Le concept de classe inversée est très populaire ces temps-ci. L’idée a notamment fait du chemin avec la popularité grandissante de la Khan Academy, un espace Web qui fait la promotion de l’apprentissage libre et gratuit pour tous. Au Calhoun Community College, c’est la réalité de plusieurs groupes. Dans les dernières années, le Calhoun Community College a vu sa clientèle augmenter de 25 % en raison de l’explosion démographique. La dynamique de classe inversée s’y est imposée naturellement. « C’est une philosophie et non une méthodologie, note Bobbi Jo Carter, coordonnatrice de l’apprentissage numérique au collège. À lire aussi : Pour suivre l’auteur :

L'indispensable subjectivité de l'évaluation Antipodes, n°156, avril 2002, 26-34 / GERARD, F.-M. / 2002 Télécharger la publication 1. Le rêve de l'objectivité Lors de nombreuses interventions relatives à l'évaluation, que ce soit à propos de l'évaluation d'actions de formation, de projets, de manuels scolaires ou encore des acquis des élèves, la réflexion que nous entendons le plus souvent est « nous faisons de l'évaluation, mais un peu n'importe comment, nous devrions faire une évaluation plus objective... ». Cette réflexion traduit une préoccupation légitime — les enjeux de l'évaluation sont importants, et on ne peut pas se permettre de « faire n'importe quoi » — ainsi qu'une réelle difficulté — comment faire pour ne pas « faire n'importe quoi ». Les tentatives tant théoriques que pragmatiques de rendre l'évaluation objective sont dès lors nombreuses, mais au bout du compte elles semblent toutes déboucher sur un échec : atteindre l'objectivité semble être de l'ordre de la chimère, du rêve inaccessible. 2. 3. 3.1. 3.2. 3.3. 3.4. 3.5.

Tableau synoptique de recherches sur les rôles du tuteur distant par Agnès Garletti Dans sa thèse intitulée "Instrumentation du tuteur distant, par l'intermédiaire d'une typlogie théorique des habiletés cognitives, afin d'identifier les stratégies cognitives de l'apprenant singulier d'un niveau A2 de FLE en compréhension écrite au sein d'un dispositif hybride de formation", Agnès Garletti a établi un très intéressant tableau de recherches antérieures sur les rôles du tuteur distant (P. 197 à 202) que je reproduis ci-dessous. Elle a sélectionné onze auteurs : Glikman, Bernatchez, Denis, Bourdet, Teutsch, Bourdet & Gueye, Amava & Pruvost-Safoucarde, Rodet, Quintin & Nissen. Clic que les images pour les agrandir

10 OUTILS DE PARTAGE D'ÉCRAN À DISTANCE Il existe sur le marché de nombreux outils de partage d’écran à distance dont plusieurs versions gratuites. Personnellement, j’utilise ces outils pour donner des webinaires, faire des webconférences et aussi pour tenir des rencontres à distance avec mes clients. Ceci me permet notamment de travailler avec des clients d’un peu partout. Ce faisant, je peux rejoindre une plus grande clientèle. Certains de ces outils permettent également le travail en ligne collaboratif. 1 – Mikogo Je vous ai déjà parlé de mon outil favori à cet égard, Mikogo. 2 – Join.me Avec join.me, vous pouvez changer d’écran à partager. 3 – Team Viewer TeamViewer ressemble un peu à join.me. 4 – AnyMeeting AnyMeeting offre de nombreuses options intéressantes dont celle de pouvoir enregistrer vos présentations à distance et celle d’intégrer un outil pour gérer les abonnements à vos webinaires (formulaires d’inscription, paiement par cartes de crédit ou paypal). 5 – Skype 6 – Zipcast 7 – LiveMinutes 8 – GoToMeeting

Prest03 - Jacques Rodet 3 dernières références : IFP SCHOOL - CREDIT AGRICOLE - CFPB Le tutorat est reconnu comme un des éléments essentiels à la réussite d'un dispositif de e-learning. Aussi, il est nécessaire d'en définir les fonctions, les acteurs, les modalités, les outils et le coût. Créateur d'une méthode d'ingénierie tutorale, mes prestations visent à aider les porteurs de e-learning à mieux prendre en compte le tutorat à distance pour faire réussir leurs apprenants. Analyser les besoins d'aide des apprenants Le point de départ de toute approche du tutorat est l'identification, la qualification et la prise en compte des différents besoins de soutien éventuels des futurs apprenants. Compétences techniques Fonctions et usages pédagogiques des médias (mails, forum, classe virtuelle, réseaux sociaux...) Le tutorat au service de la réussite des moocs

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