Les inégalités hommes-femmes au travail se réduisent mais persitent
En matière d'emploi, les écarts entre les hommes et les femmes se réduisent sensiblement. Mais le chemin reste long pour atteindre une vraie parité entre les deux sexes, selon l'édition 2014 du tableau de l'économie française dressé par l'INSEE. Le point en trois chiffres. 2/3 des femmes en âge de travailler sont en activité, contre 3/4 des hommes Entre 1990 et 2012, la proportion de femmes actives chez les 15-64 ans a progressé de 8 points pour s'établir à 66,% en 2012. Les femmes représentent près de 3/4 des personnes en sous-emploi Les femmes sont bien plus souvent en situation de sous-emploi que les hommes. Les femmes gagnent toujours 20% de moins que les hommes A temps complet, un homme gagne en moyenne 2312 euros par mois net de tous prélèvements, soit 19,3% de plus que les femmes (1865 euros). Mais pour se faire une idée plus précise des inégalités salariales, il faut se pencher sur la distribution du revenu salarial annuel. » Retrouvez les dernières offres d'emploi avec Cadremploi
Égalité homme-femme : la France s'améliore
Les inégalités entre les Français et Françaises semblent se réduire. En 2017, l'Hexagone arrive à la onzième place à l'échelle mondiale du classement annuel du Forum économique mondial (WEF), publié mercredi. Ce dernier évalue la parité entre les hommes et les femmes dans 144 pays sur quatre domaines: l'économie, l'éducation, la santé et la politique. Dans le détail, la France obtient d'excellents scores pour l'éducation - avec un indice égal à 1, grâce à un taux d'alphabétisation irréprochable notamment - et la santé - où elle obtient un score de 0,977. Le point noir? À titre indicatif, les inégalités salariales génèrent 62 milliards d'euros de pertes annuelles, selon les calculs de la Fondation Concorde, un think-tank économique, dévoilé par Le Figaro , lundi dernier. Si la parité de genre tend à s'accroître en France, les inégalités entre les hommes et les femmes se creusent à l'échelle mondiale, marquant ainsi «un coup d'arrêt».
Egalité professionnelle
Femmes.gouv.fr | Publié le 5 novembre 2015 Seul le prononcé fait foi Madame la Présidente du Haut Conseil à l’Egalité, Chère Danielle, Chers membres du HCE, Mesdames et Messieurs les élu-e-s, Mesdames et Messieurs, Madame la Présidente du Haut Conseil à l’Egalité, Chère Danielle Bousquet, Cher-e-s membres du HCE, Mesdames et Messieurs les élu-e-s, Mesdames et Messieurs, Je vous remercie pour la qualité des interventions de cette matinée. Je me réjouis que la Convention d’engagement pour une communication publique sans stéréotype de sexe ait déjà été signée par plusieurs d’entre vous, présent-e-s ce matin. Communiquer sans tomber dans les stéréotypes est en effet un enjeu majeur. Le guide que vous présentez aujourd’hui est d’une importance capitale. Je tiens à rappeler que déjà, deux circulaires du Premier ministre ont vu le jour, concernant le lien entre le langage, les images et les stéréotypes. Car, nous constatons tou-te-s que plusieurs formes de stéréotypes cohabitent. Je vous remercie
Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes
Genre et conditions
Les indicateurs santé femmes-hommes : des évolutions contrastées... L'analyse longitudinale des statistiques des accidents du travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles réalisée par l'Anact met en évidence des évolutions contrastées selon le sexe. Ainsi, entre 2001 et 2011, le nombre des accidents du travail touchant des femmes est en augmentation (+ 21,8%) tandis qu'il est en baisse régulière pour les hommes (- 18,6%). Alors que le nombre d’accidents de trajet concernant des hommes est stable entre 2001 et 2011 (- 0,15%), les accidents de trajet touchant des femmes ont augmenté de 28,5% depuis depuis 2001, dépassant depuis 2009 ceux concernant des hommes. Les maladies professionnelles reconnues concernent autant les femmes que les hommes en 2011. ...qui s'expliquent par des différences de conditions de travail Ces différences proviennent de 4 facteurs dans l’organisation du travail : "Chausser les lunettes du genre" pour conjuguer égalité professionnelle et santé
Le genre du capital - Sibylle Gollac, Céline Bessière
Limpide et édifiant, [...] ce livre n'a pas besoin de lunettes de spécialiste pour être lu. Notamment parce qu'il est ourlé d'exemples concrets, tirés du travail empirique des chercheuses qui, d'un point de vue méthodologique, conjuguent ethnographie et approche statistique depuis pas loin de quinze ans. Parce qu'il parle, ce livre est même le meilleur cadeau à offrir à tout un chacun, qui serait convaincu par exemple d'être issu d'une famille a priori "éclairée' et "juste', ou encore d'être/d'avoir été la moitié d'un couple "équitable' et peut-être "progressiste' - "moderne', comme on dit. Car... peut-être pas (ou pas tant que ça), tous comptes faits.
Les femmes et les métiers masculins
1Tout au long du cursus scolaire, il est demandé aux étudiants de réaliser des choix d’orientation en vue de se diriger vers les différentes filières, et cela en fonction d’un objectif professionnel. Si nous observons la fréquentation des filières, nous pouvons constater qu’elle n’est pas neutre et reflète des disparités lorsque nous comparons les effectifs masculins et féminins. Ainsi, nos choix d’un cursus scolaire et plus tard d’une profession, marqués par les « goûts » de la personne, renvoient à des différences de préférences imprégnées par l’appartenance de genre. Le fait que l’on soit fille ou garçon va donc influencer ces choix et conduire à sélectionner certaines sections (Duru-Bellat, 1994). C’est cette même segmentation que l’on retrouve dans les emplois où certains sont peu ou pas occupés par l’un des deux sexes. Une connaissance généralement héritée du milieu familial 5Il s’agit là d’une véritable « tradition familiale » (Mosconi, Dahl-Lanotte, 2003, p. 74). Tableau 1.
Synthèse : les inégalités entre les femmes et les hommes en France
Les inégalités entre les femmes et les hommes se sont réduites au cours des dernières décennies, que ce soit en matière d’éducation, de participation à la vie professionnelle ou en politique. Mais l’égalité est loin d’être atteinte, en termes de salaire ou de partage du travail domestique notamment. Voici un tour d’horizon de nos principaux indicateurs. Source : Insee, ministère de l'Enseignement supérieur, ministère de l’Intérieur – © Observatoire des inégalités Les femmes sont plus souvent diplômées de l’université À l’université, les femmes sont plus nombreuses (59 % des étudiants) que les hommes en 2018-2019, alors qu’elles n’étaient que 43 % en 1960-1961. Égaux devant le chômage Alors que, depuis les années 1970, le chômage des femmes en France a toujours dépassé celui des hommes, depuis la fin des années 2000, les taux se sont rapprochés pour devenir équivalents : 8,5 % des hommes et 8,4 % des femmes étaient sans emploi en 2019 [1]. Des inégalités de salaire persistantes
Les eurodéputés rejettent un texte sur l'égalité hommes-femmes
Le Parlement européen a rejeté, mardi 11 mars, à l'issue d'un vote serré un rapport sur l'égalité entre les hommes et les femmes qui appelait à garantir l'égalité de rémunération à travail égal. On décompte 298 voix contre, essentiellement dans le camp conservateur, 289 pour (majoritairement la gauche et les libéraux), et 87 abstentions, qui concernent un nombre important de députés écologistes, en tête desquels Daniel Cohn-Bendit et José Bové. Le rapport demandait aux Etats de l'Union européenne de « garantir le respect du principe fondamental de l'égalité de rémunération à travail égal entre les femmes et les hommes », d'interdire les démissions forcées en cas de maternité, et prônait la lutte contre les stéréotypes sexistes. La députée socialiste belge Véronique De Keyser a dénoncé « une marche arrière incroyable au lendemain de la Journée des femmes ».