
Wikipedia - Psychologie cognitive Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Plus généralement la cognition se définit comme l'ensemble des activités mentales et des processus qui se rapportent à la connaissance et à la fonction qui la réalise. La psychologie cognitive part du principe que l'on peut inférer des représentations, des structures et des processus mentaux à partir de l'étude du comportement. Historique[modifier | modifier le code] La psychologie cognitive est véritablement née dans les années 1950, en même temps que l'intelligence artificielle. Notions de base[modifier | modifier le code] D'autres chercheurs s'emploient à décrire les stratégies mises en place par les individus pour traiter les tâches de la vie quotidienne, tâches de résolution de problème, prise de décision, ou même tâches professionnelles (diagnostic médical, contrôle aérien, mémorisation chez les garçons de café, etc.). Bibliographie (manuels et textes introductifs)[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code]
Concept du socio-constructivisme - Rp70110 CONSTRUCTIVISME ou SOCIO-CONSTRUCTIVISME ? Depuis 1978, les recherches sur la notion de conceptions préalables ou représentations initiales permettent aujourd'hui de distinguer trois grandes positions en éducation: Cette pédagogie, appelée "magistrale" ou "frontale" s'inspire des travaux de John Locke. La connaissance transmise par l'enseignant viendrait s'imprimer dans la tête de l'élève comme dans de la cire molle. Cette théorie, appelée béhaviotrisme, prend appui sur les travaux de Thorndike, Pavlov, Skinner et Watson. L'apprentissage résulte d'une suite de conditionnements "stimulus-réponse". Le constructivisme Le nouveau savoir n'est effectif que s'il est reconstruit pour s'intégrer au réseau conceptuel de l'apprenant. C'est l'élève qui apprend et personne ne peut le faire à sa place. Le socio-constructivisme La construction d'un savoir bien que personnelle s'effectue dans un cadre social. Interdépendance de l'apprentissage et de son contexte Le conflit sociocognitif La métacognition
Gérard Vergnaud | A.R.D.M. La didactique des mathématiques française doit énormément à Gérard Vergnaud, le théoricien « critique » français qui, à l’interne, a le plus œuvré à contrebalancer la pesée des théoriciens « utopiques », et qui, à l’externe, a énormément fait pour indiquer des liens possibles entres ces nouvelles théories et celles qui avaient cours ailleurs. Travail théorique utopique, travail théorique critique dans le champ des didactiques. Si travailler la théorie est nécessaire ne serait-ce que pour mettre de l’ordre dans le foisonnement des idées, des travaux, des expériences et des observations, il y a au moins deux manières pour un chercheur d’y contribuer. Ces deux modalités de travail sont contrastées. Une troisième modalité du travail théorique est quant à elle plus orientée vers l’expérimentation. Gérard Vergnaud un théoricien critique, psychologue et didacticien. Un développement de la psychologie mû par les problèmes que l’on rencontre en voulant la rendre opérationnelle. Diplomas In CNRS
Une once de psycho Représentations imagées Expériences encodage imagé – encodage verbal hyp : dimension concret/abstrait qui constitue déterminant principal dans formation des images mentales. Exp : demande aux sujets de noter difficulté éprouvée pour se représenter mot sous forme d'image mentale fournir en une min le plus de mots associés tâche d'apprentissage de la liste épreuve de rappel rés : rappel influencé par valeur d'imagerie mais pas par valeur d'association Selon Paivio : efficacité des images mentales dans la mémorisation s'explique par double encodage, visuel et verbal. hyp : effet d'une tâche sur mémorisation de mots à forte valeur d'imagerie moindre que sur mémorisation de mots abstraits. Exp : mémorisation de mots pendant que tâche interférente réalisée : suivre du doigt une cible visuelle mobile rés : mémorisation supérieure des mots imageables tâche interférente ne perturbe pas plus mémorisation des mots imageables que mots abstraits Résultats vont à l'encontre de la théorie du double encodage.
L'individuel et le social dans la théorie sociocognitive de Bandura (Carré, 2003 La réciprocité causale « triadique » Traditionnellement, le comportement humain est expliqué à travers un système de causalité binaire, unidirectionnel. Les conduites sont généralement vues comme étant sous l’emprise de forces de la situation (par exemple avec le behaviorisme) ou pilotées par des dispositions internes inconscientes (comme en psychanalyse ou dans certaines conceptions sociologiques). Dans la TSC, le fonctionnement psychologique est analysé à travers une causalité réciproque triple, à travers un modèle dit « triadique ». Trois séries de facteurs entrent en interaction deux à deux. L’environnement imposé recouvre des circonstances sur lesquelles les sujets ont peu, ou aucune prise, comme une grève de transports en commun, un licenciement ou le climat du jour. La relation PC “ personne-comportement ” (1) (2) [...] La relation EP « environnement – personne » (3) (4) [...] La relation E - C « environnement-comportement » (5), (6)
LE SOCIOCONSTRUCTIVISME Le socioconstructivisme qui s'ancre au constructivisme met l'accent sur le rôle des interactions sociales multiples dans la construction des savoirs. Les auteurs parlent de processus interpsychiques et de processus intrapsychiques plutôt que de processus uniquement intrapsychiques. Des auteurs, dont Brown et Campione (1995) soulignent alors l'aspect culturel des savoirs, c'est-à-dire qu'ils sont le fruit des échanges et qu'ils sont partagés. Psychologie sociale génétique Perret-Clermont (1976-79) ainsi que Doise et Mugny (1981) ont étudié le rôle des interactions sociales entre pairs dans le développement de l'intelligence selon une perspective structuraliste piagétienne. Voir Gilly dans Garnier (1989) Gilly et ses collaborateurs (1988) s'intéressent à la construction de compétences liées à des classes de problèmes et à la perspective procédurale adoptée en résolution de problèmes. Voir Gilly, Fraisse, Roux dans Garnier (1989), p.171 * Développement en contexte.
Le cognitivisme Le courant cognitiviste est issu des travaux sur la logique et les mathématiques, et surtout du développement de l'informatique. Notons au début du siècle, la machine universelle de Turing, capable virtuellement de raisonner comme un cerveau humain. Wiener en 1948 ("cybernetics") émet l'idée d'une représentation mécanique du cerveau. Le cognitivisme repose sur deux métaphores : - le cerveau est similaire à un ordinateur et fonctionne en traitant de l'information à l'aide de systèmes ouverts qui peuvent communiquer avec l'environnement, en manipulant des symboles - le cerveau est semblable à un réseau neuronique où les concepts sont reliés entre eux par des relations. Ainsi, la pensée est un système de représentations de l'état du monde, représentations qui sont des significations sur lesquelles la pensée s'exerce. Et l'humain recueille, modifie, encode, interprète, emmagasine l'information provenant de l'environnement et en tient compte pour prendre des décisions et orienter sa conduite.
Numéros spéciaux | SavoirsSavoirs Hors série 2004Autour de l’œuvre d’Albert Bandura Table des matières :Philippe Carré - Bandura : une psychologie pour le XXIe siècle ?Pierre-Henri François - Fondements sociaux de la pensée et de l’action chez BanduraJacques Lecomte - Les applications du sentiment d’efficacité personnelleBenoît Galand, Marie Vanlede - Le sentiment d’efficacité personnelle dans l’apprentissage et la formation : quel rôle joue-t-il ? Albert Bandura, l’un des plus célèbres psychologues américains, est au fondement du courant sociocognitiviste. Dans ce numéro hors-série, onze auteurs présentent l’œuvre d’Albert Bandura et commentent la théorie sociocognitive qu’il a développée et affinée depuis trente ans. Cette livraison paraît à la veille de la venue du psychologue américain en France à l’occasion de la 7e Biennale de l’éducation et de la formation (Lyon, 14-17 avril 2004). Résumés des articles _________________________________________ Bandura : une psychologie pour le XXIe siècle ? Haut de page Fourni par
Développement socio-cognitif et jugement moral : de Kohlberg à la recherche des déterminants de la différenciation du développement moral 1Les études sur le développement des jugements moraux portent sur l’évolution individuelle de la référence à des normes collectives ou à des principes personnels pour évaluer ce qui devrait déterminer les comportements en société et les rapports entre les personnes. Les raisons ne manquent pas pour envisager que l’adolescence puisse constituer un moment déterminant de cette évolution personnelle, et pour supposer que cette période de développement se traduise par des incertitudes conceptuelles ou des difficultés comportementales issues de la transgression de normes collectives (Musitu, Buelga, Cava & Lila, 2001). 2Pour avancer sur cette question, il conviendra tout d’abord de rappeler les grilles d’analyse habituelles du développement moral : modèles de stades, variabilités inter-et intra-individuelles, différenciation de types de règles sociales. Ce que signifie réellement un modèle de stades Les variabilités intra-individuelles Les variabilités interindividuelles