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Elinor Ostrom ou la réinvention des biens communs

Elinor Ostrom ou la réinvention des biens communs
Première femme à obtenir un Prix Nobel d’économie (en 2009) pour ses développements sur la théorie des communs [1], Elinor Ostrom est décédée ce mardi 12 juin, à l’âge de 78 ans. Chercheuse politique infatigable et pédagogue ayant à cœur de transmettre aux jeunes générations ses observations et analyses, elle avait, malgré sa maladie, continué son cycle de conférences et la rencontre avec les jeunes chercheurs du domaine des communs au Mexique et en Inde. Récemment encore, elle exprimait son sentiment d’urgence à propos de la conférence Rio+20 qui se déroule actuellement [2]. La théorie des biens communs, ou plus précisément des « communs », suivant le terme anglais commons, qui est plus général et moins focalisée que la traduction française actuellement utilisée, a connu plusieurs périodes : les études historiques, l’analyse du fonctionnement des communs naturels et la construction des communs du numérique. Leçons de l’histoire De la tragédie à l’écologie Les communs du numérique

Pierre Rabhi Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pierre Rabhi Pierre Rabhi en 2009. Pierre Rabhi, né en 1938 à Kenadsa, en Algérie[1], Rabah Rabhi de son vrai nom (en arabe رابح رابحي le vainqueur)[2],[3], est un essayiste, agriculteur biologiste, romancier et poète français, d'origine algérienne, inventeur du concept « Oasis en tous lieux ». Il défend un mode de société plus respectueux de l'homme et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles respectueuses de l'environnement et préservant les ressources naturelles, l'agroécologie, notamment dans les pays arides[4]. Il est le père de l'ingénieur Vianney Rabhi[5] (l'inventeur du procédé du moteur MCE-5, un dispositif permettant de rendre le taux de compression variable dans les moteurs à pistons) et de Sophie Rabhi-Bouquet (présidente de l'écovillage du Hameau des Buis[6]). Jeunesse algérienne[modifier | modifier le code] Pierre quitte Kenadsa pour Oran avec sa famille d'adoption et y suit deux années d'études secondaires.

La pensée d'Elinor Ostrom Elinor Ostrom, première femme ayant obtenu le prix « Nobel » d'économie en 2009, est morte mardi 12 juin 2012 à 78 ans. Elle était aussi une des rares « Nobel » critiques à l'égard de la théorie néoclassique. Retrouvez les articles que lui avaient consacré Denis Clerc, Hervé Le Crosnier, Jean-Marie Harribey et Alain Lipietz dans nos colonnes. Elinor Ostrom : un pas de côté, par Denis Clerc (novembre 2009) Le prix « Nobel » à Elinor Ostrom : une bonne nouvelle pour la théorie des biens communs, par Hervé Le Crosnier (octobre 2009)Le bien commun est une construction sociale. Apports et limites d'Elinor Ostrom, par Jean-Marie Harribey (janvier 2011)Elinor Ostrom : prix Nobel pour Copenhague ? Commenter cet article

Pierre Rabhi : « Si nous nous accrochons à notre modèle de société, c’est le dépôt de bilan planétaire » - Écologie Et si, après une stressante campagne électorale, on respirait un peu ? Quelle société voulons-nous aujourd’hui construire ? « La croissance est un problème, pas une solution », affirme Pierre Rabhi, paysan-philosophe. Face à la disparition des questions écologiques dans le débat politique, et à la frénésie marchande qui nous a pris en otages, il invite à repenser la vie sur un mode à la fois « sobre et puissant ». Basta ! Pierre Rabhi [1] : Je ne me réjouis pas de cette situation, mais je me dis finalement que l’être humain a besoin d’entrer dans des impasses pour mieux comprendre. Pendant la campagne électorale, l’écologie a quasiment disparu du débat politique. C’est parce que les citoyens ne sont pas véritablement conscients de l’enjeu de l’écologie que nous sommes obligés d’avoir une écologie politique pour lui donner une place au forceps. Selon vous, le progrès technologique nous asservirait ? Le progrès technologique ne rétablit pas de l’équité dans le monde, au contraire.

Wikipédia Pour analyser les dilemmes sociaux, Ostrom met au point un cadre d'analyse, l'IAD (Institutional Analysis and Development), qui est rapidement recommandé par les institutions internationales. L'IAD repose sur la prise en compte des caractéristiques du monde physique environnant, sur celles de la communauté en proie au problème, sur les règles et normes en vigueur dans le champ de la situation d'action, ainsi que sur les interactions entre les acteurs. Les notions de normes, de règles et de droit occupent une place centrale dans sa pensée. Les normes sont des attributs de la communauté, les règles, au contraire, sont fixées de façon beaucoup plus consciente pour résoudre un dilemme social et servent de cadre à l'établissement de droits. Ostrom reprend la conception du droit de propriété en termes de faisceau de droits de John Rogers Commons et du réalisme juridique américain. Les travaux d'Elinor Ostrom sont peu critiqués de son vivant.

Story of Change Over the past several decades, many environmental and social change efforts have come to reflect the centrality of shopping in our culture, suggesting change can be made—or is even best made—through alterations in our individual consumption patterns. These efforts—buy Fair Trade or organic, use a reusable bag, screw in a CFL lightbulb—are a great place to start, but they are a terrible place to stop, ignoring the real source of our power: coming together as engaged citizens. In The Story of Change, released in July 2012, Annie Leonard argues that it’s not bad shoppers who are putting our future at risk; it’s bad policies and business practices. Credits The Story of Change was created and released by The Story of Stuff Project and produced by Free Range Studios. Show full list of credits

Elinor Ostrom ou la réinvention des biens communs La théorie des biens communs, ou plus précisément des « communs », suivant le terme anglais commons, qui est plus général et moins focalisée que la traduction française actuellement utilisée, a connu plusieurs périodes : les études historiques, l’analyse du fonctionnement des communs naturels et la construction des communs du numérique. Elinor Ostrom et l’approche institutionnelle de l’économie politique des communs est essentielle dans ce parcours pour comprendre le renouveau de l’étude des communs et l’apparition de mouvements sociaux qui se revendiquent de la défense ou de la construction des communs. Leçons de l’histoire L’histoire de l’Angleterre et du mouvement des enclosures, qui opposa très violemment les pauvres des campagnes aux propriétaires terriens entre le XIIIe et XVIIe siècle a été la première incarnation des analyses et des mouvements sur les communs. De la tragédie à l’écologie Les communs du numérique Continuer de construire une théorie des communs

L'Art et La Manière | Deux écoles, une philosophie Elinor Ostrom, la propriété et la nouvelle économie institutionnelle 1L’analyse des communs est aujourd’hui plus que jamais d’une très grande actualité pour tous ceux qui souhaitent dépasser les discours apologétiques sur le marché qui marquent la plus grande partie de l’économie standard. Elinor Ostrom est la personne qui a sans doute le plus contribué à faire de cette question – très éloignée des préoccupations dominantes des économistes durant ces dernières décennies – un objet majeur de réflexion et de recherche. Ses apports empiriques et théoriques, notamment en réponse à l’argumentation (trop) célèbre de Hardin (1968) sur la « tragédie des communs » ont été essentiels dans ce domaine, comme le dit par exemple Boyle (2003). 1 Vision qui lui vient initialement des travaux de science et de philosophie politiques de son mari, (...) 2Mais le travail considérable que laisse Elinor Ostrom a une portée qui va au-delà de la seule question des communs ; il est important également, de manière plus générale, pour ce qui est de l’analyse des institutions. 18i.

Jean Ziegler Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Ziegler. Jean Ziegler (né Hans Ziegler[1], le à Thoune dans le canton de Berne en Suisse) est un homme politique, altermondialiste et sociologue suisse. Il a été rapporteur spécial auprès de l’ONU sur la question du droit à l’alimentation dans le monde. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dans lesquels il analyse notamment cette question, et est également connu pour cette phrase : « l'agriculture mondiale peut aujourd'hui nourrir 12 milliards de personnes [...]. Il n'existe donc à cet égard aucune fatalité. Biographie[modifier | modifier le code] Son père était président du tribunal de Thoune et colonel d'artillerie. Dans le livre Jean Ziegler parle aux arabes, écrit en 2003 par Riadh Sidaoui, l'auteur parle de la première fois où Ziegler a rencontré Che Guevara quand il s'est rendu à Genève à la tête de la délégation politique, à l'âge de 35 ans. Aux Nations unies[modifier | modifier le code]

8 Principles for Managing A Commmons OTC co-sponsers a Commons Festival featuring the Nobel Prize winner Oct. 7-8 in Minneapolis Elinor Ostrom shared the Nobel Prize in Economics in 2009 for her lifetime of scholarly work investigating how communities succeed or fail at managing common pool (finite) resources such as grazing land, forests and irrigation waters. On the Commons is co-sponsor of a Commons Festival at Augsburg College in Minneapolis October 7-8 where she will speak. Ostrom, a political scientist at Indiana University, received the Nobel Prize for her research proving the importance of the commons around the world. Ostrom’s achievement effectively answers popular theories about the “Tragedy of the Commons”, which has been interpreted to mean that private property is the only means of protecting finite resources from ruin or depletion. A classic example of this was her field research in a Swiss village where farmers tend private plots for crops but share a communal meadow to graze their cows. 1. 2. 3. 4. 5. 6.

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