
Le Caire : qui remplit le vide de pouvoir ? En Égypte, les régimes se succèdent et se ressemblent, note Manlio Dinucci. Hosni Moubarak, les Frères musulmans ou le Conseil militaire, tous sont plus ou moins dépendants des États-Unis. Si Washington a été surpris par les derniers revirements, il s'assure cependant que la victoire aille toujours à un de ses poulains. La vraie révolution est encore loin. Le mot commence par un « c » mais on ne peut pas le dire : ainsi décrit-on dans les couloirs washingtoniens la position de la Maison-Blanche face au coup d'État en Égypte. Des fonctionnaires du Pentagone assurent, cependant, que le secrétaire à la Défense Chuck Hagel a toujours été « en étroit contact » avec son collègue égyptien, le général Abdel Fattah al-Sisi. Il y a cinq mois, le 11 février, il avait été convoqué par le général James Mattis, chef du CentCom, dans l'aire duquel entre l'Égypte car elle a « une influence stabilisatrice au Proche-Orient », surtout par rapport à Gaza. Traduction Marie-Ange Patrizio
Le Graal de la Table Ronde des Industriels Européens Les grandes firmes ont joué un rôle de premier plan dans la promotion de la nouvelle « gouvernance économique » qui s’apprête à être mise en place dans l’Union européenne. Les voilà bien récompensées : le modèle semble taillé sur mesure pour les intérêts des industriels (comme le soulignait un précédent article : L’UE-topie des marchés : Comment la nouvelle « gouvernance économique » menace la démocratie). Il s’agit là du résultat d’un travail de longue haleine. Bien avant la proposition par la Commission d’un « pacte de compétitivité » et d’une « procédure de déséquilibres économiques » [1], les lobbies industriels se sont battus pour voir émerger une gouvernance économique de l’Union européenne au service de leurs intérêts. Dans cette bataille, la Table Ronde des Industriels Européens (ou ERT pour European Round Table) a joué un rôle essentiel. Cela ne date pas d’hier, les grands groupes européens ont saisi l’intérêt d’un renforcement des pouvoirs de l’UE. Le Business et l’Europe
Le secret bancaire est mort vive l'évasion fiscale Tout est truqué : le plus grand scandale de manipulation de prix de tous les temps Traduction : Laetsgo, SuperNo, TouchatoutLes illuminati étaient des amateurs. Le deuxième monstrueux scandale financier de l'année révèle la véritable conspiration internationale : il n'y a pas de prix que les banques ne puissent manipuler. Théoriciens de la conspiration de ce monde, croyants en l'influence secrète de la famille Rothschild, des francs maçons et des illuminati, nous autres sceptiques vous devons des excuses. Vous aviez raison. Les acteurs sont peut-être légèrement différents, mais vos prémisses étaient fondées. Vous avez peut-être entendu parler du scandale du Libor dans lequel au minimum trois - mais peut-être jusqu'à seize - des banques désormais connues sous la dénomination de « trop grandes pour faire faillite » ont manipulé les taux d'intérêt globaux. La situation était déjà suffisamment pourrie, mais désormais, il se pourrait que le Libor ait un frère jumeau. Pourquoi ? Les mauvaises nouvelles ne s'arrêtent pas aux swaps et aux taux d'intérêts.
ÉCONOMIE • L'Europe au bord du suicide En s'obstinant à imposer toujours plus d'austérité à des pays en difficulté comme l'Espagne, les dirigeants européens mènent le continent à sa perte, affirme le Prix Nobel d'économie Paul Krugman. Le 14 avril, The New York Times s'est fait l'écho d'un phénomène qui se développe en Europe : le suicide lié à la crise économique, les gens se donnant la mort par désespoir, après avoir perdu leur emploi ou vu leur entreprise faire faillite. L'article était bouleversant. Mais je suis sûr que je n'ai pas été le seul lecteur, notamment parmi les économistes, à me dire que le problème n'était peut-être pas tant les individus que l'apparente détermination des dirigeants européens à pousser l'ensemble du continent au suicide. Prenons le cas de l'Espagne, qui est aujourd'hui l'épicentre de la crise. En un sens, peu importe dans quelles circonstances l'Espagne en est arrivée là. Pourtant, le remède prescrit par Berlin et Francfort est, vous l'aurez deviné, encore plus de rigueur.
Levée du secret bancaire Adopté en Commission de la Chambre, le projet de levée du secret bancaire fiscal, déjà fort limité en Belgique, va porter une nouvelle atteinte aux droits des contribuables, et est de mauvaise augure quant aux intentions du monde politique, mal informé, quant à de nouveaux accroissements futurs des pouvoirs du fisc. Contrairement à ce qui a été dit, ce projet ne comporte pratiquement aucune garantie pour les contribuables. Le fisc pourra s’adresser aux banques, non seulement lorsqu’un inspecteur « constatera » des indices de fraude, mais aussi tout simplement lorsqu’il souhaite procéder à une taxation « sur signes ou indices d’aisance », c’est-à-dire en fonction des dépenses ou investissements effectués. (Illustration René Le Honzec) Tout le monde est donc soumis au risque d’investigations fiscales auprès des banques, pratiquement sur la base d’une seule volonté discrétionnaire d’un fonctionnaire. Bien plus, il comporte une très dangereuse rétroactivité de fait.
Origine de la dette de l'Europe Quand Goldman Sachs aidait la Grèce à tricher pour 600 millions d’euros Goldman Sachs avait échangé de la dette grecque à un taux fictif en 2001, permettant à Athènes de maquiller ses comptes publics. Aujourd’hui le pays fortement endetté doit 600 millions d’euros à la banque américaine. Le coup de main de Goldman Sachs à la Grèce pour maquiller ses comptes lui aura rapporté quelque 600 millions d’euros, révèlent Nick Dunbar et Elisa Martinuzzi, dans un article de l’agence Bloomberg. Les deux journalistes ont recueilli les confessions de Christoforos Sardelis, chef du bureau de gestion de la dette à Athènes entre 1999 et 2004, et de son successeur Spyros Papanicolaou. En 2001, la Grèce et « la firme » se sont entendus pour échanger de la dette grecque à un taux de change fictif afin de réduire de 2% l’endettement hellène. « Une histoire sulfureuse » Goldman Secret Greece Loan Shows Two Sinners as Client Unravels By Nicholas Dunbar & Elisa Martinuzzi - Mar 6, 2012 1:01 AM GMT+0100
Secret bancaire : ce que signifie l'accord du G20 DÉCRYPTAGE - L'OCDE, à l'avant-garde depuis des années dans ce combat, est à la manœuvre pour mettre en place un nouveau standard international. Le G20 de Londres, en 2009, avait gagné une première bataille contre l'évasion fiscale en faisant plier des piliers historiques du secret bancaire comme la Suisse, en imposant l'échange d'informations fiscales sur demande au standard de l'OCDE. Vendredi soir, à Washington, les 20 plus importantes économies de la planète ont franchi un nouveau cap en plaidant pour «l'échange automatique d'informations». Cette décision a été prise à l'unanimité avec la présence exceptionnelle de la Suisse, invitée pour la première fois par la Russie, qui préside cette année le G20. C'est une avancée significative qui pourrait marquer la fin du secret bancaire si ce dispositif est effectivement mis en place. Reste maintenant à mettre en musique cette avancée. Le G20 a fortement encouragé tous les pays à rejoindre la convention.
" La dette américaine proche d'une chaîne de PONZI" Bill Gross, PIMCO Dans son « investment outlook » de Novembre 2010, Bill Gross, en tant gros créancier de la dette américaine, donne son avis sur l’avenir de la dette. Ses propos sont lapidaires et affirmatifs. Certes, nous avions une analyse comparable depuis quelques temps mais cette analyse tranche réellement en remettant en cause la stratégie combinée de taux bas et de rachat d’actifs du quantative easing (planche à billet) dans laquelle la FED. s’est lancée. En quelques mots, l’issue d’une telle stratégie, telle une chaîne de PONZI, est connue à l’avance : l’effondrement. Une chaîne de PONZI est le système employé par Bernard MADOFF pour afficher des performances incroyables pendant de longues années jusqu’à l’effondrement inévitable. Le principe est celui d’une pyramide / chaîne ou se sont les contributions des derniers investisseurs qui servent à rembourser et a payer les intérêts des investisseurs précédents. Voici quelques extraits : L’auteur : Guillaume FONTENEAU
Secret bancaire : avis de tempête Le gouvernement suisse - le Conseil fédéral - est dans l’oeil du cyclone. La tempête qui menace le secret bancaire ne s’est pas encore abattue sur la Suisse. Mais les sept membres du Conseil fédéral suisse, que le bon sens populaire appelait “les sept sages”, sont sur le pont de l’Helvetia, balayés par une méchante houle. On ne sait plus très bien qui tient la barre. Cet ancien conseiller d’entreprises de 67 ans, élu au gouvernement il y a six ans grâce au soutien des milieux d’affaires, incarne jusqu’à la caricature le politicien suisse de droite : compétent, piètre orateur, pétri de certitudes, sans charisme et sans vision politique. Les vagues géantes s’abattent les unes après les autres. Pour les Français, les Allemands et les Américains, le secret bancaire, c’est fini, ni-ni ! Le gouvernement suisse a perdu sa boussole. Vous ricanez ? Les Français peuvent bien détester les Suisses, trop riches, trop sûrs d’eux-mêmes.
J'ai trois diplômes et je nettoie la merde des autres dans un café d'un pays étranger -- Enfant de la Société Benjamin Serra est un Espagnol de 25 ans qui travaille à Londres. Le week-end dernier, il a publié sur son compte Facebook un message qui traduit le désespoir de milliers de jeunes Espagnols qui ont dû quitter leur pays pour travailler dans un autre pays et bénéficier d'un revenu. Voici son message posté sur le réseau social : « Je m'appelle Benjamin Serra, j'ai deux diplômes et un master et je nettoie des WC. Non, ce n'est pas une blague. Je le fais pour pouvoir payer la location de ma chambre à Londres. 26% des Espagnols sont au chômage. Le nombre de personnes sans emploi en Espagne a augmenté de 25.572 en septembre, passant à 4,7 millions, ce qui accroît le taux de chômage de 0,5%.
La crise du secret bancaire relance le compte à numéro. Enquête sur une pratique discrète Face à la multiplication des assauts contre le secret bancaire et aux vols de données, les banques suisses tentent par tous les moyens de préserver la confidentialité qui a fait leur réputation. Dans ce contexte, le compte à numéro pourrait leur sauver la mise. Tour d'horizon. Rendu célèbre par le cinéma et les aventures de James Bond, par des scandales de fonds occultes impliquant des politiciens ou des managers sportifs, ou encore par de retentissantes affaires mafieuses; dans l’imaginaire collectif, le compte à numéro est synonyme d’anonymat et de réceptacle d’argent sale.Cette réputation peu honorable et quelque peu surfaite irrite les banquiers. Dernier bastion de liberté «C’est l’un des derniers domaines dans lequel il reste quelque bribe de liberté, face à la croissance de la régulation de l’activité bancaire. Les mêmes règles Néanmoins, les banquiers sont beaucoup plus loquaces lorsqu’il s’agit d’évoquer les règles et les conditions auxquelles sont soumis les comptes à numéro.
Les_divagations_nrv_de_cui_cui_fit_l_oiseau . Au début vint l'homme, bien après les dinosaures et autres primates. Il inventa le chiffre pour indiquer le nombre de proies à chasser, les distances pour atteindre un lieu ou pour compter les membres de la tribu. Plus tard, du chiffre naquit la formule pour mesurer l'espace et les volumes. De la formule, l'homo sapiens sapiens, grâce à l'avènement de la technologie, créa l'algorithme. L'algorithme permet à partir d'un suite de formules de donner un résultat tangible à une démarche raisonnée. En parallèle. L'homme distingua la durée du jour à l'aide du soleil. Puis l'heure qu'il découpa en minutes. Au fur et à mesure de la technologie il parvint à la subdiviser en secondes. Puis grâce à des appareils de plus en plus sophistiqués, il descendit à de tels niveaux d'instantanéité que seule une machine pouvait mesurer la brièveté du temps. Après la seconde, on eut entre autres, la nanoseconde, la picoseconde sans oublier la femtoseconde. Aussitôt... Des ondes électromagnétiques. Du vide.
Les voies d'une nouvelle révolution française. - Réseau Voltaire France Les voies d'une nouvelle révolution française. (V2) Pourquoi évoquer l'éventualité d'une nouvelle révolution française ? Notre pays est-il à ce point bloqué dans l'évolution de son économie et de ses institutions pour qu'il soit nécessaire de penser à des transformations radicales, voire révolutionnaires? Faut il aller puiser dans une tradition bien française pour obtenir les changements nécessaires ? Prise de la Bastille le 14 juillet 1789 - Tout français peut aisément constater la dégradation rapide de sa situation économique. - Tout français éprouve aujourd'hui un ressenti d'inquiétude quant à son avenir et à celui de ses enfants. - Tout français peut constater avec amertume que l'alternance au pouvoir des partis de gauche et des partis de droite n’amène aucun changement. - Tout français est ainsi en droit de se demander à quoi peut bien servir cette « démocratie » si elle est incapable d'améliorer sa vie, si aucune autre alternative ne lui est proposée. L'impérialisme. C'est une évidence.