
- Les Trois Couronnes - Didactique de l'Information Documentation - Pascal Duplessis A l’heure de « l’apprentissage connecté », des conditions techniques risibles… Pour commencer ce compte-rendu, présentons le cadre logistique de cette journée… Dès l’arrivée des participants, une constatation est faite : la salle prévue pour effectuer la journée ne permet pas de contenir l’ensemble du public présent. Dès lors, il est demandé à tous les professeurs documentalistes encore debout de se rendre dans une salle au sous-sol, pour suivre la journée… en visio-conférence. Est-ce utile de préciser que nous n’avons pas, depuis cette salle au sous-sol, eu la possibilité d’entendre les questions éventuelles posées dans la salle « du haut », n’entendant que les réponses de l’IPR ? … Introduction : Franck Laurent, IA-IPR EVS La journée débute par une introduction du directeur du CRDP de Lille, puis de Franck Laurent, IA-IPR EVS, coordonnateur de la Documentation dans l’Académie. Intervention de Pauline Innegraeve « Exemples à travers le monde » Que retenir de cette intervention ?
Du CDI au 3C (Centre de connaissances et de culture) Le Learning center est de nouveau d’actualité sous l’appellation francisée de centre de connaissances et de culture simplifié en 3C. De quoi s’agit-il ? La circulaire de rentrée 2012, parue le 27 mars 2012, fait intervenir pour la première fois l’appellation de centre de connaissances et de culture dans le septième point, sous rubrique : Innover, expérimenter et évaluer : trois piliers pour une école des réussites. Orientations et instructions pour la préparation de la rentrée 2012 circulaire n° 2012-056 du 27-3-2012 émanant deu MEN DGESCO. "Ainsi, dans le cadre d’expérimentations, les établissements peuvent réfléchir à la mise en œuvre de « centres de connaissances et de culture » (3C). Apprendre autrement à l’ère du numérique Le second rapport Fourgous du 24 février 2012 a été mis en ligne début avril 2012. En savoir plus lettre de rentrée 2012 : le CDI ne deviendra pas un learning centre... Le LC-3C de Schiltigheim, un modèle déjà obsolète Article de Gildas Dimier du 4 Avril 2012.
Documentation : Du CDI au CCC dans les établissements scolaires ? CLDP, SDI, CDI, CCC,… s’agit-il uniquement d’un changement d’acronyme ? Internet, ressources numériques, tablettes, liseuses, wikipédia, moteurs de recherche, e-sidoc,… De nouveaux outils, de nouvelles sources d’information, n’est-ce pas le bon moment pour réfléchir à notre profession ? Lançons le débat ! « Et si on enseignait vraiment le numérique ? Lente évolution Si vous prenez Google Maps et que vous zoomez sur un établissement scolaire, que voyez-vous depuis de très nombreuses décennies ? Une place centrale Souvent central, au « cœur » de l’établissement diront certains… se trouve le CDI ou Centre de Documentation et d’Information. La « révolution » des réseaux Depuis cette date, quelques changements technologiques sont apparus et en particulier la transformation des supports d’information avec le passage du papier à la digitalisation, permettant d’obtenir du contenu via un contenant accessible à tous, à tout moment et en tout lieu. Motivation par les réseaux Et le CCC est arrivé...
Les Centres de Documentation et d'Information tardent-ils à entrer dans le monde du Web 2.0 ? Inspecteur général de l’éducation nationale depuis 2002, Jean-Louis DURPAIRE a en charge le secteur de la documentation. Il préside les concours de recrutement des professeurs documentalistes. Il est l’auteur ou le co-auteur de nombreux articles et de plusieurs rapports ( les politiques documentaires des établissements scolaires (2004), l’accès et la formation à la documentation du lycée à l’Université (2009). Jean-Louis Durpaire a dirigé deux CRDP et a été directeur général adjoint du CNDP. Pour Jean Louis DURPAIRE il faut que les Centres de Documentation et d’Information et les documentalistes soient les acteurs majeurs de la transformation en oeuvre vers l’Ecole de demain. Mais il veut distinguer le lieu et le professionnel. « Il faut repenser l’ensemble de tous les espaces de l’établissement scolaire pour adapter l’environnement de travail des élèves et des professeurs » dit-il. La dynamique est donc en marche pour que le CDI sorte de ses murs.
Pearltrees, outil de veille et de curation pour le professeur documentaliste Un « pearltree » est un dossier dans lequel vous allez insérer des sites sur votre sujet de veille. Chaque site sera représenté par une perle. Vous constituez ainsi un « arbre à perles » que vous pouvez organiser comme bon vous semble, et partager. En tant que professeurs documentalistes, nous avons l’habitude de gérer nos sites favoris avec différents outils. Depuis quelques années nous avons investi fortement l’outil « Netvibes », rares sont les CDI qui n’ont pas créé de portail de ce genre. Or Pearltrees peut être utilisé aussi comme un outil de gestion des sites favoris. Un outil de « social bookmarking » Sa force par rapport à Netvibes réside dans sa dimension « réseau social » : une fois que l’on a compris son fonctionnement, on est frappé par la richesse que nous apporte le partage de son contenu. Si Netvibes est un outil de bookmarking (gestion des favoris), Pearltrees est quant à lui un outil de social bookmarking ( partage de favoris). 2. Utiliser Pearltrees
Vademecum 3C ®© Le Ministère de l’Éducation nationale, ancienne promotion, rend public, à la veille des passations de pouvoir, une pilule qui paraît déjà difficile à avaler pour les professeurs documentalistes. Vademecum 3C ®©. Prescrit sans ordonnance ni décret, ce texte répond à l’idée d’une expérimentation conseillée par la circulaire de rentrée 2012 [1]. Après un blocage de plusieurs années sur l’évolution nationale du CDI, limitée sur des idées très bureaucratiques d’une politique documentaire qui mettait à l’écart toute autre ambition pédagogique réelle, l’institution souhaite inspirer des changements, après le Pacifi, sans grande considération pour le travail effectué depuis toutes ces années par les professeurs documentalistes, qui travaillent souvent tant dans l’expérimentation que ce terme peut ne plus avoir beaucoup de sens à leur goût. Vade me cum, recta in murum Les pistes d’action de la première fiche se dégagent de cette problématique essentielle. Vade me cum, immobile Conclusio
Centres de connaissances et de culture : quelle dimension politique ? Les réactions suscitées sur une liste professionnelle des professeurs-documentalistes par mon récent billet sur l’expérimentation proposée d’évolution des centres de documentation et d’information (CDI) en centres de connaissances et de culture[1] me conduisent à revenir sur la dimension politique de cette orientation. La loi d’orientation pour l’avenir de l’école du 23 avril 2005 stipule dans son article 2 qu’«outre la transmission des connaissances, la nation fixe comme mission première à l’école de faire partager aux élèves les valeurs de la République». Elle réaffirme ainsi on ne peut plus clairement : - la place essentielle des savoirs dans la formation scolaire - la dimension politique de la mission de l’école ; le code de l’éducation rappelle, dans son article L 111.1, que « dans l’exercice de leurs missions, les personnels mettent en œuvre ces valeurs ». On le sait aussi, notre enseignement secondaire a du mal à tenir les deux bouts de cette chaîne.
Accompagner l'élève à l'école CDI, Learning centre, 3C (Centre de connaissances et de culture) : une réflexion sur l’accompagnement des élèves. La politique documentaire de l’académie de Toulouse, mise en place, sous l’autorité du Recteur, par l’Inspection Pédagogique Régionale Etablissements et Vie Scolaire avait cette année, dans son premier axe, "l’établissement, lieu de culture et de formation", l’objectif de conduire une réflexion sur l’organisation des espaces, hors salles de classe, en lieux d’apprentissage et d’auto-apprentissage pour les élèves. Il était précisé que ce travail s’appuyait sur le concept de learning-centre des pays anglo-saxons sur lequel une réflexion nationale a été développée, en particulier lors du séminaire "Du CDI au learning centre" organisé à l’ESEN de Poitiers du 23 au 25 mars 2011. Cette communication reprend les principaux éléments de constat qui accréditent cette réflexion. 1. Les élèves sont accueillis au collège ou au lycée entre 8h et 18h. 2. 3. 4.
Professeurs-documentalistes : le changement, c’est… Jamais De retour des journées de l’Andep après une table ronde sympathique animée par Michèle Caine qui est parvenue à gérer nos désaccords affichés et que nous avons eu plaisir à rappeler notamment entre Jean Pierre Véran d’un côté et Alexandre Serres et moi de l’autre. La table ronde a succédé au discours très attendu du nouvel inspecteur général. .. Quelle déception. De mon côté, je veille sur le faucon millénium infodidactique qui est toujours prêt à passer à l’offensive. Entretien avec Jean François Rouet Jean-François Rouet est Directeur de recherche au CNRS, chercheur au Centre de Recherches sur la Cognition et L’Apprentissage (CeRCA), et chargé d’enseignement à l’Université de Poitiers. Jean-François Rouet, bonjour et merci d’avoir accepté de vous soumettre au jeu de questions/réponses proposé par Docspourdoc ! Dans un « monde numérique » où l’accès à l’information est de plus en plus aisé, et où l’information est multimédia, qu’est-ce qui différencie, selon vous, la lecture numérique des modes de lecture sur des supports imprimés ? Pour bien appréhender le statut de la lecture et ses évolutions contemporaines, il faut évoquer la profonde transformation que connaît le texte en tant que moyen de représentation et de communication depuis quelques décennies. Le texte numérique est apparu dans les années 1960 avec les premiers terminaux alphanumériques et il a connu une explosion avec l’apparition des PC multimédias et surtout l’avènement du Web.