
La croissance nécessite la destruction de la biosphère La destruction de l’environnement n’est pas seulement une conséquence fortuite de la croissance économique, mais aussi et surtout l’un de ses carburants. L’érosion des services écosystémiques est, quelle que soit la valeur qui peut leur être attribuée, l’une des conditions déterminantes de l’accroissement du produit intérieur brut. En un mot, la destruction de la nature et de la biodiversité est absolument nécessaire à la croissance. Dans la revue Ecological Economics, Stefano Bartolini et Luigi Bonatti décrivaient ainsi ce phénomène en 2002 : « Nous présentons dans cet article une vision de la croissance différente du paradigme dominant. Tant que les responsables politiques seront obnubilés par la quête de la croissance du PIB (produit intérieur brut), il n’y aura pas de solution aux désastres écologiques en cours. * LE MONDE du 17-18 octobre 2017,« La destruction de l’environnement est-elle une condition de la croissance ? Signaler ce contenu comme inapproprié
Smart Energy : oui … mais de bout en bout ! Le Smart risque de changer la donne dans la relation client car il va imposer cinq ruptures importantes. Les acteurs de l’énergie progressent à peu près nominalement dans leur programme industriel autour du Smart (déploiement des compteurs intelligents, développement de nouveaux services…). Dans le même temps, en dépit de moyens importants, ces mêmes acteurs peinent toujours à déployer des politiques de relation client multicanal modernes montrant une maturité qui reste très en deçà d’autres secteurs (bancaire par exemple).Certes, la relation client avec son fournisseur d’énergie n’a rien à voir avec l’intensité des contacts avec son banquier. Mais le Smart risque de changer la donne car il va imposer cinq ruptures importantes dans la relation client : Une relation client plus personnalisée. Toutes ces (r)évolutions dans la relation client (multicanal fluide et cohérent, digital au cœur de l’expérience client, SoLoMo…) prennent du temps et nécessitent beaucoup de tests et d’adaptation.
Vegetal City - Luc Schuiten « Monsanto papers », désinformation organisée autour du glyphosate « Le Monde » montre comment la puissante firme américaine a fait paraître des articles coécrits par ses employés et signés par des scientifiques pour contrer les informations dénonçant la toxicité du glyphosate. Le Monde | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart et Stéphane Horel Mémos stratégiques, courriels, contrats confidentiels… Les « Monsanto papers » continuent de livrer petits et grands secrets. Monsanto est poursuivi dans ce pays par un nombre croissant de plaignants – aujourd’hui 3 500 –, victimes ou proches de victimes décédées d’un lymphome non hodgkinien, un cancer du sang rare, et qu’ils attribuent à une exposition au glyphosate. La dernière livraison de « Monsanto papers », déclassifiés au cours de l’été 2017, lève le voile sur une activité jusqu’alors méconnue de la multinationale : le ghostwriting – littéralement « écriture fantôme ». Conflits d’intérêts tenus secrets Prenons le cas du biologiste américain Henry Miller.
La 3e révolution industrielle annoncée par Jeremy Rifkin - Économie & Social Alors que l'Europe s'enfonce dans l'austérité, que le retour de la croissance semble toujours plus hypothétique, le dernier ouvrage de Jérémy Rifkin est une bouffée d'air salvatrice. Un pas de coté indispensable dans la campagne présidentielle, pour prendre la mesure des défis économiques, sociaux et environnementaux. Dans la Troisième révolution Industrielle (ed. La crise actuelle ne serait pas, selon vous, financière mais énergétique ? Peu s'en sont aperçu. [source : france-inflation.com] Notre modèle économique est condamné ? Nous avons atteint le « pic de la mondialisation ». Nous devons donc passer à la troisième révolution industrielle ? Les grandes révolutions économiques de l'histoire se produisent quand une nouvelle technologie de communication rencontre un nouveau système énergétique. Quel est votre plan d’action ? Nous avons identifié cinq piliers. Mais les énergies vertes sont pour la plupart intermittentes... L’Union européenne est la plus avancée sur le sujet.
Habitat participatif : L’immeuble où l’on invente une nouvelle vie en commun, dans Le Parisien. L’immeuble où l’on invente une nouvelle vie en commun Dans Le Parisien, par Bérangère LEPETIT. C’est un projet un peu fou, un peu utopique. Un immeuble original qui porte le nom d’une invention montreuilloise : le Praxinoscope (lire Mot). LIRE AUSSI : Le logement est un bien de première nécessité, tribune dans Tous Montreuil de décembre 2012. Pas question de tout partager non plus! LIRE AUSSI : Se regrouper pour mieux se loger, une utopie réaliste ! Dépôt de pain et crèche pour le quartierParis, automne 2012. « On ne va pas faire qu’un truc de bobos! Chauffé au bois, doté de panneaux solaires thermiques, d’un système de récupération des eaux de pluie, le bâtiment se veut pionnier en matière d’écologie. Les élu-e-s de la majorité municipale Montreuil, Vraiment ! elus.montreuilvraiment@gmail.com
Glyphosate : Nicolas Hulot a rencontré des agriculteurs en colère Ils étaient quelque 250 à protester vendredi matin à Paris contre l’interdiction du glyphosate en France. Ils ont rencontré le ministre de la transition écologique. Mobilisés à l’appel de fédérations départementales de la FNSEA, premier syndicat agricole, et de l’organisation des Jeunes Agriculteurs, 250 agriculteurs environ bloquaient, vendredi 22 septembre, l’accès à l’avenue parisienne des Champs-Elysées. Les manifestants protestent contre la possibilité d’importer des produits agricoles traités à des herbicides comme le glyphosate, craignant une décision gouvernementale interdisant unilatéralement de tels produits en France. « Comment on peut vouloir vendre du rêve aux Français sur une alimentation saine, alors qu’on nous enlève nos moyens de production ? Lire aussi : Paris votera contre le renouvellement de la licence du glyphosate dans l’Union européenne « Sortie progressive » « Etre rassuré sur la sécurité alimentaire et sanitaire » En levant la manifestation, M.
Imprimante 3D: imprime-moi une révolution (industrielle) Les marxistes doivent avoir le sourire. Ces dernières semaines, on a vu fleurir dans la presse des articles prédisant l’arrivée de la troisième révolution industrielle. Sous les projecteurs, une machine qui permettrait à tout un chacun de se réapproprier les moyens de production. Rien que ça. Les personnes qui ne sont pas familières du mouvement Do it Yourself (DIY –Faites-le vous-même) doivent se gausser de telles affirmations. Les machines en question sont des imprimantes tridimensionnelles. Sauf qu’au lieu de sortir un dessin sur une feuille de papier, la machine va réaliser un objet en 3 dimensions en venant déposer des fines couches de matière les unes sur les autres. Ont ainsi été fabriqués des jouets, des engrenages ou encore des pièces de remplacement pour une machine à laver. Avec des imprimantes plus évoluées, il est possible de faire jaillir du néant des bonbons au chocolat, un violon, des pièces pour la Nasa, voire une voiture de course. Une utopie de geeks? Emmanuel Daniel
Architectes, ne cassez rien !, par Philippe Bovet La démolition-reconstruction de logements semble bien souvent constituer le seul horizon des politiques urbaines. Pourtant, raser des barres d’habitations sans envisager leur rénovation pose des problèmes à la fois sociaux et environnementaux. Ce choix ignore une donnée fondamentale : mettre la créativité au service de l’ancien est écologiquement rentable et donne des résultats probants. La destruction d’un bâtiment est contestable à deux titres. D’une part, beaucoup d’habitants se sentent liés à l’identité de leur quartier et préfèrent les changements progressifs aux transformations radicales. Contrairement aux idées reçues, démolir pour reconstruire des habitations très économes en énergie ne représente pas un gain environnemental. Si la réhabilitation du bâti n’est pas encore entrée dans les mœurs, c’est sans doute parce que, dès leur formation, les architectes apprennent à valoriser le neuf et ne pensent pouvoir s’exprimer qu’à travers ce biais.
La Cour des comptes fustige l’inefficacité de la politique climat de l’UE – EURACTIV.fr Tout en reconnaissant leur importance, la Cour des comptes européenne souligne l’inefficacité de nombreuses mesures du programme Climat Énergie communautaire. Lequel a peu de chance d’aboutir faute de financements. Un article de notre partenaire le JDLE. C’est entendu : la lutte contre le changement climatique à l’européenne est un exemple à faire pâlir d’envie le plus angoissé des climatologues. L’Europe est le seul espace géopolitique d’ampleur de la planète à vouloir abattre de 80 à 95 % ses émissions de gaz à effet de serre (GES), entre 1990 et 2050. N’oublions pas l’atténuation Beaucoup moins sexy est le deuxième axe de toute politique climatique digne de ce nom : l’adaptation. Contraindre les États à s’adapter ? Bien placée, la France met la dernière main à son second plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC). Pas de financement Cette impréparation n’est pas sans conséquence… financière. Quid de l’atténuation ? L’ETS, inefficace jusqu’en 2030
LATRO : une lampe à l'énergie des algues HEINDOVEN - (Pays-Bas - U.E.) - 15/06/2010 - 3B Conseils- Le magazine on-line Designboom ICI a créé le buzz en publiant un article concernant une lampe éclairant grâce à l'énergie des algues. La LATRO LAMP conçue par le designer hollandais Mike Thompson est un modèle de lampe portable qui a la particularité de contenir à la fois un système de récupération de l'énergie des algues et les fonctionnalités habituelles d'une lampe dont la principale est, à n'en pas douter, d'éclairer ! Comment cela fonctionne-t-il ? Une ouverture pratiquée dans la poignée de la lampe fournit aux algues le CO2 nécessaire. On peut commencer à amorcer le processus soit en soufflant son propre CO2 dans la lampe (comme montré dans le schéma 1) soit en captant le CO2 de l'air ambiant. C'est par le bec verseur situé sur le côté de la lampe que l'on ajoute de l'eau et du même coup qu'on libère l'oxygène (schéma 2). Article : Francis ROUSSEAU Docs Sites liés.
Ecologie industrielle : exemples cogénération de Kalundborg Ce n'est pas une organisation qui a été planifiée. Elle s'est formée toute seule. Le nom "symbiose industrielle" a été créé bien plus tard, lorsque nous avons réalisé que l'organisation que nous avions là n'était pas courante et que nous pouvions l'utiliser dans d'autres thématiques et d'autres lieux pour le bénéfice de tous. La coopération n'a rien d'extraordinaire, c'est juste du bon sens. Quand deux entreprises ont commencé à penser que la réutilisation des déchets d'une entreprise serait une chose smart. Les partenaires sont : Asnaevaerket, une usine de production d'électricité au charbon, la plus grande du Danemark, la raffinerie Statoil, la plus grande aussi du Danemark, Gyproc qui fabrique du placoplâtre et d'autres matériaux de construction, Novo Nordisk qui est une société pharmaceutique, et la ville de Kalunborg comme prestataire de services et fournisseur d'électricité et d'eau. Le réseau a commencé quand la raffinerie a été localisée ici au début des années soixante.