
A voté… au Moyen Âge La semaine dernière, nous avons élu le nouveau parlement européen ! Et dans l’esprit de bien des gens, ce qui distingue nos démocraties contemporaines des sociétés du Moyen Âge, c’est que nous désignons par le vote nos dirigeants, tandis qu’autrefois, seule la naissance destinait à telle ou telle fonction. Comme souvent, la réalité est bien plus riche et complexe. Au Moyen Âge, pas de démocratie, et pourtant l’élection est partout. Le vote avant la démocratie On tend à l’oublier, mais avant que l’hérédité ne s’impose progressivement, les rois de France ont longtemps été élus par les grands (les principaux nobles) du royaume. Les clercs étaient sans doute ceux qui recourraient avec le plus de régularité à l’élection. En parallèle, au XIIe siècle, les communes se multiplient dans les villes d’Europe. Tirer au sort ou voter : quelle place laisser au hasard ? Aujourd’hui, nos démocraties semblent en crise, leur fonctionnement est remis en cause. Florence, ou la pratique du hasard sous contrôle
La vraie démocratie - Ce n'est pas ce que vous croyez Plébiscite et référendum : en vouloir ou pas Je ne vous l’apprendrai certainement pas, l’air ambiant est au référendum. Référendum national à dimension historique sur le Brexit au Royaume-Uni, référendum départemental à dimension écologique et économique à propos du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en Loire Atlantique... Je ne vous l’apprendrai certainement pas, l’air ambiant est au référendum. Programmation sonore : - Dans notre générique : extrait d'une allocution de Félix Gouin, Président du gouvernement provisoire, en 1946. - Chanson « Dis moi oui, dis moi non » de Ludo Langlois et Henry Lemarchand, sur l’air de la chanson américaine « Jingle bells » (1857), interprétée par Tohama en 1948. - Extrait de la mini-série « Napoléon » réalisée par Yves Simoneau, diffusée sur France 2 en 2002, avec Christian Clavier dans le rôle de Napoléon. - Chanson « Le Plébiscite » de Paul Avenel (paroles) et Gustave Nadaud (musique), datée de 1870, interprétée par Simone Bartel dans les années 1970. Bibliographie : Intervenants Bibliographie
Gil Delannoi : "Le tirage au sort assure une représentativité plus importante que le vote" À la fin de mon livre, j’imagine un système de trois assemblées dont une seule serait élue : elle aurait le dernier mot, comme notre Assemblée nationale. À côté, je suggère une assemblée populaire tirée au sort sur la même base que celle du suffrage universel, ce qui permettrait une réelle représentativité du peuple. Elle serait consultative, au moins dans un premier temps, afin de tester ce système. Cela risque de ne pas plaire aux élus.
Organisation non gouvernementale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir ONG. Une organisation non gouvernementale (ONG) est une organisation d'intérêts publics qui ne relève ni de l'état ni d'institutions internationales[1]. Les ONG n'ont pas le statut de sujet de droit international. Une ONG est une association à but non lucratif. L'habitude est de réserver le terme aux personnes morales à but non lucratif financées par des fonds privés. l'origine privée de sa constitution ;le but non lucratif de son action ;l'indépendance financière ;l'indépendance politique ;la notion d'intérêt public. Une ONG est une personne morale[réf. nécessaire] qui, bien que n'étant pas un gouvernement, intervient dans le champ national ou international. Dans le cas d'organisations internationales, on parle également d'Associations de Solidarité Internationale (ASI) ou d'organisations non gouvernementales internationales. Histoire[modifier | modifier le code] Évaluation des ONG[modifier | modifier le code]
Réconcilier délibération et égalité politique : Fishkin et le sondage délibératif Lectures critiques qu'ils ne votent pas pour celui au nom duquel ils ont été désignés par les électeurs de leur État. Les conventions des partis pour la désignation des candidats présidentiels ont également connu une évolution du même genre. À l'origine les conventions étaient délibératives et les délégués désignés par les organisations partisanes des États avaient parfois besoin de nombreux tours de scrutins pour désigner un candidat. À partir de la présomption moderne suivant laquelle tout ce qui est plus direct est plus démocratique, un modèle plébiscitaire tend de plus en plus à remplacer la vision complexe des Pères fondateurs {Democracy and Deliberation, p. 18). La proposition de Fishkin: concilier la délibération et égalité politique avec le sondage deliberatif 1. représentatives des 869 ont accepté de participer la délibération 151
Quelles élections pour une meilleure démocratie ? Généralisation des primaires, possibilité de voter pour plusieurs partis, tirage au sort… Pour remédier à la crise de légitimité dont souffre le système électoral français, nous aurions tout à gagner, selon le sociologue Yves Sintomer, à nous inspirer d’expériences démocratiques passées ou en vogue ailleurs dans le monde. Depuis le début des années 1960 et les débuts de l’élection au suffrage universel du président de la République, la France n’a pas changé fondamentalement les règles qui déterminent la façon d’élire les représentants et de prendre des décisions. Notre système repose sur quatre piliers. D’une part, les partis pèsent d’un poids déterminant dans la sélection des candidats, dans les scrutins uninominaux comme dans les scrutins de liste. D’autre part, chacune des élections (présidentielles, législatives, sénatoriales, européennes, régionales, départementales, municipales, d’agglomération) se déroule selon une procédure propre. Généraliser les primaires à tous les scrutins
7 Lessons for Social Justice Activists from the Zapatistas Written by: Justin Wedes (Zuccotti) I found myself on the eve of 2014 in San Cristobal de las Casas in the southernmost Chiapas state of Mexico, just above the border with Guatemala. The colonial city’s name itself betrays a kind of solidarity with the native peoples of this land: Bartolomé de las Casas was Christopher Columbus’s lesser-known companion, the first Bishop of Chiapas, and a fierce defender of indigenous peoples against enslavement and killing by the colonizers. When indigenous activists seized this city on January 1st, 1994 - the day the NAFTA treaty went into effect – they found the town cheering on their arrival including the Bishop Samuel Ruiz, a modern-day de las Casas. The Tzeltal and Tzotzil peoples call this place Jovel, the place in the clouds. Tonight, the air smells of sparklers and fireworks, mixed with fresh tamales and ponche de piña made and served in little street carts by poor street vendors. 1 -- Lead by Obeying / Obedecer y no Mandar
Le troisième âge du suffrage universel, par Alain Garrigou (Les blogs du Diplo, 19 janvier 2016) Depuis son origine, le suffrage universel a reposé sur un fondement élémentaire : que les citoyens s’en servent, s’en servent correctement, en somme qu’ils deviennent des électeurs réguliers. On sait aujourd’hui combien l’évidence du suffrage universel n’est pas naturelle et combien sa réussite a dépendu de luttes sociales et d’autres ressorts de la participation électorale que la conviction politique — le communautarisme, le clientélisme voire la corruption. On sait enfin comment le triomphe de la conviction politique est passé par l’Etat capable d’offrir des biens publics et par l’intervention des entrepreneurs politiques engagés par des promesses électorales. Le deuxième âge du suffrage universel, celui de son évidence, a recouvert d’amnésie le premier et a naturalisé l’évidence de la participation, comprise à la fois comme désir spontané et comme devoir intériorisé de s’exprimer. Tout au long d’un siècle environ, ce fut une assurance d’efficacité. Prospérité du « vote contre »
Le tirage au sort: démocratique? Le Royaume-Uni et la France connaissent cette semaine des élections législatives et nous avons accoutumé de célébrer celles-ci comme la manière naturelle, quasi évidente, en démocratie, de désigner nos représentants, qui auront le pouvoir de voter la loi, notamment financière, et de contrôler les gouvernements. Loin de moi, vous le pensez bien, l’idée malvenue, en toute occurrence et spécialement aujourd’hui, d’en dénigrer le précieux principe mais il ne m’en a pas moins paru stimulant de rappeler qu’en régime de liberté un autre système que le vote a été souvent envisagé et parfois pratiqué pour assurer le choix des citoyens opinant en notre nom, dans l’ordre judiciaire, au premier chef, mais aussi dans l’ordre politique : entendez le tirage au sort. A LIRE AUSSI Tirage au sort, la moins mauvaise des loteries ? Le tirage au sort des dirigeants a été, de fait, pratiqué largement dans la Grèce antique et aussi, dans une moindre mesure, à Rome. - Olivier CHRISTIN, Vox populi.