
Une civilisation se termine et nous devons en bâtir une nouvelle Il y a peu en Espagne, le manifeste "Le dernier appel" a été lancé par plus de 250 chercheur-e-s, militant-e-s, syndicalistes, politiques de différents partis, etc., afin d’alerter sur l’effondrement écologique et social à venir si rien n’est fait pour y remédier. En peu de jours, ce manifeste a reçu plus de six mille signatures et a été diffusé largement au travers des réseaux sociaux et de la presse en Espagne et bien au-delà, en anglais, en portugais, en italien, en grec, en esperanto... Le voici en français. "Un enfant né en 2014 a toutes les chances de connaître l'apocalypse climatique" - L'Obs "Apocalypse climatique", "défi immense", "signal d'alarme"... Au lendemain de la publication par les experts sur le climat d'une évaluation mondiale alarmante, les éditorialistes de la presse quotidienne veulent croire à une réaction des politiques. Même s'ils jugent sévèrement "les écologistes" qui "feraient mieux de se concentrer sur cette question vitale du réchauffement climatique, plutôt que de se retrouver à manifester aux côtés d'anarchistes ou de casseurs". Revue de presse. "Voici un quart de siècle, lors de la création du Groupement d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), il faisait froid à la Toussaint. On se rendait dans les cimetières avec des manteaux.
18 000 milliards de dollars planqués dans les paradis fiscaux off shore Trahison de l'Hyperclasse mondiale : 18 000 milliards de dollars planqués dans les paradis fiscaux off shore La vérité est que l'élite mondiale cache un montant presque incroyable d'argent dans les banques offshore. Selon les recherches choquante faites par le FMI, l'élite mondiale garde un total de 18 000 milliards de dollars des banques offshore. Et ce chiffre ne comptabilise même pas l'argent détenu en Suisse. C'est une somme énorme d'argent. Détroit, laboratoire du monde d'après le néolibéralisme - Décroissance forcée Des trottoirs et des parkings vides longent les vastes avenues. Une enfilade de magasins aux rideaux baissés quadrille le centre-ville de Détroit, berceau de l’industrie automobile américaine. Les banderoles « à vendre » et « à louer » se succèdent sur les façades des bâtiments. 80 000 logements seraient abandonnés, soit près de un sur cinq. Avec ses maisons saccagées, brûlées ou envahies par la végétation, « Motor City » donne l’impression d’une ville fantôme. Symbole de cette déroute, Détroit vient d’être mis sous la tutelle d’un « coordinateur d’urgence » pour au moins un an.
« Nous sommes en danger » Hubert Reeves s’insurge. Une terre inhabitable ? « Nous sommes en danger » Hubert Reeves s’insurge. Une terre inhabitable ? AFP – L’astrophysicien Hubert Reeves a estimé jeudi, à l’ouverture de la 3e conférence environnementale, qu’il fallait « empêcher que la planète devienne inhabitable », en référence à la lutte contre le changement climatique et la sauvegarde de la biodiversité. David Holmgren : les quatre scénarios de la décroissance David Holmgren n’est pas un inconnu dans le monde de l’écologie et de la soutenabilité. Cet australien né en 1955 a été avec Bill Mollison l’inventeur du concept de Permaculture. Son premier ouvrage Permaculture One, basé sur les travaux de l’écologue américain T. Howard Odum, a posé les bases du mouvement pour une agriculture durable en Australie et plus largement dans les pays anglo-saxons. Son dernier livre Future Scenarios : how communities can adapt to peak oil and climate change a donc suscité un intérêt certain dans le monde, malheureusement restreint, de ceux qui s’intéressent au pic énergétique et ses conséquences sur nos sociétés, tout comme d’ailleurs son site : future scenario.org
Réchauffement climatique : suis-je autorisé à douter Par Gabriel Lacoste. Je ne connais ni la climatologie, ni la biologie, ni la géologie, ni la physique. Je me méfie des alarmistes qui me demandent de modifier ma consommation pour éviter un réchauffement climatique. Suis-je autorisé à douter d’eux ? Lorsque j’exprime mon opinion, je croise le fer avec des gens qui m’insultent en ajoutant que je ne suis pas habilité à en avoir une en la matière. Ils ne m’autorisent donc pas à juger de cette question.
"La décroissance permet de s'affranchir de l'impérialisme économique" Serge Latouche est professeur émérite d’économie et un des principaux inspirateurs du mouvement de la décroissance. On avait envie de le revoir, pour retracer les racines de la décroissance, entre Club de Rome, Illich et Gorz, et savoir où il en est par rapport au pouvoir, aux économistes altermondialistes, et à la gauche. Reporterre - Quelle est l’histoire de la décroissance ? Serge Latouche - L’histoire de la décroissance, en tant qu’étiquette, est très brève. Cette appellation a été inventée dans les années 2000 par des « casseurs de pub ». Elle a pour fonction de casser la langue de bois.
À Lima, l'opposition entre pays riches et pays pauvres a empêché un vrai accord Il y a deux semaines, le monde entier semblait d’accord : la 20e conférence des parties (COP20) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui s’est déroulée pendant deux semaines à Lima au Pérou, devait aller le plus loin possible dans l’élaboration de l’accord de Paris en 2015. Avec un objectif, limiter le réchauffement climatique à 2°C à la fin du siècle. Mais cet élan s’est heurté à un vieux démon des négociations onusiennes : les divergences entre pays développés et pays en voie de développement. Ce n’est donc qu’à Une heure dimanche matin (sept heures à Paris) qu’une décision, « l’Appel de Lima pour une action climatique », a finalement été adoptée. Rarement une conférence des parties aura accusé pareil retard. Télécharger le texte (en anglais) :
« La planète ne peut pas continuer ainsi. De gré ou de force, nous devons changer notre attitude » Reporterre - La conférence sur le climat s’est déroulée au Pérou en décembre dernier. Êtes-vous optimiste en ce qui concerne les négociations de 2015 ? Jean-Paul Guevara - Nous sommes des « optimistes bien informés ». Certains disent que les optimistes sont ceux qui manquent de connaissances, et que les pessimistes le sont parce qu’ils savent ce qui va se passer.
La planète a atteint ses limites Climat, biodiversité, déforestation, cycle des nutriments : l’humanité a franchi les seuils de risque, selon une équipe de chercheurs internationaux. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart Réchauffement climatique, érosion de la biodiversité, perte de nutriments agricoles… jusqu’à quel point l’humanité peut-elle modifier son environnement sans risquer d’importants désagréments ? C’est en cherchant à répondre à cette question qu’une équipe de chercheurs internationaux a forgé, en 2009 dans Nature, la notion de « limite planétaire ». Leurs travaux, qui font date, identifiaient les seuils limite à ne pas franchir pour éviter que « le système Terre ne bascule dans un état très différent [de l’actuel], probablement bien moins favorable au développement des sociétés humaines ». Vendredi 16 janvier, dans la revue Science, la même équipe publie une mise à jour de cette étude et identifie quatre limites déjà franchies ou en cours de dépassement.