
untitled À propos de Le plus de regard d'Antonio Quinet L’ouvrage d’Antonio Quinet Le plus de regard. Destins de la pulsion scopique [1][1] A. Quinet, Le plus de regard. Destins de la pulsion... a le mérite de développer la question du regard dans des champs multiples, que ce soit la philosophie, l’art ou la psychanalyse. La philosophie est la première approche de l’auteur, qui nous démontre comment le regard y est présent comme métaphore du savoir. C’est également Descartes qui est étudié dans cet ouvrage, ainsi que son cogito de la vision corrélé au discours de la science, où la pensée acquiert une vue, qui pourrait s’énoncer ainsi : « Je pense donc je vois », complété par : « Je vois donc je suis. » Si le visible de l’image peut tromper, l’invisible de la raison est certitude. Antonio Quinet cerne bien ce que Lacan a pu extraire de la phénoménologie et notamment de Merleau-Ponty, qui inclut le sujet dans le phénomène, sujet divisé et déterminé par les signifiants. Si l’hystérique s’identifie au spectacle, l’obsessionnel donne à voir.
Le groupe de codéveloppement professionnel. Adrien Payette et Claude Champagne. Presses de l’Université du Québec. 1997 Le groupe de codéveloppement s’inscrit dans la tradition des petits groupes en formation. Le petit groupe en formation recèle un immense pouvoir formatif, depuis les groupes de résolutions de problèmes, l’entraînement mental, en passant par les cercles d’études ou les training-group. L’approche ci-après présentée a été développée au Canada au profit des gestionnaires. Elle met l’accent sur la dimension sociale des apprentissages et les apports mutuels, chacun étant pris à parité d’estime. « Le groupe de codéveloppement professionnel est une approche de formation qui mise sur le groupe et les interactions entre les participants pour favoriser l’atteinte de l’objectif fondamental : améliorer sa pratique professionnelle ». Les séquences décrites prennent toute leur force dans des réunions de pairs qui se réunissent périodiquement pour progresser ensemble. Un article pour aller plus loin sur la philosophie de la méthode : ICI Une vidéo de 12 minutes pour en savoir plus : ICI
Les classes puzzles pour intégrer les minorités à l'école Après 1954, date à laquelle la ségrégation scolaire fut abolie aux Etats-Unis, tout le monde espérait que l'homogénéisation de la société s'effectuerait naturellement et en douceur, en particuier grâce au rôle crucial de l'école. Malheureusement, les choses ne se sont pas passées aussi simplement. Et il fallut plus de 15 ans pour qu'une nouvelle technique d'enseignement soit promue, de manière à faciliter l'inétgration sociale et la réussite scolaire de tous. De la compétition à la collaboration Elliot Aronson et ses collègues ont remarqué que le principal frein à l'intégration des élèves issus des grupes anciennement discriminés ne tenait pas tant à l'origine ethnique des élèves, mais au caractère compétitif de l'enseignement dans les écoles américaines l'école : chaque élève travaille pour lui-même et les meilleurs sont cités en exemples alors que les élèves en difficulté sont pointés du doigt, voire ridiculisés. La création de groupes d'apprentissage composés de 4 ou 6 élèves.
Quand le dialogue social est au service de la conciliation des enjeux sociaux et économiques Un dispositif de médiation collective (Areso) a été mis en place pour restaurer la confiance et la bienveillance nécessaires pour que la direction et les élus de la DUP puissent se parler constructivement des problèmes et trouver des solutions durables. Le dispositif offre aux acteurs de l’entreprise un cadre sécurisé pour échanger sur leurs préoccupations respectives, sur la manière de comprendre et de ressentir les choses, et ce dans un esprit d’écoute mutuelle et de respect de l’autre. Douze personnes ont été impliquées dans ce travail. La première étape de l’appui a consisté à structurer l’engagement des parties prenantes. Les douze représentants de la direction et de la DUP se sont ensuite réunis à trois reprises, pendant une journée à chaque fois, pour confronter leurs représentations sur ce qui serait souhaitable en termes de relations, ce qu’il en est aujourd’hui et les actions d’amélioration qu’il faudrait mettre en place.
Le trou du regard Le trou du regard Antonio Quinet 1. Savoir du regard Dans l'Antiquité, l'épisthémè de la similitude donnée par l'optique permet l'identification du regard avec la lumière: flux visuel et flux lumineux, couleur, reflet, ruissellement, brillance, éclat participent au regard. Cette conclusion n'est pas complètement nouvelle. La nouveauté de notre travail consiste justement à tirer les conséquences du concept du regard comme objet a et à expliciter les phénomènes repérés par nombre d'auteurs, à travers la structure du champ scopique, que nous avons déployée tout au long de notre parcours. Soit dans la philosophie, soit dans l'optique, soit dans les mythes grecs, nous trouvons à partir d'une lecture d'après-coup - avec les lunettes du psychanalyste averti par l'enseignement de Lacan -, ici et là, épars, les caractères du regard qui seront déployés par la psychanalyse comme objet plus-de-jouir. Notre regard dans cette lecture n'était pas neutre. 2. Le manque dans l'Autre est la fenêtre du réel.
Recréer du collectif de manière inclusive et participative ? Le retour du format Barcamp En cette période de crise, nous expérimentons toutes et tous de nouvelles manières de travailler et de communiquer. L'occasion de remettre au goût du jour les formats d'intelligence collective à distance, comme par exemple le Barcamp ? En cette période si compliquée, alors que beaucoup d’entre nous pratiquent le télétravail, nous ressentons encore plus fort le besoin viscéral de convivialité et de lien social. À l’instar du premier confinement, l’affluence sur les réseaux sociaux et les outils de conférence en ligne est de nouveau énorme. Mais on voit aussi émerger d’autres modèles pour créer du lien et des communautés de discussion. Entre visios et apéros en ligne, webinars et autres talks, les formats ouverts et générateurs d’intelligence collective font florès : ateliers ou créations participatives, colloques en ligne ... Mais c’est quoi un Barcamp ? Besoin d’inclusif et d’impulsif S’il est un mot qui caractérise vraiment bien le concept du Barcamp, c’est “open”. Pour aller plus loin :
Jigsaw classroom « Jigsaw classroom », ou « classe en puzzle », ou « apprentissage coopératif avec décloisonnement en équipes d'experts » est une technique d’enseignement inventée en 1971 par le psychologue social américain Elliot Aronson. Elle utilise une stratégie d’apprentissage coopératif destinée à l’enseignement primaire et secondaire. Celle-ci encourage fortement les élèves à l’écoute, à l’engagement, à l’interaction, au partage et donc, confère à chacun un rôle essentiel à jouer dans l’activité académique. Les « jigsaw classroom » ont également pour avantage considérable la réduction de l’hostilité et des préjugés interethniques. Elliot Aronson photographié en 1972 par son épouse Vera. Contexte d’émergence[modifier | modifier le code] En 1954, une avancée majeure a été faite pour la diminution des préjugés aux États-Unis, lorsque la Cour suprême des États-Unis rendit illégale la ségrégation raciale en milieu scolaire. Autorité : une étude de T. Fonctionnement[modifier | modifier le code]
L'image comme processus, le visuel comme fantasme Notes Psychiatre, Psychanalyste. Reconnaissons ici notre dette envers deux auteurs : Henri Wallon et André Leroi-Gourhan, le premier pour la distinction qu’il a posé entre la pensée sensori-motrice et la pensée verbale discursive ; et le second pour la place qu’il a faite aux formes fonctionnelles et figuratives de la symbolisation. Les formes de symbolisation correspondent à trois formes de mémoire dont les neurophysiologistes et les biologistes étudient aujourd’hui les supports et les circuits spécifiques. Wallon H., De l’acte à la pensée, Paris, Champs Flammarion, 1970. Abraham N. et Torok, L’Ecorce et le noyau, Paris, Flammarion, 1978. Anzieu D. Ce rôle dévolu aux images a été particulièrement bien rempli par le cinéma, et il l’est encore là où les impératifs financiers de la production mondiale n’écrasent pas sa spécificité. Sur les fondements métapsychologiques de cette caractéristique, on peut consulter Psychanalyse de l’image, op. cit.
Mieux coopérer en équipe Pas toujours facile de faire coopérer les élèves. Quelques pistes pour déjouer les tensions ou les rapports de force, répartir équitablement la parole et améliorer la communication entre élèves. On peut faire l’hypothèse que proposer aux élèves de travailler en équipe est un plus pour les apprentissages. Or, les enseignants constatent aussi les difficultés de cette modalité : il n’est pas rare d’observer des tensions ou une répartition inégale (voire inégalitaire) de l’activité. Par exemple, pendant les moments durant lesquels les élèves sont placés en autonomie, l’enseignant ne peut pas, même avec la meilleure volonté du monde, connaitre avec exactitude ce qui se passe ou se dit à l’intérieur de chaque équipe. En effet, la coopération des élèves en équipe mobilise des compétences dites transversales, issues d’expériences diverses et dans différents domaines d’activités, qui facilitent ou, au contraire, peuvent faire obstacle à la réalisation des tâches proposées. Le rôle de l’enseignant