
Culture numérique (Réduire le cours) Votre âge, votre adresse, vos achats récents, vos goûts musicaux, vos films préférés, vos amis, etc, toutes ces données peuvent intéresser de nombreuses sociétés et organisations soit pour vous surveiller soit pour vous vendre quelque chose. Rassemblées, elles contribuent à définir votre /profil/. Profils et cookies Grâce aux cookies contenant des numéros d'identification, des sites ou des jeux, sur PC, en ligne ou sur smartphone peuvent contribuer à créer et compléter nos profils. Les réseaux sociaux - pistage systématique Les réseaux sociaux sont parmi les plus grands adeptes de la création de profils. Les petits boutons /j'aime/, /G+/ et autre /tweeter/ qui proposent de nous faciliter le partage sont en fait des mouchards très puissants. Nos profils mis aux enchères Enfin, pour conclure, nous allons expliquer comment nous sommes mis aux enchères en permanence. La minute citoyenne Vous avez maintenant les clés pour comprendre ces questions. (Montrer la suite)
Au pays des ados shifteurs Mais que font les ados enfermés dans leurs chambres ? Sont-ils encore et toujours scotchés sur leurs écrans à jouer à des jeux vidéos ou à flâner sur les réseaux ? Pas pour tous, non, quelques-uns s'adonnent à une pratique toute particulière : le shifting. Qu'est-ce donc ? Shifter, c'est changer de réalité. Les ados, pour échapper à la monotonie du quotidien ou à l'ennui du confinement, se transportent par la pensée, dans un monde, dans une vie, dans la peau d'un personnage qui leur plaît. Une réalité virtuelle ... sans technologie Le shifting, pratique proche de l’expérience du rêve lucide, consiste en une plongée dans un monde virtuel, non plus à l’aide d’outils technologiques, mais par des méthodes méditatives et relaxantes, "juste par la pensée". La clé pour cette méthode, c'est de vraiment rester immobile le plus possible, parce qu'en fait, il faut faire en sorte que votre corps s'endorme complètement, mais que votre conscience reste éveillée le temps que vous comptez.
Culture numérique (Réduire le cours) Internet : Qui décide ? Les normes et instituts de normes Pouvons-nous communiquer si nous ne comprenons pas la même langue? Pour faciliter les communications entre les machines, des normes ont été établies. C'est le rôle des instituts de normes, comme l'ISO qui regroupe la plupart des pays du monde, et de l'AFNOR en France, d'éditer et diffuser ces normes. De très nombreuses normes entrent en jeu dans le fonctionnement d'internet et des réseaux informatiques. Pressions Mais imaginez maintenant un standard industriel breveté et protégé par une unique société à la place d'une norme mondiale libre et ouverte. À voir "Une contre-histoire d'internet", de Sylvain Bergère. Les structures politiques Au niveau d'internet, en plus des normes qui régissent les moyens de communiquer les informations à travers le réseau, il faut également contrôler l'organisation du réseau. L'université gère les noms dans son domaine alors que l'AFNIC gère tous les noms en .fr . (Montrer la suite)
Facebook de plus en plus fragilisé par les révélations d'une lanceuse d'alerte Aux États-Unis, Facebook est sous le feu des critiques suite à la publication il y a quelques semaines d'une série d'enquêtes dans le Wall Street Journal. Dimanche, la lanceuse d'alerte à l'origine de ces révélations va dévoiler son identité à la télévision. Dimanche, l'interview qui sera diffusée dans l'émission 60 minutes de la chaîne CBS, aux États-Unis pourrait ajouter un coup de massue à Facebook, déjà déstabilisé par des révélations aux États-Unis. L'émission annonce un entretien exclusif avec une femme dont l'identité est encore tenue secrète, mais qui se dévoilera à l'antenne dimanche soir : il s'agit d'une ancienne employée de Facebook, devenue lanceuse d'alerte. Cette interlocutrice à transmis à la Security and Exchange Commission (SEC), l'équivalent américain de l'Autorité des marchés financiers, des dizaines de documents internes sur le fonctionnement de Facebook. Sait-on ce que contiennent ces documents ? Des comptes "privilégiés" sur Facebook
Le capitalisme de surveillance - Ép. 1/4 - À l'ère de la surveillance numérique En fouillant dans mon smartphone et dans mon ordinateur, je me suis aperçu que des pisteurs récoltent mes données personnelles en permanence. Derrière les grandes entreprises que l'on connait bien tel Google, Facebook ou Amazon, se cachent tout un écosystème obscur qui fait commerce de mes données personnelles. La plupart du temps, celles-ci sont utilisées pour me proposer de la publicité la plus ciblée possible et en déduisent mes comportements, mes envies et mes humeurs. Mais elles alimentent aussi des algorithmes de prédictions dont le rôle est de me faire consommer toujours plus et toujours plus longtemps de contenu, comme par exemple des vidéos You Tube. Et, quand la régulation n'est pas à la hauteur, elles peuvent même devenir des armes politiques dans le but d'influencer des élections. Nos portables écoutent les publicités télé Publicité ciblée grâce à vos données Un site web financé par la publicité vend ses emplacements publicitaires. Les États sont coincés maintenant. Avec :
Vidéo : Google veut indexer les contenus Instagram et TikTok Si on en croit le site The Information, Google travaillerait actuellement avec Instagram (donc Facebook) et TikTok (donc ByteDance) sur un accord avec ces deux réseaux sociaux pour mieux indexer et intégrer leurs contenus vidéo afin de les rendre disponibles sur son moteur de recherche (ce qui n'est quasiment pas possible actuellement). Des accords seraient en cours d'élaboration pour que Google obtienne les données dont il a besoin pour indexer et classer ces vidéos. Cela fait donc penser à l'accord signé entre Google Twitter en 2015 permettant au moteur d'indexer des tweets en temps réel. Google comme les réseaux sociaux concernés n'ont ni confirmé ni infirmé la nouvelle. On peut également se poser la question de la nécessité de mettre en place des espaces de stockage énormes du côté de Google pour indexer un contenu extrêmement éphémère (à l'instar des tweets) et d'une pertinence qu'on pourra qualifier de fluctuante. Logos de TikTok et Instagram sur un téléphone mobile.
La grande course pour cartographier le monde en 3D Le concept de jumeau numérique est devenu très populaire ces dernières années. La création d’un double numérique a en effet de nombreux avantages pour la conception, l’ingénierie et la maintenance dans des secteurs allant de l’industrie automobile à l’aviation ou au bâtiment. Mais les grandes entreprises du numérique voient plus loin. Plusieurs d’entre elles – Microsoft, Facebook, Niantic, Intel, Google, Apple… – ont pour projet de numériser une grande partie de la planète. Ces projets sont directement liés aux avancées de la vision par ordinateur, l’une des disciplines du champ de recherche de l’intelligence artificielle, depuis 2005. L’enjeu de la conduite autonome En superposant le double numérique d’un environnement à son équivalent réel, il est alors possible à la machine de comprendre le monde qui l’entoure. Vers un "cloud de la réalité augmentée" Les principes en jeu sont sensiblement les mêmes pour les expériences de réalité augmentée.
Hadopi n’est officiellement plus, ou presque La Haute Autorité pour la Diffusion des œuvres et la Protection des droits sur Internet fusionne avec le CSA. En 2009, face à l’émergence du téléchargement illégal, la France vote la loi n°2009-669 qui avait pour but de favoriser la protection de la création culturelle sur Internet. Appelée loi Hadopi 1, elle visait à mettre fin aux partages en peer to peer de films et séries piratés. Cette loi, qui comporte six chapitres, inclut notamment la riposte graduée. Concrètement, lorsqu’un Français est repéré alors qu’il télécharge illégalement un film, il reçoit un premier avertissement. Plus de dix ans plus tard, Hadopi va fusionner avec le CSA pour former un immense conglomérat qui devrait réguler l’audiovisuel dans son ensemble. Si la réponse graduée reste, l’ARCOM va adopter une nouvelle stratégie. Après une première adoption au Sénat, le projet de loi vient donc d’être entériné devant l’assemblée nationale, à 49 voix contre 4.
VIDEO. Chine, tout est sous contrôle ! Cet article date de plus de quatre ans. Publié le 10/10/2019 22:39 Mis à jour le 11/10/2019 03:00 Durée de la vidéo : 33 min Imaginez des citoyens épiés par des milliers de caméras de surveillance. C'est le système testé dans des dizaines de villes en Chine, qui semble décidée à ficher, classer et noter ses habitants. Une journaliste d'"Envoyé spécial" a tenté d'enquêter... Imaginez des citoyens constamment épiés par des milliers de caméras de surveillance et notés sur chacun de leurs faits et gestes. Si au contraire, ils signalent à la police la présence d’un délinquant, ils seront récompensés par des points supplémentaires. Tout ceci n’est pas un scénario de science-fiction mais la réalité du système de notation testé aujourd’hui dans des dizaines de villes en Chine.
Faut-il interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans ? L’argument de santé publique Les professeurs sont formels : le vrai problème, ce ne sont pas les prédateurs qui rodent sur Internet, mais les dégâts des stimuli des réseaux sociaux sur le cerveau des enfants, devenus incapables de se concentrer. La dépression chez les ados a bondi. On interdit bien la vente d’alcool aux mineurs, on peut interdire l’accès des réseaux sociaux aux moins de 16 ans. L’argument pragmatique Les géants de la tech paient des armées de développeurs et de neuroscientifiques pour concevoir les dispositifs les plus sophistiqués afin de retenir l’attention des utilisateurs malgré eux, et on voudrait qu’un petit cerveau de 12 ans puisse résister ? L’argument idéologique Les CSP + commencent à saisir les dangers des écrans. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Temps d’écran : « Cessons de cultiver le scepticisme » Le contre-argument de santé publique Et pourquoi les moins de 16 ans devraient-ils être protégés en priorité ? Le contre-argument pragmatique
De l'information fallacieuse à la vérification des faits L’une des entrées du programme des Sciences numériques et Technologie (SNT) est consacrée aux données structurées et à leur traitement. Ce point du programme peut être mis au service de l’Éducation aux Médias et à l’Information, en l’occurrence au décryptage des infox. La séance proposée ici entend montrer comment initier les élèves à une analyse raisonnée de données structurées afin de mettre en perspective une information fallacieuse. Du 26 décembre 2017 au 8 janvier 2018, les États-Unis d’Amérique, notamment le Nord-Est du pays, connaissent un épisode climatique particulièrement rigoureux. Températures minimales et maximales [1] aux Etats-Unis d’Amérique, le 27 décembre 2017 - Source : National Weather Service - NOAA Au début de cet épisode climatique extrême, le président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump, poste le message suivant sur le média social twitter : Deux heures sont dédiées à la réalisation de cette séance. Deux heures sont dédiées à la réalisation de cette séance.
Comment aider les ados à surmonter les complexes créés par les réseaux sociaux Selon des révélations du Washington Post publiées le 14 septembre 2021, des documents internes à Facebook montreraient les effets néfastes d’Instagram sur la façon dont les adolescents voient leur corps. D’après ces résultats portant sur de jeunes utilisateurs vivant aux États-Unis et au Royaume-Uni, 40 % de ceux qui s’estiment « moches » disent que cette impression date de leur inscription à ce réseau social. Si les filles semblent plus sensibles, les garçons ne sont pas épargnés. 14 % déclareraient qu’Instagram les fait se sentir mal dans leur peau. Ces informations risquent d’inquiéter les parents et d’en inciter certains à interdire l’usage des réseaux sociaux à leurs enfants. Des objectifs irréalistes Toutefois, cette étude montrait que ce n’était pas forcément le temps passé sur les réseaux sociaux, mais plutôt des activités spécifiques comme le visionnage, la retouche et la publication de photos idéalisées qui posaient problème. Des lieux de sociabilité
Un jeu de cartes pour comprendre le fonctionnement technique des moteurs de recherche - Fragil - Culture, société, initiatives citoyennes « Pouvez-vous citer trois moteurs de recherche ? », la question est posée et les sourcils se haussent. « Quelle est la différence entre un navigateur et un moteur de recherche ? », la perplexité peine à être dissimulée. « Comment ça marche un moteur de recherche ? » et le silence résonne. Au fil des ateliers d’éducation aux médias animés par Fragil, nous avons constaté que les personnes que nous encadrions, qu’elles soient élèves , étudiant·es, ados ou adultes, étaient très souvent perdues lorsqu’on évoquait avec elles l’un des outils qu’elles utilisent pourtant quotidiennement, à savoir les moteurs de recherche. En faisant ce constat, nous avons décidé de développer un atelier permettant de vulgariser le fonctionnement technique des moteurs de recherche pour des groupes allant jusqu’à 30 personnes. Définir ce que sont les moteurs de recherche En préambule, il est utile de sonder le groupe sur les noms d’entreprises qu’il associe aux moteurs de recherche. Le matériel utilisé
Pourquoi numériser l’école ? Philippe Bihouix est ingénieur et auteur d’essais sur les questions environnementales. En 2016, il publiait avec Karine Mauvilly Le désastre de l’école numérique — Plaidoyer pour une école sans écrans, aux éditions du Seuil, qui reparaît aujourd’hui en poche. Il y a cinq ans, nous publiions, avec Karine Mauvilly, Le désastre de l’école numérique. Ce livre se voulait un cri d’alerte, au titre provocateur sans doute, à la suite de l’annonce du Plan numérique pour l’éducation lancé deux ans auparavant par le président François Hollande. Nous voulions ouvrir le débat, comprendre, contextualiser, prévenir, interroger et mobiliser enseignants, syndicats, élus, parents et citoyens sur une évolution plus que contestable : celle d’une généralisation de l’enseignement sur écran. En termes d’innovation – et de fascination – « technopédagogique », l’école n’en était pas à son coup d’essai. Les miracles de l’école numérique n’ont été corroborés par aucune étude scientifique. S’abonner