
ZOLA DREYFUS La Révolution française : la Monarchie Constitutionnelle (1789-1792) Après avoir mis fin à l'Ancien régime et à la monarchie absolue, la Révolution française met en place d'un nouveau régime politique : la monarchie constitutionnelle. Elle constitue « une avancée démocratique » de par la nature de ses institutions même. S'inspirant du modèle anglais, la constitution émane de la nation et pose les règles du gouvernement. L'Assemblée nationale, qui représente la nation, incarne désormais le droit face au monarque détenteur du pouvoir excécutif. Les divisions au sein du camp révolutionnaire et la résistance de Louis XVI feront tourner court cette première expérience politique. Qu'est-ce que la monarchie constitutionnelle en France ? Nouveau régime en France, la monarchie constitutionnelle de 1791 accorde une place centrale à une institution aujourd'hui omniprésente au sein de notre société contemporaine : L'Assemblée Nationale, appelée à l'époque : « La constituante ». La constitution de 1791 L'échec du compromis avec le roi Une expérience ratée Bibliographie
affaire Dreyfus Scandale judiciaire et politique qui divisa l'opinion française entre 1894 et 1906. 1. Une affaire d'espionnage 1.1. Le contexte politique La République modérée (1879-1899) traverse une série de crises. 1.2. Fils d'un industriel alsacien israélite qui, profitant pleinement de la révolution industrielle, construit sa propre filature de coton et connaît une brillante ascension sociale, Alfred naît à Mulhouse en 1859. 1.3. Le 27 septembre 1894, la Section de statistiques découvre dans la corbeille à papier de l'attaché militaire allemand à Paris un bordereau anonyme annonçant un envoi de documents concernant la défense nationale. Le 22 décembre, Alfred Dreyfus est reconnu coupable de haute trahison par le premier conseil de guerre du gouvernement militaire de Paris, qui le condamne à la dégradation et à la déportation dans île du Diable au large de la Guyane. 1.4. 2. 2.1. La presse se divise. L'opinion se divise. 2.2. 2.3. Jean Jaurès, réélu en 1902, relance l'affaire.
Vietnam: l'exécution à bout portant, par Eddie Adams - Polka Magazine Un cas d’école. La démonstration parfaite de l’instant décisif. Une image si forte que sa brutalité a galvanisé la contestation de l’opinion américaine contre la guerre du Vietnam — qui allait pourtant durer encore sept ans. Cette photographie a été nommée World Press Photo de l’année 1968, elle a valu à son auteur le prix Pulitzer 1969. Ce 1er février, la ville est en proie depuis deux jours à l’offensive surprise du Têt, le Nouvel An vietnamien, qui a lancé dans les plus grandes cités du pays des bataillons de combattants communistes du Front national de libération du Sud-Vietnam (FLNSV) — dits “Vietcongs”. “Un prisonnier, c’est une photo” Les combats ont cessé. Le photographe se trouve alors à moins de deux mètres du prisonnier. “Deux vies ont été détruites ce jour-là” Le tireur est le chef de la police nationale du Sud-Vietnam, le général Nguyen Ngoc Loan. “Je pense, raconte-t-il désormais, que deux vies ont été détruites ce jour-là. Un héros incompris et abandonné
Le mystère du tisserand égyptien au luxueux sarcophage - Webzine Café Du Web-Mozilla Firefox Il y a environ 3 200 ans, alors que l’Egypte sortait de la guerre civile, un jeune garçon nommé Nakht travaillait comme tisserand dans une chapelle funéraire. Les analyses pratiquées sur sa dépouille ont montré que son alimentation était pauvre, qu’il a souffert de malaria et qu’il est finalement décédé vers l’âge de 14 ans. Il semblerait que ses conditions de travail soient en partie responsables de sa mort précoce. Un homme appelé Dua-Khety, écrivait ainsi à son fils qui voulait devenir scribe : « le tisserand est plus misérable qu’une femme. L’égyptologue du Musée Royal de Toronto a expliqué à son auditoire que les conclusions de son équipe allaient les surprendre. L’égyptologue Kathlyn Cooney, de l’Institut d’Archéologie de l’UCLA a réalisé une étude sur le coût des sarcophages dans l’ancienne Egypte et rédigé un essai paru en 2008 dans le catalogue de l’exposition du Musée de Brooklyn, To Live Forever: Egyptian Treasures from the Brooklyn Museum. Références Lien à insérer
Emile Zola : Affaire Dreyfus Affaire Dreyfus Résumé En 1894, le capitaine Alfred Dreyfus ( 1859-1935 ), israélite alsacien, fut accusé d'espionnage et condamné par un tribunal militaire à la dégradation et à la déportation dans l'île du Diable. Deux ans plus tard, il fut prouvé que le jugement était fondé sur des documents falsifiés et l'on eut de sérieuses raisons de penser qu'un officier criblé de dettes, le commandant Esterhazy ( 1847-1923 ), était le vrai coupable. Celui-ci, après un simulacre de procès, fut néanmoins acquitté. C'est alors que Clémenceau publia dans son journal, l'Aurore, un article d'Emile Zola intitulé " J'accuse ", qui faisait peser contre l'état-major de très lourdes charges. Chronologie de l'affaire Dreyfus Article du 25 novembre 1897 Article du 1er décembre 1897 Article du 05 décembre 1897 Article du 28 janvier 1898 : J'Accuse ... !
La mobilisation des dreyfusards Les rebondissements de l’Affaire L’arrestation et la condamnation d’un officier juif français, Alfred Dreyfus, en décembre 1894, suite à la découverte d’un bordereau anonyme renfermant des informations secrètes destinées à l’Allemagne, parurent clore cette banale histoire d’espionnage. Cependant, celle-ci devait connaître de nouveaux rebondissements lorsque le lieutenant-colonel Picquart établit l’identité du véritable traître, le commandant Esterházy, en mars 1896 et que ce dernier fut acquitté par le conseil de guerre le 11 janvier 1898, au terme d’un procès inique. Cette décision scandaleuse ne fit qu’attiser les passions antagonistes qu’avait déclenchées l’Affaire et incita les partisans de la révision du procès de Dreyfus à se mobiliser pour émouvoir l’opinion publique en sa faveur. La mobilisation des dreyfusards La publication du manifeste de Zola, « J’accuse… ! Les deux France La présence de slogans tels que « Vive la France !
Le Ramesseum Sur cette photo prise lors d'un vol en ballon, les restes du temple se dressent encore debout au milieu d'un vaste espace couvert de structures en briques crues formant les annexes (magasins et ateliers) qui faisaient du temple un centre de vie économique important. La mission archéologique française de Thèbes-Ouest étudie depuis plus de 10 ans deux monuments importants : le Ramesseum et la tombe de Ramsès II. Les recherches sont menées au sein d'une collaboration étroite avec les archéologues égyptiens. Une association (Association pour la Sauvegarde du Ramesseum) a été créée pour soutenir ces actions de recherche. Elle édite une revue annuelle, les Memnonia. Vous pouvez avoir une vue générale sur les différentes parties du temple avec la page : description du Ramesseum. Ce site vous permet une visite du Ramesseum, organisée dans la succession des différentes parties.
L'affaire Dreyfus - Francetv Éducation Le fil des événements permet de comprendre les ressorts de l’affaire. En septembre 1894, une femme de ménage, espionne française employée à l’ambassade d’Allemagne, trouve dans une corbeille à papiers un bordereau portant la liste des documents qu’un officier d’Etat-major se propose de vendre à l’Allemagne. Deux officiers sont soupçonnés : le commandant comte Esterhazy et le capitaine Alfred Dreyfus. Ce dernier est arrêté le 15 octobre 1894. Pendant près de deux ans, l’affaire est en sommeil : à l’exception du capitaine, de son frère Mathieu et de sa femme Lucie, personne ne croit à l’innocence de Dreyfus. Toutefois, à l’automne 1896, des journaux croyant confirmer les thèses de l’Etat-major, relancent le soupçon. Croyant faire face aux accusations contre Esterhazy, l’armée le traduit en Conseil de guerre, qui l’acquitte le 11 janvier 1898. Un coup de théâtre éclate le 31 août 1898 : une pièce qui avait été utilisée contre Dreyfus est reconnue comme un faux.
Le général Picquart, faux héros de l'affaire Dreyfus L’histoire retient le général Marie-Georges Picquart comme le “héros” de l’affaire Dreyfus. Il est présenté comme le “lanceur d’alerte” qui a sacrifié sa carrière pour prouver l’innocence de Dreyfus. Jean Dujardin l'incarne dans le film de Roman Polanski J'accuse, dans les salles le 13 novembre 2019. Mais en réalité, Picquart était un opportuniste et un antisémite. Marie-Georges Picquart est un brillant militaire, né en 1854 en Alsace, il travaille au renseignement lorsqu’éclate en 1894 l’affaire Dreyfus. Mais Picquart découvre la machination : le document qui met en cause Dreyfus est un faux, fabriqué pour faire accuser le capitaine. Philippe Oriol, historien : "Picquart, c’est celui qui un jour va prendre la direction de “la section de statistiques”, c’est-à-dire le contre-espionnage. Mais le récit héroïque est en fait très éloigné de la réalité historique. D’après les archives, Picquart voulait avant tout protéger l’image de l’armée.
DOSSIER / Toutankhamon, la plus fabuleuse découverte archéologique Fils du pharaon hérétique Akhénaton et de son épouse Nefertiti, Toutankhamon a huit ou neuf ans quand il monte sur le trône d'Égypte. Neuf années plus tard, il décède inopinément et est enterré dans un tombeau qui ne lui était pas destiné. Nous sommes aux alentours de 1325 avant notre ère. Trente-trois siècles plus tard, le 26 novembre 1922, la découverte de son tombeau par l'archéologue Howard Carter, avec des quantités impressionnantes d'or et de pierres précieuses, est souvent considérée comme la plus fabuleuse découverte archéologique de tous les temps. Dimitri Laboury, égyptologue-archéologue revient sur cette extraordinaire découverte et son impact en termes de connaissances scientifiques.
L'affaire Dreyfus - Réviser une notion - Histoire - 4e - Assistance scolaire personnalisée et gratuite - ASP L'affaire Dreyfus a profondément divisé la société française. Ses conséquences sont multiples. Mais de quoi s'agit-il ? I. Le contexte • En 1894, la IIIe République a déjà 24 ans d'existence. • Le contexte est toujours tendu à propos de l'Alsace-Lorraine, annexée par l'Allemagne en 1871. • Dans la société de l'époque, deux grands courants de pensée progressent : le nationalisme et l'antisémitisme. II. • Une affaire relativement banale semble d'ailleurs leur donner raison : en 1894, le capitaine français Alfred Dreyfus, alsacien d'origine juive, est accusé d'avoir livré aux Allemands des documents militaires secrets. • Mais la famille du capitaine Dreyfus, et notamment son frère Mathieu Dreyfus, engage un journaliste pour prouver son innocence. • Mathieu Dreyfus porte alors plainte contre le commandant Ferdinand Walsin Esterházy, acquitté par un tribunal aux ordres en janvier 1898. • La société française se déchire entre « dreyfusards » et « anti-dreyfusards ». III.
Archive exceptionnelle : écoutez la voix d'Alfred Dreyfus lui-même, en 1912 "Le 20 juillet 1906 fut une belle journée de réparation pour la France et la République. Mon affaire était terminée." Ce sont les mots d'Alfred Dreyfus. Non seulement ceux qu'il a écrits dans ses Mémoires, mais ceux qu'il prononce face à l'enregistreur Pathé tendu par le linguiste Ferdinand Brunot dans une petite salle de la Sorbonne, en mars 1912. Écoutez dans ce document exceptionnel le commandant réhabilité revenir sur l'ampleur de la fameuse "affaire" qui porte désormais son nom. Un document unique C’est un trésor des Archives de la parole : la voix d'Alfred Dreyfus lui-même. Commandant Alfred Dreyfus, mars 1912 "Mon affaire était terminée. Et même s'ils parurent oublier qu'ils ne furent pas les plus mal partagés car ils ne luttèrent pas seulement pour une cause particulière mais ils contribuèrent pour une large part à l'une des œuvres de relèvement les plus extraordinaires dont le monde ait été témoin. Les Archives de la parole à découvrir sur Gallica