
Wolfgang Amadeus Mozart Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Wolfgang Amadeus Mozart Portrait composite posthume de Mozart peint par Barbara Krafft en 1819. Œuvres principales Biographie Enfance (1756-1773) L'enfant prodige Né au numéro 9 de la Getreidegasse à Salzbourg, qui est alors la capitale d'une principauté ecclésiastique du Saint-Empire romain germanique (Cercle de Bavière), Mozart est le fils du musicien (violoniste), compositeur et pédagogue (une méthode du violon), Léopold Mozart, né et originaire d'Augsbourg, ville de Bavière, qui occupe alors la fonction de vice-maître de chapelle à la cour du prince-archevêque de Salzbourg, et de Anna Maria Pertl, son épouse[5]. Wolfgang est le cadet de sept enfants. Il est baptisé le lendemain de sa naissance dans une chapelle de la cathédrale Saint-Rupert de Salzbourg. Source : Genealogy.Links.org Le voyageur Le , le prince-archevêque Schrattenbach décède. Au service du prince-archevêque Colloredo (1773-1781) Joseph Haydn à Léopold Mozart qui le rapporte : Style
Hector Berlioz Signature d'Hector Berlioz Œuvres principales Toujours en difficultés financières, le compositeur entreprend de présenter lui-même sa musique au cours de vastes tournées de concerts en Allemagne, en Europe centrale et jusqu'en Russie, où sa musique est bien accueillie. Avec son ami Franz Liszt, Berlioz est à l'origine des grands mouvements nationalistes musicaux de la fin du XIXe siècle et du XXe siècle, russes (du Groupe des Cinq jusqu'à Stravinsky et Prokofiev), tchèques (de Dvořák à Janáček) et hongrois (jusqu'à Bartók et Kodály). Reconnu de son vivant comme un maître de l'orchestration et un chef d'orchestre novateur, Berlioz publie, en 1844, son Traité d'instrumentation et d'orchestration, qui inspire de nombreux compositeurs et demeure un modèle pour les ouvrages traitant du même sujet au XXe siècle, tels ceux de Rimski-Korsakov et de Charles Koechlin. Biographie La vie de Berlioz a fait l'objet de nombreux commentaires sans nuances : « Quelle vie riche, fine, forte, débordante ! M.
Il barbiere di Siviglia (Rossini) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'histoire a été tirée de la comédie Le Barbier de Séville de Beaumarchais (1732-1799), jouée pour la première fois au Théâtre-Français le , l'une des trois pièces de cet auteur comptant parmi les héros le personnage de Figaro. Avant Rossini, un autre compositeur italien, Giovanni Paisiello avait composé un Barbiere di Siviglia, créé en 1782 et qui remporta un énorme succès[1]. Mozart composa Les Noces de Figaro, opéra inspiré de la trilogie de Beaumarchais. La première eut lieu le [2] au Teatro di Torre Argentina à Rome[2], avec Gertrude Giorgi-Righetti (Rosine), Manuel Garcia (Almaviva), Luigi Zamboni (Figaro), Bartolomeo Botticelli (Bartolo), et Zenobio Vitarelli (Basile). Ce fut une succession de catastrophes : non seulement la cabale montée par Gasparo Spontini, rival de Rossini, fonctionna à merveille mais le ténor Garcia, qui avait voulu s'accompagner à la guitare (qui était désaccordée), fut sifflé. Ouverture « Ecco ridente in cielo »
Igor Stravinsky Igor Stravinsky en 1921. Œuvres principales Biographie[modifier | modifier le code] Igor Stravinsky est le troisième d'une famille de quatre enfants. Les parents Stravinsky sont sévères et les rapports qu'il a avec ses deux frères aînés sont également froids : « Il ne me montrait de tendresse que lorsque j'étais malade[1] », écrit-il à propos de son père dans Souvenirs et commentaires. Ses premiers essais de composition n'étant pas suffisamment satisfaisants, son père l'inscrit à la faculté de droit de Saint-Pétersbourg en 1901. Igor Stravinsky (à gauche) et Nikolaï Rimski-Korsakov (à la droite de Stravinsky sur la photo, à sa gauche en réalité) en 1908. Le point tournant de l'éducation musicale de Stravinsky est sa rencontre avec Nikolaï Rimski-Korsakov pendant l'été 1902. « Je lui exposai mon désir de devenir compositeur et lui demandai son avis[6]. », raconte-t-il. « Il me donnait à orchestrer des pages de la partition de piano d'un nouvel opéra qu'il venait d'achever. Puis à Paris :
Ludwig van Beethoven Œuvres principales Dernier grand représentant du classicisme viennois (après Gluck, Haydn et Mozart), Beethoven a préparé l’évolution vers le romantisme en musique et influencé la musique occidentale pendant une grande partie du XIXe siècle. Inclassable (« Vous me faites l’impression d’un homme qui a plusieurs têtes, plusieurs cœurs, plusieurs âmes » lui dit Haydn vers 1793[c]), son art s’est exprimé à travers différents genres musicaux, et bien que sa musique symphonique soit la principale source de sa popularité, il a eu un impact également considérable dans l’écriture pianistique et dans la musique de chambre. Surmontant à force de volonté les épreuves d’une vie marquée par la surdité qui le frappe à l'âge de 27 ans, célébrant dans sa musique le triomphe de l’héroïsme et de la joie quand le destin lui imposait l’isolement et la misère, il sera récompensé post mortem par cette affirmation de Romain Rolland : « Il est bien davantage que le premier des musiciens. Biographie 1796. La fin
Antonín Dvořák Antonín Dvořák en 1904. Œuvres principales Biographie[modifier | modifier le code] Maison natale d'Antonín Dvořák. Antonín Leopold Dvořák naît le 8 septembre 1841 à Nelahozeves, à 30 kilomètres au nord de Prague, sur le territoire de l'Empire d'Autriche. Ses parents se rendent compte assez tôt des capacités musicales de leur fils et lui font quitter l'école pour l’envoyer en 1853 chez un oncle de Zlonice, où il apprend l’allemand, la langue officielle de l’administration impériale autrichienne, et améliore la culture musicale qu’il avait acquise avec l'orchestre du village. Son expérience de musicien d’orchestre lui permet de découvrir de l'intérieur un vaste répertoire classique et contemporain. Dvořák démissionne de l’orchestre en 1871 pour se consacrer à la composition. Statue d'Antonín Dvořákdevant le Rudolfinum, à Prague Dvořák tombe amoureux d'une de ses élèves, Josefina Čermáková. Monument funéraire de la tombe d'Antonin Dvořák au cimetière de Vyšehrad (Prague). Deux sérénades :
Giuseppe Verdi Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Giuseppe Verdi Giuseppe Verdi photographié par Giacomo Brogi Signature de Giuseppe Verdi Œuvres principales Biographie[modifier | modifier le code] Les troupes autrichiennes reprennent le Duché de Parme et Plaisance à peine quelques mois plus tard, en février 1814. « L’an mil huit cent treize, le jour douze d’octobre, à neuf heures du matin, par devant nous, adjoint au maire de Busseto, officier de l’état civil de la Commune de Busseto susdite, département du Taro, est comparu Verdi Charles, âgé de vingt huit ans, aubergiste, domicilié à Roncole, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, né le jour dix courant, à huit heures du soir, de lui déclarant et de la Louise Uttini, fileuse, domiciliée aux Roncole, son épouse, et auquel il a déclaré vouloir donner les prénoms de Joseph-Fortunin-François[2]. » La mention de l'acte de baptême « né hier soir » a suscité un doute sur sa date exacte de naissance. Roncole[modifier | modifier le code]
Joseph Haydn Franz Joseph Haydn[n 1] (/ˈhaɪdən/) ( La carrière musicale de Joseph Haydn couvre toute la période classique, allant de la fin de la musique baroque aux débuts du romantisme. Il est à la fois le pont et le moteur qui a permis cette évolution[2]. L'image du « papa Haydn »[3] ne vient pas des titres de « père de la symphonie » ou « père du quatuor à cordes » généreusement décernés au XIXe siècle et même de nos jours. La création de ces genres relève d'une genèse un peu plus complexe, mais Haydn a très largement contribué à leur émergence et leur consolidation. Deux de ses frères furent également musiciens : Michael Haydn (1737-1806) également compositeur et collègue de Mozart à Salzbourg ;Johann Evangelist Haydn (en) (1743-1805), ténor que Joseph fit venir à Esterhaza en 1763[4]. Biographie Premières années Anna Maria Franziska (1730-1781),Johann Michael (1737-1806), également compositeur,Anna Maria (1739-1802), la seule ayant eu des descendants incontestés,Anna Katharina (1741- ?) Vie privée
Georges Bizet Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Biographie[modifier | modifier le code] Un musicien surdoué[modifier | modifier le code] Acte de baptême de Georges Bizet en date du en l'église Notre-Dame-de-Lorette à Paris. Alexandre César Léopold Bizet est né le au 26 rue de La Tour-d'Auvergne à Paris. Georges montre très tôt des dons pour la musique et entre au Conservatoire de Paris à l'âge de neuf ans, dans la classe de piano de Marmontel. En 1857, à l'âge de 19 ans, il remporte avec sa cantate Clovis et Clotilde le Grand Prix de Rome de composition musicale, prestigieux tremplin à cette époque pour une carrière de compositeur et dont la récompense est un séjour de trois ans à la Villa Médicis. Pendant son séjour à l'Académie de France à Rome, il effectue les « envois » ordinaires : Une vie matérielle et familiale difficile[modifier | modifier le code] De retour en France, il se consacre à l'enseignement et à la composition. Carmen, son chef-d'œuvre[modifier | modifier le code]