
Ludwig Binswanger Ludwig Binswanger, né le 13 avril 1881 à Kreuzlingen, où il meurt le 5 février 1966, est un psychiatre et philosophe suisse, fondateur de la Daseinsanalyse. Ludwig Binswanger naît le 13 avril 1881 à Kreuzlingen (canton de Thurgovie)[2]. Il appartient à une lignée de psychiatres, d'origine bavaroise : son grand-père, Ludwig senior (1820-1880), originaire d'une famille juive[Note 1],[3] d'Osterberg en Bavière, est le fondateur de la clinique psychiatrique Bellevue (Sanatorium Bellevue (de)), que son père Robert Binswanger (de) reprend et que lui-même va diriger à partir de 1910. Il en transmettra la succession en 1956 à son propre fils[4],[2]. Son oncle, Otto Binswanger a décrit la maladie qui porte son nom[5]. Ludwig Binswanger est également « doué d'une culture amplement ouverte à la philosophie, aux arts, aux sciences, à la littérature »[6]. En 1908, il épouse Hertha Buchenberger, qu'il a connue à Iéna où elle travaille comme infirmière dans la clinique dirigée par Otto Binswanger.
Phénoménologie de la religion Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La phénoménologie de la religion est la description du fait religieux. Cette discipline se propose d'étudier la conscience du croyant, sa conception du monde, et éventuellement, sa perception des faits religieux.[1] Largement tributaire de l'herméneutique religieuse — c'est-à-dire de l'analyse et de l'interprétation des textes bibliques —, la phénoménologie tente d'articuler la compréhension du fait religieux autour des différents sens des textes sacrés[2]. Histoire[modifier | modifier le code] La première apparition du terme « Phénoménologie de la religion » se trouve en « Lehrbuch der Religionsgeschichte » [3],[A 1] par Pierre Daniël Chantepie de la Saussaye (1848-1920), en 1887. Quelques chercheurs de phénoménologie des religions[modifier | modifier le code] Littérature[modifier | modifier le code] Martin Heidegger (trad. de l'allemand par Jean Greisch), Phénoménologie de la vie religieuse, Paris, Gallimard, (ISBN 978-2-07-074516-6)
Psychothérapie institutionnelle La psychothérapie institutionnelle est un type de psychothérapie en institution psychiatrique qui met l'accent sur la dynamique de groupe et la relation entre soignants et soignés. La visée de soigner le collectif soignant et d'humaniser le fonctionnement des établissements psychiatriques, afin que les patients reçoivent un soin de meilleure qualité, est une caractéristique de ce mouvement thérapeutique. Le secteur psychiatrique français a ainsi été fondé par les représentants de la psychothérapie institutionnelle dans les années 1970, dans le but de rompre avec les pratiques asilaires antérieures et de favoriser les soins ambulatoires dans la Cité. Les lieux emblématiques en France sont : l'hôpital de Saint-Alban-sur-Limagnole (autour du Dr François Tosquelles), les cliniques de La Borde (Dr Jean Oury) et de La Chesnaie à Chailles (Dr Claude Jeangirard). Origine[modifier | modifier le code] Influences[modifier | modifier le code] Jean Oury et La Borde[modifier | modifier le code]
Phénoménologie de la vie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le philosophe français Michel Henry définit la vie d'un point de vue phénoménologique comme ce qui possède la faculté et le pouvoir « de se sentir et de s'éprouver soi-même en tout point de son être »[4]. Pour lui, la vie est essentiellement de l'ordre de la force subjective et de l'affectivité[5], elle consiste en une pure expérience subjective de soi qui oscille en permanence entre la souffrance et la joie[6][7]. Une « force subjective » n’est pas une force impersonnelle, aveugle et insensible comme le sont les forces objectives que l’on rencontre dans la nature, mais une force vivante et sensible éprouvée de l’intérieur et résultant d’un désir subjectif et d’un effort subjectif de la volonté pour le satisfaire[8],[9]. Le mot « phénoménologique » se réfère à la phénoménologie, qui est la science du phénomène et une méthode philosophique d'étude des phénomènes tels qu'ils se manifestent et tels qu'ils apparaîssent[11].
Psychoéducation Historique[modifier | modifier le code] Boscoville[modifier | modifier le code] La psychoéducation a émergé à la suite de la nécessité d'intervenir d'une façon spécifique auprès des enfants et des adolescents présentant des problématiques particulières[1]. C'est par la fondation de Boscoville, au début des années 1940, que l’embryon de la psychoéducation a été formé. En 1997, après deux décennies de remise en question et à la suite de certaines études mettant en doute l'efficacité de ses méthodes ainsi qu'à l'arrivée de structures mises en place par l'État, le Ministère de la Santé et des Services Sociaux du Québec ferme Boscoville. C'est l'approche thérapeutique du vécu relationnel de Boscoville qui jette les bases de la psychoéducation et rend le centre distinct des pratiques des écoles de réforme traditionnelles. Développement de la profession[modifier | modifier le code] Assises Théoriques[1][modifier | modifier le code] Le modèle Guindon[modifier | modifier le code]
Phénoménologie (philosophie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La phénoménologie (du grec : phainómenon, « ce qui apparaît » ; et lógos, « étude ») est un courant philosophique qui se concentre sur l'étude des phénomènes, de l’expérience vécue et des contenus de conscience. Edmund Husserl ( - ), est considéré comme le fondateur de ce courant, dans sa volonté de systématiser l'étude et l'analyse des structures des faits de conscience[1]. Il n'y a pas à s'étonner de la grande variété des expressions prises par ce courant de pensée qui ressortit à sa nature même qui veut exprimer les aspects spécifiques de chacun de ses domaines d'étude[1]. On attribue généralement l'invention du terme « phénoménologie » à Jean-Henri Lambert (1728-1777), qui dénomme ainsi dans la quatrième partie de son Nouvel Organon (1764) la « doctrine de l'apparence »[3],[N 1]. La phénoménologie est un concept central de la philosophie de Johann Gottlieb Fichte. Son élève et son compagnon le plus proche fut Martin Heidegger.
Thérapie comportementale dialectique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La thérapie comportementale dialectique (TCD) est une technique de psychothérapie développée par Marsha M. Linehan, chercheuse en psychologie à l'Université de Washington, pour traiter les personnes atteintes d'un trouble de la personnalité borderline (TPB)[1],[2]. Principes[modifier | modifier le code] La TCD combine les techniques standards de la psychothérapie cognitivo-comportementale comme la régulation de l'émotion et des exercices pratiques avec des principes tolérance de la détresse, d'ouverture d'esprit, de relaxation, d'acceptation largement dérivés des pratiques de méditation bouddhistes. Applications et évaluations[modifier | modifier le code] Un total de huit essais cliniques randomisés montre l'efficacité de la TCD pour le trouble de la personnalité borderline et les troubles apparentés[5]. Constituants[modifier | modifier le code] Toutes les TCD impliquent deux composants : Références[modifier | modifier le code]
Phénoménologie (science) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme phénoménologie appliqué à la science est utilisé pour décrire un corps de connaissance reliant de nombreuses observations empiriques entre elles, de façon cohérente avec la théorie fondamentale, mais n'en étant pas issu. Une théorie phénoménologique exprime mathématiquement le résultat de l'observation d'un phénomène sans s'attarder à sa signification fondamentale[1]. Le mot dérive de « phénomène » ( du grec φαινόμενoν, pl. φαινόμενα - phenomena, traduit par "chose manifeste, évidente, qui apparaît", et -λογία - -logia, traduit par « étude de » ou « recherche »), et s'applique à tout événement observable. Une autre façon d'appréhender la phénoménologie en science est de considérer qu'elle constitue l'intermédiaire entre l'expérience et la théorie. Elle est plus logique et comprend plus d'étapes logiques que l'expérience, mais est plus directement liée à cette dernière qu'à la théorie. Portail des sciences