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Le Blob, une cellule qui apprend

Le Blob, une cellule qui apprend
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Le blob En 1973, non loin de Dallas, au Texas, Marie Harris découvre un matin dans son jardin, une chose étrange qu'elle décrit comme « mousseuse, crémeuse et jaune pâle, similaire à une omelette, pas plus gros qu'un cookie ». Elle ne s'en inquiète pas immédiatement, pensant qu'il s'agit d'un champignon. Seulement, deux semaines plus tard, elle s'aperçoit avec effroi qu'il grandit de manière inquiétante. Décision est prise, attrapant son râteau, elle le disperse dans son jardin. Le Blob et la démarche scientifique Les souches Les individus qui appartiennent à une même souche sont des clones d’un unique individu, ils sont donc de la même espèce. Pour notre grand projet participatif, nous travaillons avec 8 souches différentes issues de 2 espèces : Physarum polycephalum : AUS, JM, DW, LU et MALU (5 souches d’une espèce) Badhamia utricularis : B1, B2 et B3 (3 souches d’une autre espèce) Et elles ont chacune leurs caractéristiques ! D’abord les souches de Physarum polycephalum qui sont jaunes. AUS : Cette souche vient d’Australie et c’est de cette origine qu’elle tire son nom. JM : Son petit nom à elle, c’est Jean-Michel ! DW : Son nom complet est Day Walker qui signifie marcheur de jour. LU : De son nom complet LU352, cette souche est la célébrité du groupe. MALU : C’est plus rapide à dire que MA275xLU352, le réel nom de MALU. Ensuite, les souches de Badhamia utricularis qui sont oranges et plus gluantes. B1 : Cette souche vient d’un Badhamia français ! B3 : Enfin, la souche B3 vient du Lot.

Le réveil des blobs Thomas Pesquet a enregistré il y a quelques jours un message d'encouragements destiné aux enseignants et élèves engagés dans l’expérience éducative #ElèveTonBlob. Bonne rentrée à tous ! A bord de l'ISS : top départ pour l'hydratation des blobs Ce jeudi 2 septembre 2021, les ingénieurs du CADMOS, représentants du service Education Jeunesse du CNES et Audrey Dussutour (CNRS) ont pu suivre avec une certaine émotion les gestes effectués par Thomas Pesquet. L'expérience Blob est un peu particulière : pour ces opérations, le CADMOS a passé le relai à BIOTESC, un centre d'opérations situé à Lucerne en Suisse, spécialisé dans les recherches en sciences de la vie et notamment en charge des expériences éducatives pour les astronautes de l'Agence spatiale européenne (ESA). Cette première phase de l'expérience Blob-ISS s'est déroulé en plusieurs étapes pour Thomas Pesquet : Audrey Dussutour, directrice de recherche au CNRS et spécialiste du blob, témoigne : Vous souhaitez multiplier vos sclérotes ?

#EleveTonBlob : l'expérience éducative du CNE Ni plante, ni animal , ni champignon L’expérience éducative proposée par le CNES, en partenariat avec le CNRS et avec le soutien de l’académie de Toulouse, consiste à envoyer un blob à bord de l'ISS et à inviter les classes à mener la même expérience que celle qui sera menée en micropesanteur. Pour ce faire, ils recevront de la part du CNES, fin août/début septembre, un kit comprenant 3 à 5 blobs (souche identique à celle envoyée dans l’ISS), ainsi que du papier filtre. Plus connu sous son nom usuel « blob », le Physarum polycephalum n’est ni une plante, ni un animal, ni un champignon. Ses capacités d’apprentissage font l’objet de recherches dans le laboratoire d’Audrey Dussutour, Directrice de recherche CNRS au Centre de recherches sur la cognition animale (CRCA ; CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier). L'effet de la micropesanteur sur le blob Pour le savoir, l’ISS va accueillir ce locataire un peu particulier. Planning (à confirmer) Des projets inspirants en lien avec le vol habité

Les métiers et l'emploi dans la recherche Les cellules grises en action... ou en équipe L’emploi scientifique regroupe l’ensemble des personnes travaillant directement sur des projets de recherche et de développement (enseignants-chercheurs, chercheurs, ingénieurs, doctorants, techniciens...) dans le secteur public ou privé. En 2018, près de 630 400 personnes participent à l’activité de recherche en France, dont deux tiers sont des chercheurs et l'autre tiers des personnels de soutien à la recherche. Les femmes représentent 32% de l’ensemble du personnel de la recherche mais 28% des chercheurs. Les chercheurs sont plus nombreux dans les entreprises que dans la recherche publique. Les chercheurs lancent et pilotent des projets. Fondamentale ou appliquée dans le secteur public... 38% de l’emploi scientifique se situe dans le secteur public (établissements publics, universités et établissements d’enseignement supérieur, CHU…). Un grand nombre de projets font collaborer les laboratoires de recherche publics et privés.

Toulouse : "Il ne rentre dans aucune case". Pour la science, 15 000 volontaires ont adopté un blob Une expérience scientifique participative, "Derrière le blob, la recherche", a été lancée à grande échelle, samedi 19 février à Toulouse. 15 000 volontaires, dont 1 000 francophones vivant à l’étranger, ont pu adopter un de ces organismes hybrides, ni végétaux, ni animaux, ni champignons. Ce samedi, Jezabel et Norah Souche ont opté pour une sortie familiale plutôt originale. Mère et fille se sont ainsi déplacées de Tournefeuille (Haute-Garonne) pour récupérer, au Quai des Savoirs à Toulouse, leur propre blob : un organisme constitué d’une seule cellule et qui suscite la fascination des chercheurs. Comme 15 000 personnes, elles vont contribuer à une expérience jamais vue, organisée par le CNRS : "on nous a demandé de nous équiper en matériel", explique Jezabel. "On a acheté une lampe UV, des thermomètres… Mais on n’a pas encore le protocole." Point de départ de l’expérience : évaluer les conséquences du réchauffement climatique, encore méconnues, sur ce drôle d’être vivant.

Hydratation Le CNES, en partenariat avec le CNRS et avec le soutien de l’académie de Toulouse, a proposé à 4500 établissements scolaires de primaire, collège et lycée de participer à une expérience éducative originale, basée sur l’étude du comportement du Physarum polycephalum, ou blob. Cette expérience a également été menée par Thomas Pesquet à bord de l’ISS, lors de sa mission Alpha. Ni plante, ni animal, ni champignon L’expérience éducative proposée par le CNES, en partenariat avec le CNRS et avec le soutien de l’académie de Toulouse, consistait à envoyer un blob à bord de l'ISS et à inviter les classes à mener la même expérience que celle menée en micropesanteur. Pour ce faire, ils ont reçu de la part du CNES, fin août/début septembre, un kit comprenant 3 à 5 blobs (souche LU 352, identique à celle envoyée dans l’ISS), ainsi que du papier filtre. Plus connu sous son nom usuel « blob », le Physarum polycephalum n’est ni une plante, ni un animal, ni un champignon. Informations pratiques Planning

Le blob dans les classes et dans l’espace Faire des expériences en classe sur une moisissure, ça vous tente ? Et si nous le présentons ainsi : voir grandir et se nourrir un être étrange aux propriétés impressionnantes, et comparer vos observations avec les résultats obtenus par l’astronaute français Thomas Pesquet à bord de la station spatiale internationale. C’est mieux ? Jaune, gluant et social, le blob n’est ni un animal, ni un végétal. Les mêmes expériences sur Terre et dans l’espace « Le service Éducation Jeunesse du CNES a vu le potentiel du blob, dont l’élevage est facile, pour des actions éducatives », relate Audrey Dussutour. TP Blob Fonctions vitales on Genially Physarum polycephalum Sa place dans le vivant Cycle de vie Structure cellulaire A l'aide des outils d'observation et des documents proposés, recherchez les structures cellulaires du blob qui lui permettent d'assurer les 3 grandes fonctions des êtres vivants : Reproduction, Nutrition et Relation. Merci à Audrey Dussutour pour l'ensemble des documents fournis dans le cadre de l'expérience de sciences participatives #élèvetonblob en partenariat avec le CNES, le CNRS et l'académie de Toulouse Document modifié d'après Perrine Fresniers Reproduction : Nutrition : Relation : Indiquez les différentes structures permettant au blob de se multiplier Indiquez les différentes structures assurant la nutrition du blob Indiquez les différentes structures permettant au blob d'explorer son environnement Des photos d'observation et des schémas illustreront votre travail. Plamode Pseudopodes Veine Il est possible d'observer les nombreux noyaux dans le cytoplasme. Photos d'observation au microscope électronique Homo sapiens

Mission Alpha | #ElèveTonBlob : l'odyssée des blobs spatiaux Flash-back en juillet 2020 : les ingénieurs du CADMOS, au CNES, travaillent à la conception d’une blob-box respectant les contraintes les plus drastiques en termes de sécurité à bord de la Station spatiale internationale. Objectif : envoyer 4 blobs (Physarum Polycephalum) dans l’ISS, sous forme de sclérotes à réhydrater, et proposer à des élèves de reproduire la même expérience dans leurs classes. C’est la génèse d'#ElèveTonBlob, l’expérience éducative de la mission Alpha (ESA). Quelques mois plus tard, la société COMAT, sous la responsabilité du CNES et l’expertise scientifique d'Audrey Dussutour, Directrice de recherche au CNRS, livrait un contenant adapté à cette expérience inédite sur un organisme unicellulaire étonnant. Un réveil en douceur et en micropesanteur Jeudi 2 septembre 2021, 13h14 CET : Thomas Pesquet démarre l’installation de l’expérience Blob-ISS. Une session de rattrapage Blob-ISS : calendrier de publication des résultats Retour au sommaire Phase de réveil Blob 1 Blob 2

Le blob, nouvelle star du zoo de Paris Ni plante, ni animal, ni champignon, le blob fait son entrée au Parc zoologique de Paris le 19 octobre. Audrey Dussutour, éthologiste au CNRS, nous explique en quoi cet organisme unicellulaire, dépourvu de cerveau et de système nerveux, fascine chercheurs et grand public. Vous êtes la spécialiste mondiale du blob, que le grand public va bientôt pouvoir découvrir au Parc zoologique de Paris. En quoi cette entrée au zoo est-elle importante ? Audrey Dussutour1 : C’est la première fois qu’un organisme unicellulaire entre dans un parc zoologique ! Il sera installé dans un vivarium et le public pourra regarder des vidéos où il résout des problèmes. Audrey Dussutour, dans son laboratoire à Toulouse en mai 2019. Justement, on le définit souvent en procédant par élimination : ce n’est « ni une plante, ni un animal, ni un champignon ». Plus précisément, le blob appartient à la classe des myxomycètes, ce qui signifie « champignons gluants ». Au début de sa vie, il mesure 50 micromètres.

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