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Asymétrie cérébrale

Asymétrie cérébrale
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Définition[modifier | modifier le code] En neurosciences cognitives, l'asymétrie cérébrale désigne l'inégale implication des deux hémisphères du cerveau dans les différentes fonctions mentales. Dans leur anatomie générale, les deux hémisphères sont très semblables mais il existe un certain nombre de caractéristiques plus fines qui les distinguent l'un de l'autre. Le lien entre ces différences structurelles et les différences fonctionnelles reste mal compris. L'asymétrie du fonctionnement cérébral a été mise en évidence à la fois par l'étude des conséquences de lésions cérébrales accidentelles sur les facultés cognitives mais aussi, plus récemment, grâce aux techniques d'imagerie cérébrale qui montrent des activations asymétriques suivant les opérations mentales qu'effectue la personne dont on enregistre des indices de l'activité cérébrales. Historique[modifier | modifier le code] Chaque hémisphère est relié à la partie opposée du corps.

Cerveau droit, cerveau gauche : le mythe C'est plus qu'un mythe qui s'est développé autour de l'asymétrie du cerveau. C'est une véritable croyance. L'hémisphère gauche du cerveau est supposé être le siège de la logique froide, du verbal, côté dominant, tandis que l'hémisphère droit est sensé être le côté de l'imagination, des émotions, de la conscience de l'espace mais côté refoul. L'idée que le cerveau gauche est celui de la raison et le cerveau droit celui du désir, des passions et des affects. Deux personnalités dans une tête en quelque sorte, tel le Yin et le Yang, le héros et le méchant. Pour la plupart des neuroscientifiques, ces notions sont considérées comme au mieux simplistes, au pire stupides. Les personnes à l'origine du test au scanner, les neurologues cliniques Gereon Fink de l'Université de Düsseldorf en Allemagne, et John Marshall de l'Hôpital Radcliffe d'Oxford, persistaient dans l'idée selon laquelle la différence entre les deux hémisphères du cerveau se trouvait dans leur mode de fonctionnement.

Précuneus Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le précuneus (ou lobule quadrilatère de Foville) est un gyrus de la face interne du lobe pariétal du cortex cérébral. Il est limité en avant par le sillon calloso-marginal et en arrière par le sillon pariéto-occipital. Le précuneus est formé de deux circonvolutions, antérieure et postérieure, séparées par un sillon vertical plus ou moins profond, nommé sillon pariétal transverse. Olivier Houdé, Bernard Mazoyer, Nathalie Tzourio-Mazoyet, Cerveau et psychologie Introduction à l'imagerie cérébrale anatomique et fonctionnelle, puf, 2002

IBRO Brain Campaign This is the French language translation of the public education booklet. This translation was made for IBRO by: The British Neuroscience Association (BNA) commissioned the booklet for the purposes of teaching young people in the UK about the brain and neuroscience, the science of the brain. The booklet contains short explanatory chapters on different subjects written by experts in each topic. The original booklet was published in 2004. In 2005, the International Brain Research Organisation (IBRO) purchased the copyright of the booklet. Access the material by chapter: Front cover and contents

Marqueur somatique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. C'est en étudiant des patients atteints de lésions au niveau du lobe frontal que Damasio remarque que ceux-ci, tout à fait capables d'analyser de manière rationnelle les faits de leur environnement, se trouvaient dans l'incapacité de prendre une décision rationnelle pour des aspects sociaux ou personnels. Son postulat était donc que les réponses sociales inadaptées et les choix inconsidérés de ces patients provenaient d'une incapacité à faire appel aux états somatiques précédemment associés à des situations sociales similaires. En effet, les marqueurs somatiques, permettraient une prise de décision dans des situations où l'analyse logique des différents choix possibles est insuffisante. Cerveau et comportement, Bryan Kolb, Ian Q Whishaw, publié par De Boeck Université, 2002.

Neurosciences Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les neurosciences désignent l'étude scientifique du système nerveux, tant du point de vue de sa structure que de son fonctionnement, depuis l'échelle moléculaire jusqu'au niveau des organes, comme le cerveau, voire de l'organisme tout entier. Apparues à l'origine comme une branche de la biologie, les neurosciences ont rapidement évolué vers un statut plus interdisciplinaire qui les situent aujourd'hui à la croisée des sciences biologiques, médicales, psychologiques, chimiques, informatiques et mathématiques. Dans les grands médias, les neurosciences sont souvent présentées sous l'angle des neurosciences cognitives, tout particulièrement les travaux utilisant l'imagerie cérébrale, bien qu'il s'agisse là d'une sous-partie du champ scientifique que constituent les neurosciences. Histoire[modifier | modifier le code] Organisation du champ des neurosciences[modifier | modifier le code] Les sciences biologiques des neurosciences :

Système nerveux autonome Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir SNA. Le système nerveux autonome (aussi appelé système nerveux (neuro-)végétatif ou système nerveux viscéral) est la partie du système nerveux responsable des fonctions automatiques, non soumise au contrôle volontaire. Il contrôle notamment les muscles lisses (digestion, vascularisation...), les muscles cardiaques, la majorité des glandes exocrines (digestion, sudation...) et certaines glandes endocrines. Le système nerveux autonome contient des neurones périphériques mais aussi centraux (cf plus bas). Le maintien de l’équilibre du milieu intérieur, ou homéostasie, implique des interactions complexes entre des aspects physiologiques et comportementaux. Cette vision ancienne d’un système nerveux autonome principalement moteur persiste encore. Le dérèglement du système nerveux autonome entraine une dystonie ou dysautonomie neurovégétative. Structure[modifier | modifier le code] Portail des neurosciences

Sciences cognitives Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les six disciplines scientifiques constituant les sciences cognitives et leurs liens interdisciplinaires, par l'un des pères fondateurs du domaine, G. A. Miller[1]. Les traits pleins symbolisent les disciplines entre lesquelles existaient déjà des liens scientifiques à la naissance des sciences cognitives ; en pointillés, les disciplines entre lesquelles des interfaces se sont développées depuis lors. En France, où la tradition disciplinaire est forte, la question de leur statut entre en résonance avec des problématiques liées à la structuration de la recherche. à une science fondamentale, dite science de la cognition, dont les spécialistes, parfois appelés cogniticiens[3], sont réunis en sociétés savantes et publient dans des revues scientifiques internationales transdisciplinaires.à un secteur applicatif industriel du domaine de l'ingénierie de la connaissance : la cognitique. Histoire des sciences cognitives[modifier | modifier le code]

Réseau du mode par défaut Le réseau du mode par défaut (MPD)[2],[3] (default mode network ou DMN en anglais) désigne, en neurosciences, un réseau constitué des régions cérébrales actives lorsqu'un individu n'est pas focalisé sur le monde extérieur, et lorsque le cerveau est au repos, mais actif. Les termes de réseau par défaut, réseau d'état par défaut, réseau d'absence de tâche, et réseau cérébral du mode par défaut peuvent également être utilisés. Durant la réalisation d'une tâche, le MPD est désactivé, et un autre réseau est activé, le réseau de tâches positives. Le MPD pourrait permettre l'introspection. Histoire de sa découverte[modifier | modifier le code] Le nombre de publications par an avec « réseau par défaut » (default network) ou "« réseau du mode par défaut » (default mode network) dans le titre. Anatomie[modifier | modifier le code] Le réseau du mode par défaut impliquerait[10],[11] : D'autres réseaux d'état de repos ont été découverts, tels que des réseaux visuels, auditifs et d'attention. Antonio R.

Gyrus angulaire Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le gyrus angulaire est un gyrus du lobe pariétal du cortex cérébral. Il est situé à l'intérieur du lobule pariétal inférieur, en position postérieure par rapport au gyrus supramarginal. Le gyrus angulaire est la circonvolution centrée sur le rameau ascendant du sillon temporal supérieur. L'extrémité postérieure de ce sillon peut se ramifier en deux branches : une branche postérieure, qui s'étend vers le lobe occipital et s'anastomose avec le sillon occipital antérieur et une branche antérieure, nommée « sillon angulaire », autour duquel s'enroule le gyrus angulaire. La limite antérieure du gyrus angulaire est constituée par le sillon intermédiaire de Jensen, qui le sépare du gyrus supramarginal plus en avant. Fonction[modifier | modifier le code] Le gyrus angulaire (GA) semble impliqué dans la partie du cerveau intervenant dans les fonctions complexes du langage telles que l'écriture, la lecture et l'interprétation de ce qui est écrit.

Lobule pariétal inférieur Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le lobule pariétal inférieur P2 (ou gyrus pariétal inférieur) est un gyrus du lobe pariétal du cortex cérébral, limité en avant par le sillon postcentral, et au-dessus par le sillon intrapariétal. Il est divisé en plusieurs parties : le gyrus supramarginal contourne l'extrémité postérieure du segment ascendant du sillon latéral de Sylvius ;le gyrus angulaire (ou pli courbe) contourne l'extrémité du premier sillon temporal. Le découpage de ce lobule n'est pas toujours aisé, en raison de sa très forte variabilité d'un sujet à l'autre ou même d'un hémisphère à l'autre. Lorsque le sillon intrapariétal ne s'anastomose pas avec le sillon postcentral, la partie antérieure du sillon intrapariétal suit une courbe parallèle au sillon postcentral et délimite ainsi une troisième zone. Liens internes[modifier | modifier le code] lobule pariétal supérieur Références[modifier | modifier le code]

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