Thomas Paine
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Paine. Thomas Paine, né le à Thetford en Grande-Bretagne et mort le à New York, est un intellectuel, pamphlétaire, révolutionnaire devenu américain après avoir émigré à l’âge de 37 ans. Thomas Paine resta en France jusqu’en 1802, période pendant laquelle il critique l’ascension de Napoléon Bonaparte, qualifiant le Premier Consul de « charlatan le plus parfait qui eût jamais existé »[1]. Biographie[modifier | modifier le code] Débuts en Angleterre[modifier | modifier le code] Maison de Thomas Paine à Lewes. Statue de Thomas Paine à Thetford (Norfolk). Thomas Paine est né en 1737 à Thetford, une bourgade du Norfolk en Angleterre. En 1767, il exerce la profession de maître d’école à Londres. En Amérique[modifier | modifier le code] En avril 1776, il quitte la direction du magazine pour se consacrer à répondre aux critiques contre le Common Sense. Retour en Angleterre[modifier | modifier le code]
Utopia
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Utopia (le titre complet en latin est De optimo rei publicae statu, deque nova insula Utopia, ou par extense, Libellus vere aureus, nec minus salutaris quam festivus de optimo rei publicae statu, deque nova insula Utopia) est un ouvrage de Thomas More paru en 1516. L'ouvrage a connu un succès particulier en France au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle. Le titre est construit d’après une racine grecque signifiant « lieu qui n'est nulle part », οὐ τοπος (ou topos) en grec[1]. Bien que Thomas More ne fût pas économiste, mais juriste, historien, théologien et homme politique, Utopia, qui n'était pas un traité d'économie, mais plutôt une satire de la société de son temps, fut repris au XIXe siècle, sans doute par un effet de biais, pour construire des théories économiques. Récit[modifier | modifier le code] Utopus conquiert Abraxa, terre rattachée au continent, et lui donne son nom. Contexte historique[modifier | modifier le code]
Érasme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Érasme, également appelé Érasme de Rotterdam (Desiderius Erasmus Roterodamus), né dans la nuit du 27 au 28 octobre[1], en 1467[2] (ou en 1466, ou en 1469) à Rotterdam, comté de Hollande, et mort le 12 juillet 1536 à Bâle, est un chanoine régulier de saint Augustin, philosophe, écrivain latin, humaniste et théologien des Pays-Bas bourguignons, considéré comme l’une des figures majeures de la Renaissance tardive. Onomastique[modifier | modifier le code] Les noms de famille, à l'époque, n'étaient pas forcément stabilisés. Biographie résumée[modifier | modifier le code] Érasme est né en 1466 ou 1467 ou 1469, selon les biographes, à Rotterdam. Entre 1499 et 1514, Érasme a parcouru l’Europe. Entre mai et octobre 1521, Érasme passe cinq mois à Anderlecht à ce qui est aujourd’hui la Maison d'Érasme, près de Bruxelles, chez son ami le chanoine Pierre Wichmans. Il meurt le à Bâle. Biographie[modifier | modifier le code] Érasme mystificateur ?
Nul n'est une île
L'Île au Trésor de Stevenson. L'Utopia de Thomas More. . Toutes les îles citées ici ont été inventées par l'homme, depuis l'Antiquité.
Shlomo Sand
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Sand. Il fait partie des nouveaux historiens israéliens. Biographie[modifier | modifier le code] Shlomo Sand a passé ses deux premières années de vie en camps de réfugiés juifs polonais, en Allemagne. Après l'expérience traumatisante de la guerre des Six Jours (1967) à laquelle il a participé comme simple soldat, il a milité dans l'extrême gauche israélienne favorable à deux Républiques différentes (israélienne et palestinienne) dans la perspective d'une confédération. Ainsi, en 2008, il a publié Comment le peuple juif fut inventé. L'ouvrage, qui s'inscrit dans le sillage des chercheurs postsionistes[2], a suscité débats et controverses[3], y compris chez les historiens du peuple juif[4]. Ouvrages[modifier | modifier le code] L'Illusion du politique. Notes et références[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia : Shlomo Sand, sur Wikiquote
Magna Carta
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Magna Carta. La Magna Carta Libertatum ou Grande Charte est une charte de soixante-trois articles arrachée par le baronnage anglais au roi Jean sans Terre[note 1] le 15 juin 1215 après une courte guerre civile notamment marquée par la prise de Londres, le 17 mai, par les rebelles. L’affirmation, largement répandue en France, selon laquelle la Magna Carta « a été rédigée en 1215, sur le sol français, dans l'abbaye cistercienne de Pontigny par des Anglais émigrés, en révolte contre leur roi, Jean sans Terre »[1], est historiologiquement infondée : les historiens anglais[2] et les études les plus récentes[3] ne constatent en fait rien de tel. Le seul lien prouvé entre la Magna Carta et Pontigny est l’archevêque de Cantorbéry, Étienne Langton, qui séjourna dans l’abbaye entre 1207 et juillet 1213. Cette « Grande Charte des libertés d'Angleterre » garantit le droit à la liberté individuelle[6]. La France[modifier | modifier le code]
Constitution de 1791
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Constitution française du 3 septembre 1791 est la première expérience d’un régime libéral en France. Celle ci apparaît en période révolutionnaire dans l'optique d'un changement de régime. Ce texte, promulgué deux ans après la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et les articles de Constitution de 1789, est la première constitution écrite qui transfère la souveraineté du Roi à la Nation. Fondée sur les principes de la souveraineté de la Nation et de la séparation des pouvoirs (ou, plus précisément, de la balance des pouvoirs), elle institue en France une monarchie constitutionnelle. Origines de la Constitution de 1791[modifier | modifier le code] Les constituants de l’Assemblée nationale, issue des États généraux réunis en 1789 par Louis XVI, jurent le 20 juin de la même année lors du serment du Jeu de paume de ne pas se séparer avant la rédaction et l’adoption d’une constitution. Les inspirations[modifier | modifier le code]
Jean-Jacques Rousseau
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jean-Jacques Rousseau, né le à Genève et mort le (à 66 ans) à Ermenonville, est un écrivain, philosophe et musicien genevois francophone. La vie de Jean-Jacques Rousseau est une vie d'indépendance et d'instabilité. Il quitte d'abord Genève à seize ans pour la Savoie, où il reçoit un complément d'éducation et une initiation à l'amour par Mme de Warens avant de gagner Paris en 1742, pensant faire carrière dans la musique. Il mène alors une existence difficile, cherchant divers protecteurs et vivant avec Thérèse Levasseur, qui lui donnera cinq enfants, tous confiés à l'Assistance publique. Dans le même temps, il rencontre Diderot et écrit des articles sur la musique pour l'Encyclopédie. Biographie Famille et enfance Raymond Trousson, dans la biographie qu'il consacre à Jean-Jacques Rousseau, indique que la famille était originaire de Monthléry, près d'Étampes, au sud de Paris[1]. Isaac Rousseau a un caractère parfois violent. Débuts difficiles Exil