
http://www.youtube.com/watch?v=N01db5Y-3B8
Related: Ch.2 - Le modèle britannique et son influenceVocabulaire Le génocide des Herero et Nama Entre 1904 et 1908, environ 80% du peuple herero et 50% du peuple nama vivant sur le territoire de l’actuelle Namibie ont été exterminés par les forces du Deuxième Reich, soit environ 65 000 Herero et 10 000 Nama.En passe d’être reconnu publiquement par la République fédérale d’Allemagne comme génocide, ce crime de l’histoire coloniale africaine est aujourd’hui considéré comme le premier génocide du XXe siècle. En 1904, en réaction aux règles imposées par l’administration coloniale allemande ainsi qu’aux abus et maltraitances des colons, une révolte éclate dans le Sud-Ouest africain allemand, aujourd’hui la Namibie. Les forces du Deuxième Reich la répriment avec brutalité et mettent en défaite les Herero. Herero décharnés retrouvés dans le désert. © Coll. Prémices Hendrik Witbooi (vers 1830-1905). Au milieu du XIXe siècle, les peuples qui vivent dans la région qui correspond aujourd’hui au centre de la Namibie sont les Herero, Nama, Basters, Damara, Khoisan et Ovambo. La fièvre guerrière
La guerre de Sept Ans : première guerre mondiale ? La guerre de Sept Ans se déroule officiellement entre 1756 (date de l’attaque de la Saxe par la Prusse de Frédéric II) et 1763 (date du traité de Paris, le 10 février). En réalité, elle s’enchâsse dans une série de conflits qui ont commencé peu après 1690 entre Hollandais, Français et Anglais pour se terminer le 18 juin 1815, à la bataille de Waterloo, par la défaite surprise mais cuisante de Napoléon et la victoire définitive des Anglais dans la maîtrise de la domination d’un « espace-monde ». Dans cette seconde guerre de Cent Ans, entrecoupée de guerre froide et de conflits de plus en plus violents, toutes les périodes ne se ressemblent pas. La guerre de Sept Ans marque un paroxysme notamment car elle fut une guerre mondiale par l’ampleur des champs de bataille choisis ou imposés par les protagonistes sur presque tous les continents du monde, comme nous pouvons le voir sur cette carte.
Les cartes marines L'arrivée d'un Génois de 26 ans à Lisbonne en 1477 n'avait rien de surprenant. Elle s'inscrivait dans la logique de l'expansion commerciale de Gênes qui, nous l'avons vu, avait noué très tôt des liens avec les mondes atlantiques et ibériques. Depuis l'avance triomphante et dévastatrice des Turcs, qui avaient pris Constantinople en 1453, l'Orient n'était plus une terre de colonisation pour les Italiens. Les Vénitiens exerçant un monopole de fait sur le commerce du Levant, les Génois se tournaient plutôt vers l'horizon atlantique chargé d'autres promesses, avec les marchés des Flandres, de Scandinavie et d'Angleterre au nord, avec l'attrait des îles et des découvertes entrevues au sud. Une importante colonie génoise s'était ainsi formée à Lisbonne, composée de gens de toutes conditions, banquiers et changeurs, petits marchands, mais aussi « condottieri », pirates, « amiraux » c'est-à-dire capitaines d'aventures sur mer, souvent au service d'un prince étranger.
untitled Biographie - La Fayette (1757-1834) Les guerres de la Révolution et de l’Empire : révolution ou continuité ? – Master civilisations, cultures et sociétés Introduction La période de la Révolution et de l’Empire est marquée par l’omniprésence de la guerre. De 1792 à 1815, on ne compte qu’un peu plus d’un an de paix générale en Europe, avec le traité d’Amiens, de mars 1802 à mai 1803. Il serait donc intéressant de se questionner sur l’influence de cette période sur l’art de la guerre. La guerre à la fin du XVIIIe siècle On a tendance à surnommer le XVIIIe siècle comme le siècle des Lumières, insistant sur l’idée d’un siècle pacifique, dominé par l’essor de la raison scientifique et des idées philosophiques. Si cette introduction peut faire croire que le XVIIIe siècle est en fait un siècle guerrier, il faut quand même atténuer cette première impression : les guerres de la fin de l’Ancien Régime sont des guerres limitées. Cependant il ne faut pas croire que le XVIIIe siècle n’est qu’une période de stagnation de l’art de la guerre. Les guerres révolutionnaires et napoléoniennes : leurs spécificités Conclusion
guerre de Sept Ans Conflit européen qui opposa, de 1756 à 1763, l'Angleterre et la Prusse à la France, l'Autriche, la Russie, la Suède, l'Espagne et des princes allemands. Origines du conflit L'affrontement franco-anglais à propos de la constitution d'un empire colonial en Inde et en Amérique, le désir de Marie-Thérèse de reprendre la Silésie à la Prusse provoquent un renversement des alliances. À partir de 1755, l'Europe est divisée en deux camps : par le traité de Westminster (1756), l'Angleterre et la Prusse s'engagent à repousser du sol allemand toute invasion étrangère (George II cherchant à protéger le Hanovre) ; par le premier traité de Versailles (1756), l'Autriche, déjà alliée de la Russie, engage avec la France une alliance défensive. La Suède, la plupart des princes allemands puis les Bourbons de Naples, de Parme et de Madrid (unis à la France dans le pacte de Famille) entrent aussi dans le conflit. La guerre continentale La guerre maritime et coloniale Les deux traités de février 1763
Le Code Noir Le Code Noir est promulgué en 1685 par Louis XIV. Extraits. Art. 2 Tous les esclaves qui seront dans nos îles seront baptisés et instruits dans la religion catholique, apostolique et romaine. Enjoignons aux habitants qui achètent des nègres nouvellement arrivés d'en avertir dans huitaine au plus tard les gouverneurs et intendant desdites îles, à peine d'amende arbitraire, lesquels donneront les ordres nécessaires pour les faire instruire et baptiser dans le temps convenable. Art. 6 Enjoignons à tous nos sujets, de quelque qualité et condition qu'ils soient, d'observer les jours de dimanches et de fêtes, qui sont gardés par nos sujets de la religion Catholique, Apostolique et Romaine. Art. 7 Leur défendons pareillement de tenir le marché des nègres et de toute autre marchandise auxdits jours, sur pareille peine de confiscation des marchandises qui se trouveront alors au marché et d'amende arbitraire contre les marchands. Art. 9 Art. 12 Art. 13 Art. 15 Art. 16 Art. 22 Art. 28 Art. 33 Art. 38 Art. 44
Consignes