
Villes en transition | Accueil Pour changer l’économie, ils relocalisent la monnaie Après le revenu de base et l’entreprise sans hiérarchie, Reporterre poursuit sa série d’enquêtes sur les alternatives qui peuvent changer la société, Du local au global. En se demandant ce qui se passerait si les solutions n’étaient pas alternatives, mais appliquées à grande échelle. Troisième volet : les monnaies locales complémentaires. Samedi matin au marché de Trentemoult, petit village de l’agglomération nantaise. Une quinzaine de commerçants ont déballé leur stand au bord de la Loire. Parmi eux, trois se distinguent. Derrière son étalage de confitures, Anne Kermagoret accepte les retz’L depuis peu de temps : « J’ai été intéressée par le côté militant avant tout, contre la spéculation. « Une mobilisation citoyenne tout à fait impressionnante » Un peu plus loin, dans le bourg limitrophe de Bouguenais, d’où est parti le Retz’L en 2012, la boulangère se montre un peu moins enthousiaste : « Je l’utilise car des clients me l’ont demandé, et pour le fun.
Les monnaies locales, leviers de la transition écologique Selon l’Ademe, les monnaies locales constituent des leviers pour orienter les comportements vers une consommation durable. L’Agence veut renforcer leur évaluation et leurs objectifs environnementaux. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Claire Legros C’est une percée discrète et puissante à la fois. En version papier ou exclusivement numériques, elles dessinent une nouvelle carte économique des villes, fondée sur le développement local des entreprises et la promotion des circuits courts. Mais qu’en est-il de leur impact environnemental ? Monnaie « verte » L’étude distingue trois types de monnaie qui toutes intègrent une dimension environnementale. La monnaie « verte » oriente le consommateur vers des acteurs économiques plus respectueux de l’environnement et vers l’économie locale. Monnaie de récompense et troc D’autres expériences utilisent la monnaie comme une « récompense » pour encourager l’adoption de comportements plus écologiques. Valeurs communes
Banque libre Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Théorie[modifier | modifier le code] La question fondamentale, généralement adressée à la théorie des banques libres, est : comment un système bancaire et monétaire peut-il s'organiser sous une politique de laissez-faire[2] ? Sorti en 1987, l'article The Evolution of a Free Banking System offre une explication de la progression de la dématérialisation des dépôts sous une politique de laissez-faire. L'hypothèse que les systèmes monétaires peuvent fonctionner facilement sans réglementations des États soulève la question suivante : pourquoi les États interviennent-ils dans la régulation de la monnaie[4] ? Telle que le suggère Lawrence White et George A. Or, de ce que dit Friedrich Hayek dans son livre Denationalisation of Money, c'est que la concurrence est bonne et qu'un système de monnaie privée ne pose pas de problèmes. Histoire[modifier | modifier le code] La Première Guerre mondiale a été un point tournant dans l'histoire des banques libres.
Actualités - Evénements | AlterConseil La Maison de la Solidarité située à Gennevilliers est membre du réseau des boutiques solidarité de la Fondation Abbé Pierre. Alter Conseil l’a accompagnée dans la mise à plat de son modèle économique afin d’identifier les leviers potentiels de consolidation, suite à des évolutions de son mode de financement. L’objectif a été, au travers d’une approche analytique de son modèle économique, de mettre en lumière le besoin de revalorisation de certaines actions, de mieux cibler les financements complémentaires à mobiliser ou encore d’identifier les moyens de rationalisation de certains postes de charges. Accompagnement du PACT Essonne pour le déploiement du plan de développement stratégique En 2011, l’équipe du PACT de l’Essonne a travaillé à l’élaboration d’un plan de développement stratégique pour consolider son modèle économique et mieux valoriser son expertise dans le secteur de l’amélioration de l'habitat et du cadre de vie. Le logement des jeunes dans l’agglomération Niortaise
« Radis », « sol violette », « pêche » : les monnaies locales essaiment en France Une quarantaine de devises alternatives existent dans l’Hexagone. L’objectif : relocaliser l’économie. Elles affichent, pour certaines, des noms de fruits, de fleurs ou d’insectes. L’« abeille », première monnaie locale complémentaire (MLC) lancée en France, essaime depuis 2010 à Villeneuve-sur-Lot. La « pêche », lancée à Montreuil (Seine-Saint-Denis) en 2014, s’échange depuis le 12 mai dans les magasins parisiens partenaires. Ces monnaies, complémentaires de l’euro, se présentent comme des outils de réappropriation de l’économie territoriale par les habitants. Un objectif environnemental La plupart de ces initiatives intègrent aussi dans leurs statuts un objectif environnemental.
Monnaie locale Une monnaie locale, ou monnaie locale complémentaire (MLC), ou monnaie locale complémentaire et citoyenne (MLCC) est, en sciences économiques, une monnaie non soutenue par un gouvernement national (qui n'a pas nécessairement cours légal) et destinée à n'être échangée que dans une zone géographique prédéterminée, généralement à l'échelle d'une ville ou d'une région. Les monnaies de ce type sont une forme de monnaie complémentaire. En redirigeant le parcours de consommation vers les commerces et services de proximité, les monnaies locales visent à favoriser une transition écologique et sociale, en privilégiant les circuits-courts, le lien social, et la définanciarisation de l'économie. Histoire[modifier | modifier le code] Historiquement, il était courant, notamment au Moyen-Âge, qu'une ville émette de la monnaie, cependant la notion de monnaie locale n'émerge qu'à partir de la crise de 1929[1]. Expérience de Wörgl[modifier | modifier le code] Le WIR[modifier | modifier le code] El Túmin[31]
Pays basque : une monnaie locale pour un changement global - Eusko « C’est la première fois que je vois une Assemblée générale se terminer à l’heure », s’emballe le jeune directeur d’une petite entreprise, coup d’œil furtif sur sa montre, avant de noyer cette synthèse mémorable dans une joyeuse gorgée de cidre basque. La démonstration de l’association Euskal Moneta (Monnaie basque), le 23 janvier à Ustaritz, était irréprochable, comme il se doit lorsque l’on met au vote la création d’une monnaie locale et que l’on ambitionne d’y associer des valeurs éthiques d’économie solidaire, sociale ou écologique. En moins de trois heures, les questions les plus pointues ont reçu les réponses les plus simples et les infographies menaçantes ont fini par esquisser des issues prometteuses. Avec la même sérénité appliquée et après un an et demi de travail, les créateurs bénévoles de « l’Eusko » (variante du mot « basque ») ont proclamé, devant une centaine d’adhérents au projet, le lancement de la monnaie basque alternative. Sol Violette à Toulouse, Eusko à Bayonne
Encourager des monnaies locales pour relocaliser les échanges de biens et services - Fondation Terre Solidaire © Wikimedia Depuis deux ans, la Fondation Terre Solidaire soutient le Mouvement SOL qui œuvre pour une appropriation citoyenne de la monnaie locale. Créé en 2005 sous l’impulsion de Patrick Viveret, le Mouvement SOL est une association 1901 à but non lucratif qui se veut être à la fois : – un espace de réflexions et débats pour porter un autre regard sur la richesse, la valeur et la monnaie ; – un laboratoire d’innovations monétaires concevant et expérimentant différents modèles de systèmes d’échange coopératifs pour tendre vers ce qu’on appelle le « buen vivir » ou la transition ; – un réseau national accompagnant et fédérant les porteurs de projets de monnaies locales en France et en Europe. Depuis sa création, le Mouvement SOL a accompagné la création de 24 monnaies locales dont l’Eusko au Pays Basque. Grâce au soutien de la Fondation Terre Solidaire, SOL met à disposition ses expertises tout au long de la mise en place d’une monnaie locales, estimée à deux ans minimum
Le SOL, monnaie SOLidaire, se relance à Toulouse Publié le 07/12/2011 • Mis à jour le 14/12/2011 • Par Aude Raux • dans : Dossiers d'actualité Le médiatique lancement du SOL-Violette à Toulouse au printemps 2011 et l’engouement qu’il suscite auprès des habitants a redonné un second souffle à l’initiative du SOL, une belle au bois dormant qui ne demandait qu’à se réveiller. Expérimentée depuis 2006 dans trois, puis, cinq régions test, cette monnaie, destinée à favoriser l’Economie sociale et solidaire, n’avait, à l’époque, pas rencontré le succès public escompté. La ville rose donne l’occasion de dresser un bilan du SOL. Voir le sommaire Cet article fait partie du dossier Economie sociale et solidaire : quand les territoires inventent leur monnaie Chiffres-clés A fin novembre 2011 120 000 euros, tel est le montant du budget du SOL-Violette, dont 27 000 euros ont servi au démarrage du projet. Six ans après avoir été testé à Rennes, Lille, ou encore Grenoble, le SOL fait un retour en grande pompe à Toulouse. Témoignage Focus Haut de page
Monnaies locales : avantages et inconvénients Les monnaies locales permettent d’acheter dans une zone restreinte. Représentent-elles vraiment le futur ou une économie alternative ? Les différents types de monnaies locales Les monnaies complémentaires peuvent être divisées en 2 groupes les monnaies locales appuyées sur la monnaie officielle : 1 unité = 1 €. Nous parlerons ici des monnaies locales appuyées sur la monnaie officielle. Ceux qui l’utilisent le font car cela représente pour eux une façon de dynamiser l’économie locale, car son emploi est restreint à une zone géographique. Les monnaies locales ne permettant pas d’épargner, la circulation de l’argent est plus rapide qu’avec l’euro (le rapport peut aller de 4 à plus de 30 !). En outre, elle risque pour les uns de constituer un repli sur soi et elle permet de limiter l’inflation pour les autres. La parité avec l’euro est presque toujours appliquée Les monnaies locales complémentaires sont-elles légales ? En outre, l’article L314-1.III) du même code prévoit que : monnaies locales
Alternatives à l’euro: En Espagne, la crise booste les monnaies sociales et locales De nouvelles monnaies telles que le boniato, l’ecosol, le puma ou encore la mora ont fait leur apparition dans différentes régions espagnoles. Tirant profit de la crise, elles sont un moyen de soutenir l’économie locale mais aussi de protester contre un système financier déshumanisé. La longue et profonde crise économique qui frappe l’Espagne a engendré un boom des monnaies dites sociales, également connues sous l’appellation de solidaires ou complémentaires. Il en existerait à l’heure actuelle près d’une trentaine dans le pays. Alternative à la crise «En période de crise économique et d’explosion du chômage, on observe fréquemment la création de nouvelles monnaies sociales», relève Jean-Michel Servet, professeur à l’Institut des Hautes études internationales et du développement de Genève. «Dynamiser l’économie locale» L’émergence des monnaies sociales et locales est également un moyen de protester et de proposer des alternatives face aux politiques d’austérité. De plus en plus d’adeptes