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LQR

LQR
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Description[modifier | modifier le code] « LQR » signifie Lingua Quintae Reipublicae, allusion à l'analyse linguistique menée par Victor Klemperer pendant la montée en puissance du Troisième Reich et de sa langue qu'il avait baptisée Lingua Tertii Imperii (la « Langue du Troisième Reich » en latin). LQR est une langue non utilisée par le peuple mais déversée de manière constante par la publicité et les médias, telle la novlangue. Une émission de Là-bas si j'y suis a été consacrée à ce livre en février 2006[2]. LQR, le Langage de la Ve République[modifier | modifier le code] Critiques[modifier | modifier le code] LQR a reçu un accueil favorable de la part du Monde diplomatique[3], mais beaucoup plus sévère de la part du Monde[4]. Autres essais liés à cette thématique[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia : Éric Hazan, sur Wikiquote Notes et références[modifier | modifier le code]

Le poids des mots, le choc de l'idéologie Les mots ont toujours été une arme politique de premier plan. Pour formater la pensée, rien de tel qu’une manipulation du vocabulaire. La lecture d’un petit livre de Eric Hazan, LQR, la propagande du quotidien, nous a inspiré quelques réflexions sur la manière dont la pensée sur la prostitution est elle aussi orientée sous l’influence d’un nouveau vocabulaire à connotation purement économique… Modernité, transparence, réforme, croissance, performance… Ces mots passe-partout envahissent notre quotidien. C’est ce que l’éditeur Eric Hazan appelle la Lingua Quintae Respublicae (LQR), par analogie avec la Lingua Tertii Imperii, langue du 3e Reich analysée par Victor Klemperer en 1947. Si Hazan n’établit évidemment pas d’assimilation entre néo-libéralisme et nazisme, il constate un même mode de fonctionnement, la recherche de l’efficacité aux dépens même de la vraisemblance. Elle vise au consensus, à l’anesthésie, cherche à escamoter le conflit, à le rendre invisible et inaudible.

LA FABRIQUE DU BARATIN Je n’aime pas trop le mot d’engagement, pas plus que celui de militant. L’un comme l’autre ont un petit relent de caserne. Il me semble qu’il faudrait trouver des mots nouveaux pour des pratiques politiques elles-mêmes nouvelles. Pour ce qui est de mon itinéraire, j’ai été chirurgien pendant de longues années, ce qui m’a donné l’occasion de participer à quelques belles bagarres, contre la guerre d’Algérie, pour la liberté de l’avortement, contre le conseil de l’Ordre, pour les droits du peuple palestinien… Ensuite, en 1983, je suis passé à l’édition, d’abord de livres d’art dans la maison fondée par mon père, et maintenant à La Fabrique, où nous publions des livres d’histoire, de philosophie, de sociologie - des livres politiques en un mot. Je pense en effet que le communisme est la seule cause pour laquelle il vaille la peine de se battre et qu’il ne faut pas abandonner ce mot aux chiens. Justement, il n’y a pas d’officines ! L’essentiel est de gommer, d’estomper le litige.

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