
Qubit Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ne doit pas être confondu avec une cubit (ou coudée), ancienne mesure d'environ 45 centimètres. Définition[modifier | modifier le code] Superposition d'états[modifier | modifier le code] Le qubit se compose d'une superposition de deux états de base, par convention nommés |0> et |1> (prononcés : ket 0 et ket 1[1]). Un bit classique se trouve toujours soit dans l'état 0, soit dans l'état 1. , les coefficients étant des nombres complexes vérifiant . est un nombre réel positif, car multiplier un état par un nombre complexe de module 1 donne le même état. On dit souvent que le qubit se trouve soit dans l'état 0, soit dans l'état 1, soit dans une superposition des deux. Mesure[modifier | modifier le code] Lors de la mesure de la valeur du qubit, les seules réponses pouvant être obtenues sont 0 ou 1. , tandis que celle de mesurer l'état 1 vaut . Propriétés[modifier | modifier le code] Copie de l'information[modifier | modifier le code] et . , avec . .
Ça y est, le chiffrement post-quantique du web décolle (un tout petit peu) Cloudflare a remarqué un léger bond du chiffrement post-quantique, via TLS 1.3. Un bond encore modeste, mais qui traduit un début de déploiement d’un nouveau type de cryptographie, pour résister à de futures attaques quantiques. C’est une statistique encore modeste, mais qui augure de grands changements dans la manière dont le web est sécurisé. À l’occasion de son bilan de l’année 2023, diffusé le 12 décembre, la société américaine Cloudflare a partagé diverses observations concernant ces douze derniers mois. L’expertise de Cloudflare réside dans la fourniture de services aux sites (comme des outils pour résister à des attaques DDOS, mettre en cache des contenus pour faciliter leur diffusion ou orienter la navigation avec le DNS) D’après ses mesures, 1,7 % du trafic TLS 1.3 utilise désormais le chiffrement post-quantique. Le TLS (acronyme de Transport Layer Security) est un protocole chargé de sécuriser l’information lorsqu’elle circule sur un réseau. Toute l'actu tech en un clin d'œil
Pourquoi Google veut la suprématie quantique Publié le : 28/09/2019 - 16:38Modifié le : 30/09/2019 - 11:44 Des chercheurs travaillant pour Google affirment que leur ordinateur quantique a effectué des calculs que le plus puissant des supercalculateurs réaliserait en 10 000 ans. Une prouesse qui change tout, et rien à la fois. Et la suprématie quantique fut. Des chercheurs travaillant pour Google affirment avoir atteint ce graal : démontrer qu’un processeur quantique est capable de résoudre une série de calculs informatiques hors de portée des supercalculateurs, même les plus puissants au monde. Il leur faudrait plus de 10 000 ans pour y parvenir. Cette percée scientifique inédite a été décrite dans un article en ligne consulté par le Financial Times, vendredi 20 septembre, qui a ensuite été rapidement ôté du Web. Des tâches plus complexes effectuées plus rapidement Avoir réussi à franchir le mur de la suprématie quantique n’est cependant qu’un premier pas. Des profits à la clé ?
Faire briller la France dans l'informatique quantique Les promesses de l'informatique quantique sont en passe de devenir réalité́ avec la start-up Pasqal. « Ce que font tous nos concurrents, y compris Google, ce n'est pas suffisant ! », s'exclame Georges-Olivier Reymond, porteur du projet PROQURE (pour PROcesseur Quantique à atomes de Rydberg passant à l'Échelle), récompensé cette année par un Grand Prix au concours i-Lab. Ce docteur en physique quantique travaille depuis 20 ans sur cette révolution. « Pour ma thèse, j'avais réussi à démontrer qu'on pouvait manipuler une particule avec la technologie que j'avais développée », explique-t-il. Lire aussi : Favoriser la transition agro-écologique Chez EDF, il s'agit d'optimiser la planification des périodes de rechargement d'une flotte de voitures électriques, en fonction du flot de véhicules, du nombre de stations de recharge et de la demande. « Le succès de notre projet PROQURE au concours i-Lab est un accélérateur pour la recherche d'autres clients », précise Georges-Olivier Reymond.
Algorithme de Shor Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En arithmétique modulaire et en informatique quantique, l’algorithme de Shor est un algorithme quantique pour factoriser un entier naturel N en temps O et en espace , nommé en l'honneur de Peter Shor. Beaucoup de cryptosystèmes à clé publique, tels que le RSA, deviendraient vulnérables si l'algorithme de Shor était un jour implémenté dans un calculateur quantique pratique. pour n'importe quel k, donc, les algorithmes classiques connus deviennent rapidement impraticables quand N augmente, à la différence de l'algorithme de Shor qui peut casser le RSA en temps polynomial. Comme tous les algorithmes pour calculateur quantique, l'algorithme de Shor est probabiliste : il donne la réponse correcte avec une haute probabilité et la probabilité d'échec peut être diminuée en répétant l'algorithme. L'algorithme de Shor fut utilisé en 2001 par un groupe d'IBM, qui factorisa 15 en 3 et 5, en utilisant un calculateur quantique de 7 qubits. I. II.
Pourquoi l'ordinateur quantique est un danger pour nos messageries ? La puissance de calcul des ordinateurs quantique permet de déchiffrer des clés de chiffrement courantes dans nos systèmes. Les entreprises et les gouvernements doivent s’adapter dès maintenant, avant l’arrivée de ces super machines. L’ordinateur quantique va-t-il s’infiltrer dans tous nos systèmes informatiques ? Seulement ceux qui ne seront pas préparés. Un ordinateur quantique est une machine qui utilise les principes de la mécanique quantique pour effectuer des calculs. Or la sécurité de nos systèmes est également basée sur des calculs. Les ordinateurs quantiques, en revanche, peuvent utiliser une « recette spéciale » (appelée l’algorithme de Shor) qui leur permet de décomposer ces séries de nombres bien plus rapidement. « L’utilisation d’un ordinateur quantique va mettre à mal le chiffrement, c’est un fait » prévient Eric Brier « Ça nous amène donc au post-quantique. De nouveaux protocoles sont testés et résistent aujourd’hui au calcul quantique. Toute l'actu tech en un clin d'œil
IBM lance un ordinateur quantique d'une puissance inouïe de 53 qubits IBM annonce le lancement imminent d’un superordinateur quantique offrant une puissance de 53 qubits. Jamais une machine aussi puissante n’avait été mise à disposition sur le Cloud. À ce jour, IBM est sans conteste l’un des acteurs les plus engagés dans le domaine de l’informatique quantique. En 2016, la firme lançait le premier ordinateur quantique accessible vie la Cloud afin de permettre aux entreprises du monde entier de profiter de cette innovation technologique jusqu’alors réservée à quelques laboratoires. Le service IBM Q Network de la firme, permettant aux utilisateurs d’accéder aux ressources d’ordinateurs quantiques, cumule déjà 80 partenariats avec des clients commerciaux, des institutions académiques et des laboratoires de recherche. Aujourd’hui, l’entreprise américaine annonce l’ouverture prochaine qu’un Quantum Computation Center New York.
Ordinateur quantique : où en est-on en 2020 ? Saviez-vous qu’il était déjà possible de programmer des algorithmes quantiques ? La recherche avance à toute vitesse ! Nous faisons le point. Objet de suppositions, parfois farfelues, reine de la science-fiction, la mécanique quantique a donné naissance à l’ordinateur quantique, une machine capable de traiter les données des dizaines de millions de fois plus vite qu’un ordinateur classique. Fantasme ou réalité ? Restez à jour sur la révolution quantique ! Microsoft s’engage à favoriser une révolution quantique. Je m’abonne ! Un ordinateur quantique, c’est quoi exactement ? Nous vous proposons une définition complète dans cet article. Pour résumer, un ordinateur quantique n’utilise pas la même mémoire qu’un ordinateur classique. La différence, et elle est de taille, c’est que les particules quantiques qui constituent les qbits peuvent se trouver dans un état de superposition. Est-ce qu’il existe déjà des ordinateurs quantiques ? Oui ! Télécharger C’est très difficile à dire !
Décohérence quantique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La décohérence quantique est une théorie susceptible d'expliquer la transition entre les règles physiques quantiques et les règles physiques classiques telles que nous les connaissons, à un niveau macroscopique. Plus spécifiquement, cette théorie apporte une réponse, considérée comme étant la plus complète à ce jour, au paradoxe du chat de Schrödinger et au problème de la mesure quantique. La théorie de la décohérence a été introduite par Hans Dieter Zeh en 1970[1]. Elle a reçu ses premières confirmations expérimentales en 1996[2]. Introduction[modifier | modifier le code] Tous les objets décrits par la physique classique (projectile, planète, chat, etc.) étant composés, en dernière analyse, d'atomes et de particules, et ces derniers étant décrits entièrement par la physique quantique, il est logique de considérer que les règles de la physique classique peuvent se déduire de celles de la physique quantique. Durée[modifier | modifier le code] ou
C'est quoi, un qubit ? L’informatique quantique ne manipule pas des bits, comme les ordinateurs courants. Elle se sert des qubits : des bits quantiques. Qu’est-ce qu’un bit ? En informatique classique, le bit constitue l’unité de base du calcul. Aujourd’hui, les ordinateurs — au sens large : smartphones, tablettes et tout autre appareil de ce genre est fondamentalement un ordinateur — manipulent de très grandes quantités de bits. Bit est un mot-valise pour « binary digit », soit « chiffre binaire ». Quelle est la particularité du qubit (ou Qbit) ? Le qubit est pour l’informatique quantique l’équivalent du bit pour l’informatique classique. C’est ce que pointe le CEA — Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives. Qubit est un mot-valise pour « quantum bit », soit bit quantique. Que signifie quantique ? Quantique vient du latin « quantum » (pluriel « quanta »). Comment fonctionne un qubit ? « Avec un vecteur de n qubits, on a en même temps 2n valeurs. Quels problèmes pose le calcul quantique ?
Des chercheurs élaborent un ordinateur probabiliste, plus puissant et plus économe Les ordinateurs quantiques sont beaucoup plus puissants, mais aussi plus « instables » que les ordinateurs conventionnels. Des chercheurs japonais et américains sont parvenus à effectuer des calculs extrêmement complexes à l'aide d'un ordinateur au comportement dit « probabiliste ». Celui-ci limiterait les inconvénients des ordinateurs quantiques. La promesse, à terme, est de créer des ordinateurs qui seraient à la fois plus puissants et plus économes en énergie. Informatique classique et quantique Pour comprendre ce qu'est un ordinateur probabiliste, partons de l'informatique conventionnelle. Cette méthode, qui est à l'origine de tous les systèmes informatiques actuels, a ses limites. Ce sont des problèmes que les ordinateurs quantiques doivent résoudre. Une révolution, probablement Après les bits et les qubits, les ordinateurs probabilistes utilisent des p-bits, pour « bits probabilistes ». Qu'est-ce que cela signifie ? Le gain en énergie et en puissance de calcul devient alors évident.
IBM annonce un ordinateur de 27 qubits avec un volume quantique record Le groupe IBM propose des sessions sur ordinateurs quantiques accessibles à distance pour les chercheurs et institutions voulant tester des algorithmes sur de puissantes machines qui ne sont pas non plus à la portée de toutes les bourses. La firme a mis à jour l'un de ses systèmes de 27 qubits lui permettant d'atteindre un volume quantique de 64, le plus grande valeur jamais atteinte jusque-là. Le volume quantique mesure les performances des machines quantiques au-delà du seul nombre de qubits, avec des paramètres comme la précision de résultat, les mécanismes de correction d'erreur, le temps de cohérence... Jusqu'à présent, IBM proposait plusieurs systèmes quantiques en cloud avec un volume quantique de 32 et c'est donc la première fois qu'il est possible de proposer un ordinateur quantique encore plus performant au sein du réseau IBM Q.