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Le climat trop peu enseigné, de l’école à l’université

En traversant, fin février, le parc naturel du Vercors, terrain privilégié pour observer la nature, Justine Renard a remarqué avec stupéfaction des « papillons citrons et des bourgeons qui commençaient à s’ouvrir ». Cette professeure de sciences de la vie et de la terre (SVT), qui enseigne au lycée international Europole de Grenoble, se dit « de plus en plus inquiète » des signes évidents du dérèglement climatique, mais aussi, et surtout, de son rôle et de sa responsabilité en tant qu’enseignante. « Je m’interroge sur ce que je dois dire à mes élèves de seconde et de première, confie-t-elle. Article réservé à nos abonnés Lire aussi De Sydney à Vancouver, plus d’un million de jeunes descendent dans la rue pour le climat Portion congrue De fait, le sujet est abordé de façon très inégale dans les programmes scolaires. C’est en terminale, au cours de l’enseignement commun scientifique, que l’enjeu du changement climatique doit normalement être développé. « Décloisonner les disciplines » Related:  CLIMATChangement climatiqueEcologie 2

Changements climatiques : 3 arguments à ne plus utiliser Depuis quelques mois, j’ai commencé à donner des conférences sur l’esprit critique dans les écoles secondaires et les CÉGEPs. Et une des choses qui m’inquiète le plus, c’est quand des jeunes me disent qu’ils ne « croient pas » aux changements climatiques. Mais pire : plusieurs d’entre eux ont même déjà intégré une série d’arguments pour contredire le discours pro-environnement populaire… Du côté du grand public, 79% des Canadiens sont d’accord avec le fait que la planète se réchauffe. Mais seulement 61% pensent que ce réchauffement est « en partie ou surtout » causé par l’activité humaine. Or, tout ça fait pourtant l’objet d’un consensus scientifique très solide. Et considérant que les changements climatiques sont probablement le plus grand enjeu scientifique auquel l’humanité fait face en ce moment, il faut agir maintenant. En voici trois. Avertissement #1 : Le but de cet article n’est pas de discuter en détails de la science du climat. Premièrement, parce qu’il est faux.

La bataille du climat va se jouer en Asie, selon l'ONU Temps de lecture : 2 minutes L’Asie, dont les besoins croissants en énergie riment encore avec projets de construction de centrales thermiques, aura un rôle déterminant dans la réussite ou l’échec de la bataille contre le réchauffement climatique© AFP/Archives NICOLAS ASFOURI Tokyo (AFP) – L’Asie, dont les besoins croissants en énergie riment encore avec projets de construction de centrales thermiques, aura un rôle déterminant dans la réussite ou l’échec de la bataille contre le réchauffement climatique, a souligné vendredi une haute responsable de l’ONU. « C’est vraiment dans cette région que nous allons réussir ou échouer dans la transition énergétique nécessaire pour atteindre nos objectifs climatiques », a déclaré Rachel Kyte, représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies, au cours d’une audio-conférence organisée en prévision du sommet sur le climat à New York en septembre. Parmi ces objectifs : zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici 2050 dans le monde.

Le Parlement européen encourage la surpêche Les députés européens ont dit oui au retour de subventions néfastes à court terme pour la biodiversité marine et pour les pêcheurs eux-mêmes. Guillemot de Troïl (Uria aalge) - Crédit photo : Julien Gernigon / LPO Des eurodéputés indifférents à l'état de nos océans… Le 4 avril 2019 les députés européens ont décidé de réintroduire les subventions à la construction de navires. Outre le fait d’être en contradiction avec la position de l’UE au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui dit aux autres gouvernements du monde de ne pas subventionner leurs flottes de pêche, cela conduira inévitablement à augmenter l’effort de pêche, sans tenir compte qu’à l'heure actuelle, 69% des ressources de pêche de l'UE sont déjà surexploitées[1]. La situation est particulièrement préoccupante dans les régions ultrapériphériques[2] où un régime spécial a été voté pour permettre aux États membres de modifier la définition de la petite pêche côtière. La suite ? L’enjeu des élections européennes

Démographie et climat - Enquêtes écosophiques - Medium Pour “sauver la planète” faut-il d’abord réduire la population ? On entend souvent que la démographie est une priorité pour l’écologie, de nombreuses associations ont même été créées sur le sujet, et le débat s’enflamme régulièrement dans la communauté. Selon certaines études, avoir un enfant est de loin la pire chose qu’on puisse faire envers le climat. En tant qu’individu “écolo”, faut-il renoncer à avoir des enfants, et se culpabiliser pour ceux qu’on a déjà ? Note : j’ai depuis écrit un livre entier sur la question, qui précise et développe les arguments de cet article, tout en apportant une perspective plus large : On peut avoir l’impression qu’elle augmente de plus en plus vite, et même qu’elle suit une courbe exponentielle en regardant d’assez loin ou en plissant les yeux. La population mondiale augmente ou diminue par la différence entre mortalité et natalité. Taux de fécondité = nombre moyen d'enfants par femme en âge de procréer Par contre attention au piège⁵ !

Réchauffement climatique : les fondements du consensus Sur quoi se fonde le consensus disant qu’il y a un réchauffement climatique de cause anthropique ? La réponse classique est d’invoquer les rapports du GIEC. Cependant, il est légitime de se demander comment le GIEC arrive à ce constat. Tout d’abord, il est important de rappeler que cela n’a pas toujours été le cas. Dans le résumé du dernier rapport paru fin 2013, on peut lire [1] : « On détecte l’influence des activités humaines dans le réchauffement de l’atmosphère et de l’océan, dans les changements du cycle global de l’eau, dans le recul des neiges et des glaces, dans l’élévation du niveau moyen mondial des mers et dans la modification de certains extrêmes climatiques […]. Dans les cinq rapports publiés, le degré de confiance a augmenté, d’une part parce que le signal est devenu plus fort (la Terre s’est nettement réchauffée depuis 1990) et, d’autre part, parce que les compréhensions du système climatique et de sa variabilité naturelle ont progressé. © Jerome Cid | Dreamstime.com

« La biodiversité marine souffre du tapage humain » Tribune. Le tapage nocturne est sanctionné par la loi. Devrait-il l’être dans l’océan ? Alors qu’une étude scientifique récente met en lumière les effets négatifs des nuisances sonores sur l’espérance de vie humaine, les animaux se révèlent, eux aussi, extrêmement sensibles à la pollution acoustique. Et l’océan, dont l’éloignement et l’immensité peuvent faire oublier les menaces qui pèsent sur lui, est un ­milieu particulièrement bruyant. En effet, toutes les industries en mer polluent acoustiquement. Avec l’explosion du trafic, le bruit sous-marin s’amplifie sans cesse, et ce d’autant plus que la flotte internationale vieillissante (vingt ans en moyenne en 2016) serait coûteuse à remplacer et à rendre silencieuse. L’échouage massif de baleines sur les plages à cause du bruit ne constitue qu’un des effets les plus visuels de ce type de pollution Au trafic maritime s’ajoute le bruit de toutes les autres activités en mer.

Le climat, on en est où ? La venue de la militante suédoise Greta Thunberg à l’Assemblée Nationale en juillet 2019 a donné lieu à des remarques qu’on qualifiera pudiquement de “paternalistes” de la part de certains de nos député·e·s. Dans un contexte où les discussions sur le climat sont toujours plus polarisées, que ce soit dans les sphères politiques, militantes, et populaires sur les réseaux sociaux, ce genre de séquence nous conforte dans l’idée que la crise écologique est un sujet inédit, angoissant, mais indispensable à traiter. Petit retour sur les enseignements et les questionnements qui ont croisé notre route cette saison. Thomas Rozec rencontre Lola Vallejo, directrice du programme climat au sein de l’IDDRI, l’Institut du développement durable et des relations internationales. Youtubeurs et climat, contradictions d’une lutte / Épisode 03 Ce que nous coûte la viande / Épisode 139 Jeunes, mobilisation en climat tempéré / Épisode 84 Militant·e·s écolos, action ou rébellion ?

Température mondiale Température mondiale : 5e mois de novembre le plus chaud, d’après la NASA Le mois de novembre 2018 a été le cinquième plus chaud depuis le début des relevés de la NASA en 1880. Avec +0,77°C au-dessus de la moyenne 1951-1980, l’anomalie relevée en novembre 2018 est en nette baisse par rapport à octobre (+0,98°C). Température mondiale : +0,344°C en novembre 2018 Avec +0,344°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de novembre 2018 est le 8e plus chaud des archives NCEP-NCAR. Température mondiale : 2e mois d’octobre le plus chaud, d’après la NASA Le mois d’octobre 2018 a été le deuxième plus chaud depuis le début des relevés de la NASA en 1880. Température mondiale : +0,50°C en octobre 2018 Avec +0,50°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, octobre 2018 est le 5e plus chaud des archives NCEP-NCAR. Température mondiale : +0,75°C en septembre 2018, d’après la NASA Le mois de septembre 2018 a été le sixième plus chaud depuis le début des relevés de la NASA en 1880.

Golfe du Morbihan : où sont passés les oiseaux migrateurs ? - France 3 Bretagne Sa situation géographique, la diversité élevées de milieux humides font du Golfe du Morbihan l'un des sites majeurs pour les oiseaux d'eau en France. A l'échelle internationale, il joue un rôle essentiel pour les espèces migratrices et hivernantes comme les oies de bernache, les canards. Il accueille aussi un nombre notable d'oiseaux nicheurs. Une fois par mois, entre septembre et mars, les oiseaux migrateurs de passage dans les Marais de Séné (Morbihan) sont comptés. Entre 50 000 et 100 000 oiseaux l'hiver Ainsi, en hiver, le site héberge entre 50 000 et 100 000 oiseaux. Selon les ornithologue, la réserve naturelle joue un rôle majeur à l'échelle internationale (la migration des oiseaux ne connait pas les frontières) pour 13 espèces d'oiseaux. Un tiers d'oiseaux en moins Mais force est de constater qu'au fil des comptages, les oiseaux de passage dans le Golfe sont de moins en moins nombreux. Des causes multiples

La Méditerranée va-t-elle passer l'été ? La pression démographique accrue, le tourisme de masse et l’intensification du trafic des paquebots de croisière, le bétonnage et les installations industrielles affectent la qualité des eaux de la Méditerranée. Les riverains accumulent les maladies et les conséquences sociales se révèlent aussi dramatiques : tandis que promoteurs, agents touristiques ou édiles s'enrichissent en exploitant ses ressources ou en s'emparant du littoral, d'autres s'appauvrissent, à l'instar des artisans pêcheurs confrontés à une baisse inquiétante de leur activité. Quant à la faune marine, elle disparaît peu à peu des côtes et certaines espèces souffrent plus que d'autres, comme les sardines.

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