
L'égalité des filles et des garçons Une obligation légale L'École compte parmi ses missions fondamentales celle de garantir l'égalité des chances des filles et des garçons. C'est le sens des articles L. 121-1 et L. 312-17-1 du code de l'éducation qui disposent que l'École contribue, à tous les niveaux, à favoriser la mixité et l'égalité entre les femmes et les hommes, notamment en matière d'orientation, ainsi qu'à la prévention des préjugés sexistes et des violences faites aux femmes. La loi du 8 juillet 2013 est venue rappeler que la transmission du respect de l'égalité entre les femmes et les hommes se fait dès la formation dans les écoles élémentaires. Elle a en outre introduit un nouvel enseignement moral et civique, qui « fait acquérir aux élèves le respect de la personne, de ses origines et de ses différences, de l'égalité entre les femmes et les hommes, ainsi que de la laïcité » (article L. 311-4 du code de l'éducation). Les objectifs La convention interministérielle dégage trois 3 chantiers prioritaires : Site du CHA
Égalité filles-garçons - Les enjeux de l'égalité filles-garçons La convention interministérielle pour l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif (2019-2024) Le 28 novembre 2019, le ministre de l'Éducation nationale et de la jeunesse et la secrétaire d'état en charge de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations signent une nouvelle convention pour l'égalité dans le système éducatif. Celle-ci engage, pour une durée de cinq ans, tous les ministères ayant la responsabilité de politiques éducatives (le ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation ; le ministère des armées ; le ministère de la culture ; le ministère de l'agriculture et de l'alimentation). Télécharger le texte de la convention interministérielle Les objectifs La convention interministérielle 2019-2024 dégage cinq grands axes d'intervention : Une obligation légale L'École compte parmi ses missions fondamentales celle de garantir l'égalité des chances des filles et des garçons.
EMC à l’école primaire-canopé C’est peut-être l’aspect le plus novateur du programme. Celui-ci distingue en effet quatre dimensions constitutives de l’EMC : la sensibilité, le droit et la règle, le jugement et l’engagement. Autrement dit, une dimension sensible (la sensibilité), une dimension normative (le droit et la règle), une dimension cognitive (le jugement) et une dimension pratique (l’engagement). « Distinguer » ne signifie pas « séparer ». La sensibilité C’est un point véritablement nouveau du programme d’EMC que d’introduire cette dimension et de refuser une approche trop intellectualiste (trop « kantienne ») de la formation de la personne et du citoyen. Le droit et la règle C’est là la dimension normative propre à toute éducation morale et civique. Le jugement La formation du jugement moral est une dimension essentielle de l’EMC. L’engagement Il renvoie bien entendu à la dimension pratique constitutive de l’enseignement moral et civique.
La construction des inégalités entre filles et garçons à l’école maternelle Dans les débats scientifiques, sociétaux et les politiques éducatives relatifs à l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, l’école maternelle fait l’objet de bien peu d’attention. Dans la Convention interministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçons, les hommes et les femmes dans le système éducatif (2013-2018) signée le 7 février dernier, trois axes d’action sont définis : « acquérir et transmettre une culture de l’égalité entre les sexes ; renforcer l’éducation au respect mutuel et à l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes ; s’engager pour une plus grande mixité des filières de formation à tous les niveaux d’étude ». Mais ces axes concernent surtout les collégiens et les lycéens. De nombreuses recherches [2] ont mis en évidence les différences dans les représentations et les comportements différenciés des enseignants à l’égard des filles et des garçons. – Pour en savoir plus : Rouyer, V. (2007).
Plouf ! spécial antisexisme – La mare aux mots Aujourd’hui, on vous propose quelque chose de différent… Pas de chronique, mais un webzine à télécharger ou à lire en ligne sur un thème qui nous est cher : l’antisexisme. Près de 80 ouvrages, une interview de Nelly Chabrol-Gagne et plein de liens. Bonne lecture à vous… et surtout, partagez-le si vous aimez ! Vous pouvez le télécharger ici ou le feuilleter là. Un GRAND merci à nos abonné·e·s, car sans l’argent des abonnements, ce document n’existerait pas. Retrouvez ici les liens présents dans ce Plouf ! Quelques chroniques sur notre site : C’est pas mon genre ! Une chronique que Gabriel a fait sur AligreFM : Notre album Pinterest de livres non sexistes : Le site Fille d’Album, ressources pour une littérature jeunesse antisexiste : Articles similaires L’importance d’une littérature antisexiste
Journée internationale des droits des femmes ? Journée de la femme ? Ça ne veut pas dire la même chose… JOURNÉE INTERNATONIALE DES DROITS DES FEMMES - Parce que chaque mot a un sens, la manière dont vous appellerez ce 8 mars pourra signifier des choses bien différentes. La journée de LA femme ne célèbre qu'un stéréotype (blanche, hétérosexuelle, mince...) et en profite souvent pour faire des opérations marketing. Celle des droits des femmes les célèbre toutes, quels que soient leur sexualité, couleur de peau, taille, poids ou religion. Et surtout, elle met en avant les droits qui font encore défaut aux femmes aujourd'hui. Pour bien différencier ces deux termes, nous avons mis en scène, dans la vidéo ci-dessus, ce que signifie célébrer la journée de la femme et ce que signifie célébrer la journée des droits des femmes. Et pour ce qui est de l'appellation officielle, sachez que l'ONU appelle cette journée "journée internationale des femmes" (International women's day en anglais). À voir également sur Le HuffPost:
L’enseignement moral : une pratique de classe C’est bien « pratiques de classe », le mot important du titre de cet ouvrage consacré à la partie « morale » de l’Enseignement Moral et Civique, l’enseignement de la morale étant certes envisagé sous l’angle de la transversalité. Pour être au clair sur les objectifs, on part des programmes et, surtout, des enjeux de chacun des domaines du programme d’EMC. Des progressions année par année sont proposées pour les cycles 2 et 3, certes adaptables mais qui aident à traiter chaque domaine (la sensibilité, le jugement, la règle et le droit, l’engagement) de façon complète et cohérente. Chaque fois, les notions sont définies, illustrées ensuite d’exemples empruntés à la vie (de l’école surtout) et accompagnées de propositions d’activités. L’auteure donne aussi aux PE des éléments de méthode : par exemple, quelle différence entre un « débat argumenté » et une « discussion réglée » ? Mais l’essentiel de l’ouvrage est consacré à l’étude détaillée de plusieurs problématiques importantes.
Harcèlement scolaire - Violences scolaires - Provocation au suicide La direction de l'établissement scolaire doit respecter un protocole de prise en charge. Infographie - Protocole de prise en charge du harcèlement dans le second degré Ouvrir l’image dans une nouvelle fenêtre 1- Détection de la situation de harcèlement scolaire Lorsque le chef d'établissement est informé de l’existence de faits pouvant constituer un harcèlement, il doit échanger sur la situation avec le coordonnateur harcèlement de l'établissement. Entretien avec la victime Le chef d'établissement doit inviter l'élève concerné à exposer en détail la situation qu'il subit. L'objectif est de déterminer les faits pouvant être considérés comme du harcèlement et d'en identifier les auteurs. Mises en place de mesures de protection Des mesures de protection sont immédiatement mises en place pour la victime : Entretien avec les parents de la victime Les parents de l’élève victime sont informés de la situation. Ils sont associés au traitement de la situation et sont informés de leurs droits. À savoir
Ecole : les inégalités filles-garçons sont liées "à la formation des enseignants" Cet article date de plus de six ans. Si les inégalités entre les filles et les garçons persistent à l'école, c'est, en partie, à cause de la formation des enseignants, selon un rapport du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, publié mercredi. Article rédigé par Publié le 22/02/2017 12:35 Temps de lecture : 1 min. L’inégalité fille-garçon persiste encore aujourd’hui à l'école et "la faute est en partie liée à la formation des enseignants", assure Margaux Collet, co-rapporteur du rapport publié par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, mercredi 22 février sur franceinfo. D’après cette étude, "les garçons sont plus interrogés que les filles en moyenne à 56%". En 2013, Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre des Droits des femmes, avait mis en place de manière expérimentale le dispositif de l’ABCD de l’égalité. Partager l'article sur les réseaux sociaux : Partager :
Mathieu Billière : Viol et consentement, approche pédagogique Les violences sexuelles font l’actualité de façon récurrente : l’Ecole s’y confronte-t-elle suffisamment ? peut-on même aborder de l’intérieur des programmes la question essentielle du consentement ? C’est l’enjeu d’une passionnante séquence menée en 2nde par Mathieu Billière, professeur de lettres au lycée Duhamel du Monceau à Pithiviers. Point de départ : un poème d’André Chénier que des normaliennes préparant l’agrégation ont interrogé comme récit de viol. Qu'est ce que « l'affaire André Chénier » qui a été l'objet de ce travail ? On pourrait dire qu’il s’agit juste d’une querelle d’interprétation du poème « L’Oaristys » entre de jeunes normaliennes lyonnaises qui préparent l’agrégation et un groupe de professeurs de littérature qui remettent les choses au point en les mettant en perspective. Je dois préciser que pour moi, il n’y a jamais eu d’ambiguïté : l’histoire racontée dans ce poème m’apparaît comme un viol. Quelles ont été les réactions des élèves sur le poème de Chénier ?
Kathrine Switzer, pionnière du marathon féminin Cet article date de plus de trois ans. Publié le 08/03/2018 18:10 Durée de la vidéo : 2 min. Article rédigé par Après avoir prouvé que les femmes étaient capables de courir 42,195 kilomètres, Kathrine Switzer a défendu farouchement le droit des femmes à courir. Ils ont voulu l’empêcher de courir, elle est devenue une icône. Au départ de la course, sa présence ne semble déranger personne. Après le marathon, elle est disqualifiée par la direction de la course puis suspendue de la Fédération américaine d’athlétisme, qui interdit explicitement aux femmes de participer à toute compétition avec des coureurs masculins. Par la suite, Kathrine Switzer quitte les terrains de courses pendant plusieurs années et devient journaliste et auteure. Partager :
Plan d'action pour l'égalité entre les filles et les garçons à l'école L'évaluation par l'inspection générale de l'éducation nationale du programme pionnier, les "ABCD de l'égalité", mis en place dans 10 académies en 2013-2014 a été remise au ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche. Elle préconise non seulement de ne pas renoncer mais d'amplifier l'action pour l'égalité entre les filles et les garçons à l'école parce que l'égalité est une valeur essentielle de la République. Cette évaluation est globalement positive. Les formations à l'égalité dispensées aux enseignants sont un point fort et un levier de progrès : elles ont donné satisfaction et permettent aux enseignants de prendre conscience de leurs gestes professionnels et de modifier leurs pratiques professionnelles pour donner les mêmes droits, les mêmes chances, aux filles et aux garçons, de réussir à l'école. 1. La formation à l'égalité filles-garçons pour les enseignants et cadres de l'éducation nationale sera généralisée Une formation initiale généralisée