
Le design thinking dans l'éducation — Enseigner avec le numérique Comme le rappelle Thot Cursus, le design thinking, défini par ailleurs par Nicolas Beudon comme « une méthode d’innovation centrée sur la créativité », peut se concrétiser en plusieurs approches. Il se décompose à l'origine en 7 étapes : Définir (identification du problème), Rechercher (historique des problèmes, collecte des exemples d'échecs, rencontre avec le client), Idéater (identification des besoins et des motivations des clients finaux, remue-méninges), Prototyper (croisement et affinement des idées, créations de maquettes), Sélectionner (révision des objectifs, choix de l'idée), Implémenter (mise en place, plan d’action) et Apprendre (retour du client final, adéquation entre la solution validée et l'objectif initial, solutions d'amélioration). Ces différents stades sont ramenés à 5 éléments (Définir, Idéater, Synthétiser, Prototyper, Tester et Lancer), voire seulement à 4 ou même 3 mouvements fondamentaux pour Tim Brown (Inspiration, Idéation, Implémentation). Sources
« Quelles que soient les pédagogies utilisées dans les classes, Qu’est-ce que l’enseignement explicite ? Comment mieux enseigner et mettre en œuvre les meilleures conditions pour permettre aux élèves d’apprendre ? Expliciter risque-t-il de nuire à leur autonomie ? Voici quelques-unes des interrogations auxquelles répond notre dossier. Expliciter, cela ne va-t-il pas de soi pour un enseignant ? Les professeurs que nous côtoyons dans notre travail de formatrices et ceux avec lesquels nous avons eu le plaisir de travailler dans le cadre de ce dossier trouvent qu’expliciter fait partie intégrante de leur pratique enseignante. Mais l’explicitation n’est pas réservée au travail de l’enseignant. Laurent Lescouarch nous rend attentifs à l’importance de l’étayage. Quelle différence entre expliciter et « rabâcher » ? C’est tout à fait normal dans une classe d’avoir des rythmes de compréhension différents de la part des élèves. Explicitation du professeur et autonomie de l’élève sont-elles antinomiques ? Quels sont les points forts de ce dossier ?
Pédagogie Agile : Et si l'implication, l'attention, la mémorisation et la gratitude se cultivaient ? - Griffo'Notes Édit du 16 juin 2019 Ma proposition de session, suite au printemps agile, a été sélectionnée par les organisateurs d’AgileFrance. C’est avec grand plaisir que je l’ai animé de nouveau. Je partage en fin d’article le « résumé-entonnoir » réalisé par les participants à l’issue de l’atelier. En réponse à la sollicitation des organisateurs du Printemps Agile, à Caen, le 20 mars 2019, j’ai proposé un atelier :« Au cours de cet atelier d’une heure je vous propose d’expérimenter un éventail d’outils qui favorisent implication, compréhension, mémorisation, attention et gratitude dans les classes. Ces outils sont adaptables de la maternelle à l’enseignement supérieur… et peut-être même ailleurs. » Prévu pour 30 enseignants, c’est une cinquantaine de participants qui étaient installés dans la salle, à mon arrivée, 10 minutes avant l’heure de la session. C’était un atelier d’expérimentation avec étiquettes, post-it et gommettes. 1. Source du Manifeste : Pédagogie Agile 2. 3. 4. 5. Articles similaires
La limite des « compétences du XXIème siècle » Face à un monde changeant, incertain, volatil, complexe, ambigu chacun cherche à se rassurer et imagine quelles pourraient être les compétences d’un monde qui se construit. L’économie de la connaissance suppose une manipulation, une production et une diffusion croissante des données. Selon les officines internationales ou locales, selon les chercheurs ou les consultants, les expressions compétences du XXIème siècle, compétences transversales, soft-skills ou capabilités sont utilisées pour décrire ce graal de connaissance qui pourrait nous aider à se transformer en même temps que notre environnement. Mais de quoi parle t-on? Rappel sur ce qu’est une compétence De quoi avons-nous besoin pour le XXIème siècle. Les compétences du XXIème siècle En 2013, l’UQAM cite les compilations des chercheurs néerlandais, Joke Voogt et Nathalie Pareja Roblin, sur les référentiels de l’UNESCO, de l’OCDE et l’Union Européenne, qu’ils comparent à d’autres référentiels australiens et américains. Les soft-skills
« L’erreur, un outil pour enseigner » Apprend-t-on de ses erreurs ou de celles des autres ? Sans doute, mais ce n’est pas automatique. Encore faut-il les (re)connaître, et en tirer des enseignements. L’intérêt d’un cadre formatif, c’est d’offrir un environnement permettant l’essai, le tâtonnement, l’erreur, l’échec… c’est ce qui le différencie d’une situation réelle de travail. Deux enseignantes du Cnam, Frédérique Pontoizeau et Anne Guyon, nous font partager leur expérience au travers d’un dispositif d’apprentissage qui repose sur le feed back. Parmi les dispositifs pédagogiques mobilisés, les enseignantes ont notamment eu recours à l’usage de la vidéo et à la simulation d’entretiens entre apprenants. Concernant par exemple la prospection téléphonique, l’objectif est d’apprendre ce qu’il faut faire en passant par… ce qu’il ne faut pas faire ! Les apprenants sont invités à regarder ces vidéos et les analyser, à identifier les erreurs, puis à indiquer sur un Padlet ce qu’ils auraient fait à la place des personnages.
Analyser les apprentissages à partir des traces 1L’analyse des traces d’apprentissage est un sujet de grande actualité qui suscite de nombreux travaux au sein de la communauté scientifique. Daniel Peraya (2019), dans son appel au débat « Les Learning Analytics en question » nous invite à comprendre ce phénomène tant du point de vue historique que de celui des enjeux actuels. D’une part, les usages des traces d’apprentissage médiatisé ouvrent de nouvelles potentialités pour le soutien et pour la personnalisation des apprentissages en contexte médiatisé ; d’autre part ces usages donnent aussi lieu à des questionnements critiques et éthiques. L’article de Peraya se conclut par une invitation au débat sur un ensemble de questions de recherche qui vont nécessiter le croisement de regards de collègues de plusieurs disciplines. 4Un deuxième aspect sur lequel je souhaiterais intervenir est la perception du temps de réponse dans les contextes d’apprentissage médiatisé : celle-ci est l’objet des études de chronémie.
Les neuromythes Extraits du webinaire de M. Steve Masson, professeur au département de didactique de l’UQAM - www.labneuroeducation.org Tout le monde possède des intuitions sur la façon dont le cerveau fonctionne. - Anecdotes - Internet - Magazines - Livres Article publié dans une revue scientifique avec évaluation des pairs Valeur scientifique des sources d'information Les styles d'apprentissage Les personnes apprennent mieux quand elles reçoivent l'information dans leur style d'apprentissage préféré (auditif, visuel, kinesthésique, etc.). Étude - Pashler, McDaniel, Rohrer et Bjork (2008) « Nous concluons donc que, jusqu'à présent, il n'y a pas de preuve adéquate pour justifier l'utilisation des styles d'apprentissage dans les pratiques éducatives. » (p. 105) Cerveau gauche / cerveau droit Les différences au niveau de la dominance hémisphérique (cerveau gauche, cerveau droit) peuvent expliquer les différences entre les apprenants. Les exercices de coordination Les intelligences multiples
Comment transformer l’enseignement pour stimuler la curiosité des élèves Les programmes éducatifs surchargés ne facilitent pas un apprentissage posé, fondé sur la curiosité, le questionnement et la recherche guidée par l’enseignant. Il existe pourtant des moyens de concevoir des cursus plus motivants. Je me souviens de ma perplexité, ce jour de rentrée au collège public, quand j’avais seize ans. La prof nous avait annoncé au début du cours que, cette année, sa matière ne s’intitulerait pas « sciences naturelles », mais « apprendre à draguer ». Nous sommes restés bouche bée, songeurs et stupéfaits. Le silence était envoûtant. Nous avions peine à y croire, mais l’enthousiasme est monté, faisant naître une tension en nous, si bien que presque tous les élèves dans la salle ont fait preuve d’une attention inhabituelle envers cette nouvelle prof. Le travail par projets À cette époque, je ne savais certainement pas ce que signifiait « travailler sur des projets », mais ce dont je me souviens bien c’est de nous être vraiment plongés dans ce « projet ».
Expliquer aux élèves comment les apprentissages se créent La plupart des élèves de tous les niveaux (du primaire aux études supérieures) croulent sous les mythes et les illusions à propos de l’apprentissage et cela les conduit souvent à adopter des stratégies inefficaces (et qui se révèlent malheureusement de plus en plus inefficaces quand le niveau d’étude monte et que la quantité d’informations à mémoriser et comprendre augmente). Il est utile d’expliquer aux élèves comment les humains apprennent, de manière à ce qu’ils puissent adopter des stratégies et des méthodologies efficace au cours de leurs études. Certaines difficultés rencontrées au cours des apprentissages nous aident à renforcer l’apprentissage et rendent la mémorisation plus durable. Quand on apprend facilement, l’apprentissage est souvent superficiel et rapidement oublié. Toutes nos capacités intellectuelles ne sont pas déterminées. On apprend mieux quand on est confronté à de nouveaux problèmes avant d’avoir la solution sous les yeux (plutôt que faire l’inverse). En classe Related
Développez vos compétences métacognitives | KnowledgeOne La métacognition est, comme nous l’avons vu dans un article précédent, cette capacité à prendre un recul réflexif sur ses propres processus cognitifs. Développer cette faculté serait l’une des meilleures façons d’améliorer ses apprentissages. L’OCDE insiste d’ailleurs sur le fait qu’une éducation adaptée au 21e siècle doit accorder une place centrale à l’évaluation des compétences métacognitives dans l’évaluation globale des jeunes apprenants. S’il est en effet souhaitable de commencer à cultiver ces compétences dès la petite école, il n’est jamais trop tard pour s’y mettre. Quelles sont-elles? Il n’existe pas de liste formelle et exhaustive des compétences métacognitives. Savoir… Voir et faire les choses autrement Le fait d’être introspectif, analytique et habitué à faire des retours sur soi sont des atouts dans cette quête d’optimiser ses compétences métacognitives. Prendre conscience que… L’apprentissage peut prendre des formes très diverses.L’on peut devenir un meilleur apprenant!
Explicite… c’est pas clair ! On parle beaucoup d’enseignement explicite ou d’explicitation. Mais de quoi s’agit-il ? Elle n’est en effet pas si claire, cette notion d’explicite qui prétend clarifier. Expliciter, pour certains, c’est soigneusement dé-tail-ler : « Je répète encore une fois ? Être explicite, c’est aussi faire le lien entre les différentes disciplines. Un langage de vérité Être explicite, c’est aussi tenir un langage de vérité : ne pas entonner les rengaines officielles du type « Travaille-si-tu-veux-avoir-un-bon-métier-plus-tard » (réponse : « Mais alors pourquoi faire de la musique ? Cela me semble d’autant plus utile que c’est loin d’être un réflexe professionnel généralisé : l’habitude est plutôt dans les lieux communs moralisants ou désespérés-désespérants sur la paresse des élèves et la négligence des parents. Car l’objectif, pour les élèves, est d’être le plus possible en maîtrise de leur scolarité. Suis-je clair ? Bientôt sur la librairie