
Éduquer aux usages des réseaux sociaux au collège Laurence Fruhauff CPE, nous raconte la mise en place d’un projet d’éducation et de réflexion sur les usages des réseaux sociaux numériques dans son collège. Pour lancer cette action, l’équipe éducative a défini des constats de départ. Lesquels ? Depuis quelques années, nous avons constaté une augmentation des incivilités liées à l’utilisation des réseaux sociaux (Facebook, Snapchat, Instagram, Twitter et maintenant Musical.ly…). Les élèves ne se rendent pas toujours compte des conséquences de leurs actes (ex : diffusion d’une de leur photo ou de leur vidéo sur le net). Souvent, les élèves qui dérapent ne mesurent pas la portée de leurs agissements. La plupart du temps, ils ne maîtrisent pas vraiment le fonctionnement des réseaux qui sont mis à leur disposition. Le choix pédagogique s’est porté sur le niveau 6ème car nous considérons qu’il faut traiter le problème à la source. En quoi a consisté la formation dont les élèves de 6ème et 5ème ont été bénéficiaires ?
Utiliser Twitter en mode pédagogique : Dossier complet Depuis quelques années, l’utilisation de Twitter en classe a connu un grand succès avec de multiples dispositifs pédagogiques mis en place comme les twittclasses, les twictées, la twittérature… Bon nombre de ces projets sont orientés sur l’apprentissage du français, des langues, du rapport texte-image et aussi mettent souvent en jeu un aspect participatif à distance(questions et réponses avec des groupes cibles de tweeteurs, construction de sens en mode collaboratif). Dossier : Twitter et dispositifs pédagogiques Les expériences foisonnent et il était nécessaire de pouvoir les regrouper dans un seul et même fichier pour s’y retrouver et donner envie à des enseignants et aussi à des animateurs multimédia en EPN de créer avec Twitter dans un but pédagogique. Ce dossier offre un panorama des possibilités d’utilisation de Twitter dans un but d’apprentissage selon les âges, les différentes disciplines et en mobilisant de multiples compétences. Sommaire du dossier Usages pédagogiques de Twitter
Les Français, lanterne rouge des réseaux sociaux Selon Eurostat, la France est à la traîne des utilisateurs européens des réseaux mais plutôt en pointe pour la banque en ligne. Dans l'Hexagone comme chez nos voisins, les femmes sont plus connectées que les hommes. Accros aux réseaux sociaux, les Français? La propension à recourir à Snapchat, Facebook, Twitter et autres LinkedIn, n'a rien à voir, en Europe, avec le niveau de développement. Partout, en revanche, les femmes sont les plus branchées. C'est une évidence: les Français ne sont pas les Européens les plus connectés. Ailleurs, l'Hexagone se classe dans la moyenne. La finance est une exception.
Liste des Réseaux sociaux en 2017: les 100 incontournables à connaître Pourquoi les réseaux sociaux prennent une place aussi grande dans notre quotidien? L’être Humain a été conçu pour socialiser quelque soit le média utilisé. Certains sont plus actifs que d’autres. Une chose est certaine, de nos jours, socialiser sur les réseaux sociaux fait partie intégrante de notre vie. A l’ère de la digitalisation, les réseaux sociaux nous permettent de communiquer plus que jamais grâce à de nombreuses sortes de plateformes et applications sociales, et ce dans une multitude de domaines, selon les intérêts de chacun. Aujourd’hui, nombreuses sont les relations humaines débutant et se construisant sur les réseaux sociaux. Plus besoin de rendez-vous physiques pour grossir notre réseau relationnel. Ainsi, la liste des réseaux sociaux s’allonge au fil des ans et le nombre d’utilisateurs ne cesse de grossir en avoisinant les 2 milliards à ce jour ! L’utilisation massive des appareils mobiles ne fera qu’accroître cette tendance. Les réseaux sociaux généralistes Facebook QZone Google +
Anne-Gaëlle Camus : Réseaux sociaux, réseaux d’écriture Les réseaux sociaux sont des réseaux d’écriture : comment en exploiter tous les possibles, y compris pour abattre les murs entre collège et lycée ? Une réponse est proposée par les collégiens d’Anne-Gaëlle Camus à Bourgoin-Jallieu dans l’académie de Grenoble et les lycéens d’Elodie Rolland à Décines dans l’académie de Lyon. Sur une page Facebook, ils ont partagé leurs « visions poétiques de la ville » en publiant des créations personnelles : une photo et un poème sur l’univers urbain. Pouvez-vous expliquer en quoi a consisté ce projet ? J'ai créé une page Facebook dans le cadre de deux séquences d’enseignement consacrées à la poésie de la ville. Qui a participé à cette création collective ? J'ai proposé cette idée à une collègue, professeure stagiaire de lycée dans l'académie de Lyon, et elle a accepté de faire travailler ses élèves de seconde sur cette page Facebook. Quels étaient les objectifs du projet ? Les objectifs étaient variés. Concrètement, comment a fonctionné le travail ?
Facebook et la crise des élites Pour Raphaël, In Memoriam « L’Internet nous a fait découvrir le pouvoir des rédacteurs en chef, qui peuvent décider si ce que vous dites est vrai » Lawrence Lessig Selon Bauman ou Sloterdijk, le concept de société est inutile : dans l’univers liquide des bulles, chacun sélectionne ce qui lui convient ou lui déplaît (touche « Delete »). Souverainement. La naïveté de Zuckerberg est de croire à l’innocence des réseaux. Malgré tout, c’est une plateforme et non un éditeur, n’est-ce pas ? Zuckerberg s’engage contre toute discrimination après les événements de Charlottesville. Cette crise rend visible la crise de la lecture et des médiations sociales (journaux) : le papier ou l’écran d’ordinateur font place au smartphone devenu le trou de serrure par où chacun recherche des sensations fugaces et peu avouables. Le commerce ou la politique par d’autres moyens La mise à disposition de « moteurs de fiabilité » associés aux moteurs de recherche est indispensable. Les initiatives se multiplient.
Petites leçons pour bien utiliser les réseaux sociaux : Snapchat, Facebook, Twitter, LinkedIn Fort d'un réseau de plus d'un milliard d'utilisateurs actifs, Facebook fait figure de leader parmi les réseaux sociaux. Son modèle économique lui garantit des revenus conséquents ce qui n'est pas toujours le cas de ses concurrents. En rachetant le réseau social de photos et vidéo, Instagram en 2012, Facebook a confirmé sa position de force. Pourquoi alors tous les utilisateurs de réseaux sociaux ne se contentent pas de Facebook ? Ou de Facebook + Instagram ? Tout simplement car les services proposés ailleurs sont bien différents. Venons-en à Snapchat désormais, méconnu du grand public, ce réseau social dispose d'une importante base d'utilisateurs dans le monde et connait un grand succès chez le jeune public.
Les usages des 10-13 ans, ces clandestins du web social Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab de l'Information Bien que légalement ils ne devraient pas y être, il n'est un secret pour personne que les moins de 13 ans ont investi les réseaux sociaux en mentant sur leur âge pour s'inscrire : les 7-12 ans passent 6h10 connectés chaque semaine, un chiffre en hausse de 30 minutes par rapport à 2016 et 45 minutes par rapport à 2015 selon Ipsos. Très influente bien que clandestine, cette « génération tête baissée » fascine par ses usages des plateformes que l'agence Heaven décrypte dans son deuxième baromètre « Born Social »*. Qui sont les clandestins des réseaux sociaux ? L'inscription sur les réseaux sociaux est déjà majoritaire dès la 5e (62,3%) et incontournable à la fin du collège, à 85,4% d'inscrits. Heaven note une stagnation du taux d'inscription entre 2016/2017, peut-être le signe que l'âge d'une certaine autonomie numérique ne peut baisser indéfiniment. Quelques verbatim sur les usages : YouTube, la télé des jeunes
Infographie : sa majesté Snapchat Snapchat roi? C’est en tout cas ce qui ressort de l’étude réalisée pour le compte de la plateforme d’orientation en ligne diplomeo.com. En effet, selon cette enquête menée auprès de 3 708 jeunes, Snapchat se hisse en tête des réseaux préférés des jeunes de la génération Z, devançant ainsi Facebook, deuxième, juste devant Youtube. Et pourquoi Snapchat? Pour 51% du panel interrogé, c’est le particulièrement pour le partage de photos, pour l’envoi de vidéo (56%) tandis que trois jeunes sur quatre privilégient l’appli pour la publication de stories. Par ailleurs interrogés sur leurs relations avec leurs parents via les réseaux sociaux, 47% des sondés communiquent avec eux via Messenger (Facebook), 28% par Whatsapp et 22% par Snapchat.
Ces ados qui refusent l’hyperconnexion Temps de lecture: 10 min 81% des 13-19 ans possèdent leur propre smartphone, selon l’édition 2017 de l’étude Ipsos «Junior Connect’». Selon cette même enquête, les jeunes de cette tranche d’âge passent en moyenne 15h11 par semaine sur internet… notamment sur les réseaux sociaux: une étude réalisée par l’association Génération numérique en janvier 2017 montre que chez les 11-14 ans, 68,12% des filles et 59,82% des garçons sont inscrits à un ou plusieurs réseaux sociaux. Chez les 15-18 ans, ce chiffre monte à 92,62% pour les filles et 90,03% pour les garçons. On s'en doutait un peu, les ados vivant sans smartphone et/ou sans réseaux sociaux sont donc bien loin d’être majoritaires. Plus étonnant, il y a ceux qui refusent tout à fait délibérément une ou plusieurs formes de connexion. Ne pas perdre son temps Alors, pourquoi certains adolescents préfèrent-ils être un peu moins connectés que leurs amis? «C’est un choix de ma part. «Je me suis très bien débrouillée sans, je n’en avais pas envie.