
France-Algérie : une histoire en chansons. Episode 2 : 1980-2021 La semaine dernière Pop N’Co fut une plongée dans le répertoire musical qui relie la France et l’Algérie de 1954 à 1980. Et ce matin, on vous propose la suite : la bande son franco-algérienne de 1980 à aujourd’hui. France-Algérie, une histoire en chansons, épisode 2, comme deuxième génération. Dans les pages du Quotidien d’Oran le 7 Octobre dernier, le journaliste Akram Belkaïd écrit ceci : “S’exprimer à propos de la guerre d’Algérie en France, c’est d’abord prendre des risques sur le plan de la politique intérieure. J'ajoute qu'en 2022, l’élection présidentielle française va coïncider avec l’anniversaire de la fin de la guerre et celui de l’indépendance de l’Algérie. Pour l’année à venir, l’histoire n’a donc pas fini d’être ravivée, dans une France où il est beaucoup question d’identités. Et cette histoire s’écrit aussi en chansons. Les invités Naïma Huber-Yahi est historienne et co-commissaire de l'exposition Douce France. Programmation musicale Bibliographie Firefly - PIERS FACCINI
Libérez l’histoire de la guerre d’indépendance algérienne des allégeances nationales 1Guerre d’Algérie veut dire guerre coloniale conduite au nom de la France,par les dirigeants et les chefs d’armée de l’État français, du moins autant qu’on puisse conduire une guerre. Le sens historique par inscription dans les temps de luttes nationales des pays colonisés, n’en est pas moins guerre de libération nationale. Parler de décolonisation ne suffit pas puisque l’effacement de la tutelle politique impériale ne passe pas forcément par une guerre ; il a fallu près de huit ans pour qu’une insurrection arrache la reconnaissance de la nationalité algérienne au nationalisme d’État français. 2Certes, l’enfermement dans un champ clos franco-algérien répond de l’intensité du conflit nationaliste et de la difficulté de la récession coloniale. 3C’est ce qui reste en attente dans l’approche de la guerre de libération algérienne, car le vague à l’âme des apôtres de la mémoire ennoie encore l’exercice d’histoire. 18Car il y a eu guerre. 20Pourquoi personne ne se reporte à l’ouvrage de H.
Mémorial de la Shoah - Musée et centre de documentation Mémorial de la Shoah Emmanuel Macron décide de faciliter la déclassification des archives de la guerre d’Algérie Le rapport de l’historien Benjamin Stora sur la question mémorielle de la colonisation et de la guerre d’Algérie préconisait l’accès aux archives classifiées de plus de cinquante ans, notamment celles sur la guerre d’Algérie. Dans un communiqué publié mardi 9 mars, l’Elysée annonce que le chef de l’Etat « a pris la décision de permettre aux services d’archives de procéder dès demain [mercredi] aux déclassifications des documents couverts par le secret de la défense nationale (…) jusqu’aux dossiers de l’année 1970 incluse ». « Cette décision sera de nature à écourter sensiblement les délais d’attente liés à la procédure de déclassification, s’agissant notamment des documents relatifs à la guerre d’Algérie », selon le texte. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Guerre de tranchée sur l’accès aux archives Article réservé à nos abonnés Lire aussi Emmanuel Macron « reconnaît » la responsabilité de la France dans l’assassinat d’Ali Boumendjel en Algérie Le Monde avec AFP
Tapisserie de Bayeux en ligne : Tapisserie animée & intéractive Découvrez la Tapisserie de Bayeux en entier en parcourant les 70 mètres de cette toile brodée qui fait le récit de la conquête de l'Angleterre au XIème siècle. Pour la première fois, vous allez pouvoir explorer librement la totalité de la Tapisserie de Bayeux avec une qualité d’images jusqu’ici inexistante en ligne ! Projet piloté par la Ville de Bayeux et la DRAC Normandie, la broderie millénaire a été photographiée par la Fabrique de patrimoines en Normandie puis reconstituée par l’Université de Caen et le CNRS. Ce panorama est la base de référence de l’outil SIDS, réalisé pour accompagner les recherches scientifiques sur l’œuvre, dont les résultats seront accessibles au sein du futur musée. L’accès et l’utilisation de cet outil est gratuit et libre dans le cadre d’un usage privé ou public à but non commercial. En accédant à l’outil de consultation en ligne, j’accepte les conditions générales d’utilisation [Conditions Générales d’Utilisation téléchargeable en bas de cette page]
France-Algérie : une histoire en chansons. Episode 1 : 1954-1980 Comment la guerre d'Algérie, qui au départ n’en avait pas le nom, a existé en musique ? Comment l'histoire entre la France et l’Algérie a été chantée par des artistes d’ici, des rapatriés, des immigrés, des exilés qui ont fantasmé le retour au pays ? La guerre d’Algérie fait partie de notre histoire. Et de notre patrimoine musical aussi. La preuve, le FLN depuis le Caire et le gouvernement français, depuis son antenne à Alger se sont livrés à une guerre des ondes par variété interposée. Demain, ça fera 60 ans pile. Le 17 Octobre 1961, des milliers d’Algériens descendent dans les rues de Paris pour protester pacifiquement contre le couvre- feu qui leur est imposé. Certains seront jetés dans la Seine, d’autres meurent sous les balles de la police. 17 Octobre 1961. Parce qu’aujourd’hui, le titre de l’émission, c’est : France - Algérie, une histoire en chansons. Jusqu’à midi, on plonge dans cette bande son de 1954 à 1980, avant de vous proposer la suite de 1980 à aujourd’hui samedi prochain.
Histoire dessinée de la guerre d'Algérie Entre 1954 et 1962, la France des Trente Glorieuses est touchée par la guerre d’Algérie, un des conflits dont les mémoires restent aujourd’hui encore très vives. « Guerre d’indépendance ou de libération » pour les uns, « évènements » ou encore « opérations de maintien de l’ordre » pour les autres, raconter la guerre d’Algérie en bande dessinée paraissait donc un pari ambitieux En 192 pages, sous la conduite d’un des plus grands historiens spécialistes du sujet (Benjamin Stora pour le scénario) et d’un dessinateur de talent (Sébastien Vassant), ce dernier a été réussi avec brio ! L’ouvrage débute par l’insurrection qui a lieu dans la nuit du 1er novembre 1954, date qualifiée de « Toussaint rouge ». Les auteurs font la part belle aux acteurs et aux témoignages. Pour aller plus loin : ©Rémi Burlot, pour Les Clionautes À partir d’archives, de portraits et de témoignages, Benjamin Stora et Sébastien Vassant donnent à voir et à comprendre la guerre d’Algérie comme on ne l’a jamais fait.
La mémoire collective | Observatoire B2V des Mémoires La mémoire collective est la mémoire d’une communauté ou d’un peuple. Elle rassemble le vécu commun d’un groupe en le gardant au présent. La mémoire collective peut se construire sous forme d’un Mémorial, d’un musée où le passé d’un peuple est retracé. A Caen par exemple, siège le Mémorial, grand musée sur le débarquement de la Seconde Guerre mondial. Ce Mémorial réside en Basse-Normandie où les plages du débarquement gardent encore quelques traces des affrontements du passé. La question est alors de se demander ce que la connaissance de son passé apporte à un peuple. Dans le roman de l’écrivain anglais, George Orwell : 1984, l’auteur avait imaginé une société dans laquelle les dirigeants interdisaient au peuple de connaître exactement son histoire en la falsifiant au gré de leur volonté politique. Pour le philosophe allemand Arthur Schopenhauer (1788-1860), de la même façon qu’on ne peut concevoir un individu sans passé, on ne peut concevoir un peuple sans histoire.
En « facilitant » l’accès aux archives de la guerre d’Algérie, Macron poursuit sa politique des « petits pas » sur la réconciliation mémorielle L’Elysée poursuit sa politique des « petits pas » recommandée par le rapport de l’historien Benjamin Stora sur la réconciliation mémorielle franco-algérienne. Emmanuel Macron a décidé, mardi 9 mars, de « faciliter l’accès aux archives classifiées de plus de cinquante ans » – mesure qui concernera donc la période de la guerre d’Algérie (1954-1962) –, a précisé un communiqué diffusé par la présidence de la République. Cette annonce, qui répond partiellement à une requête d’universitaires se plaignant des entraves à la libre consultation de documents historiques, survient une semaine après la reconnaissance par M. Macron de la responsabilité de l’Etat français dans l’« assassinat » de l’avocat nationaliste Ali Boumendjel en 1957. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Archives classées « secret-défense » : « Un règlement absurde interrompt brutalement des centaines de travaux de recherche »