
Graine d'historien - Goûter littéraire n°1 L'objectif est de découvrir quel est le lecteur modèle caché dans chacun de ces albums. Vous vous demandez peut-être ce qu'est un lecteur modèle. Il vous suffit, pour le découvrir, d'ouvrir l'onglet correspondant. Mais l'enjeu de ce goûter est aussi de créer une grille d'analyse permettant de faire émerger le lecteur modèle d'un album. Cet outil pourrait être le point d'appui pour construire des médiations afin que les lecteurs réels que sont nos élèves, nos enfants, s'emparent de ce lecteur modèle. Et si vous voulez un avant-goût des albums sélectionnés, vous trouverez ci-dessous les différents corpus. Corpus n°1 : Babar des années 30 à aujourd'hui Corpus n°2 : La figure du loup des années 50 à aujourd'hui Corpus n°3 : Explicite ou implicite ? Quelques questions pour guider votre lecture... Quel est le rapport entre texte et illustrations ? Corpus n°3 bis : explicite ou implicite ? Pour en savoir plus sur ces deux corpus... Corpus n°4 : Raconter des histoires... oui mais comment ?
Interview - Montaigne Montaigne, grand défenseur des "sauvages" Michel Eyquem de Montaigne, fameux humaniste français, est très impliqué dans la défense des indigènes du Nouveau-Monde. Il critique avec énergie la vision qu'ont les Européens face aux "sauvages". Cannibale Magazine vous offre ici une interview exclusive de ce grand écrivain et moraliste, qui nous parle de son essai Des Cannibales. source de l'image L'idée que les indigènes soient plus sages et humains que nous, Européens, n'est pas partagée par la plupart. Les Européens se croient parfaits en toute chose. Donc vous pensez qu'ils sont plus heureux que nous ? Je le pense, oui. Dans votre chapitre sur ce sujet, dans votre essai, vous parlez aussi de leurs guerres, mais toujours en les défendant, pourquoi ne pas blâmer ces violences ? Oui, en effet, je parle de leurs batailles, car c'est un point important de leurs coutumes. Certains indigènes pratiquent le cannibalisme, c'est aussi pour cela que certains les voient d'un mauvais œil, non ?
Pauline Auffret : Faire de sa classe une communauté interprétative L’étude des textes condamne-t-elle enseignant.es et élèves au face-à-face ? Peut-on imaginer d’autres dispositifs de travail, plus actifs et collaboratifs, que le traditionnel cours dialogué ? Au lycée Malraux à Allonnes dans la Sarthe, Pauline Auffret amène ainsi ses élèves à travailler sur les textes en trois phases : des groupes d’« experts » sont d’abord constitués autour d’une question spécifique, des « ambassadeurs » vont ensuite expliquer à leurs pairs le résultat de leurs recherches, une question enfin amène les élèves à réaliser à l’écrit un bilan individuel. Les intérêts paraissent importants : développement des compétences orales, implication et valorisation de tous les élèves, transformation de la classe en communauté interprétative. Pourquoi avez-vous éprouvé le besoin de transformer le dispositif habituel d’étude des textes en cours de français : le cours frontal et dialogué ? Il y a plusieurs manières de constituer les groupes d’experts.
Les prénoms, révélateurs des discriminations du bac Le sociologue Baptiste Coulmont publie chaque année son « Projet mentions », qui associe, pour chaque prénom, le taux d’obtention d’une mention « très bien« au bac. A l’issue de la publication des résultats, il donne au Monde.fr la primeur de son « classement » du bac 2016 (à retrouver en bas de cet article ) et explique sa démarche. En France, les inégalités sont tellement fortes qu’un seul indice, le prénom, suffit à les déceler. Cette année, plus d’un quart des candidates prénommées Esther ou Diane ont obtenu une mention « très bien », dix fois plus que les candidats prénommés Steven ou Sofiane. Voir en grand : Le nuage de prénoms des mentions au bac 2016 D’un côté du graphique, Louise, Alice, Claire, Jeanne, Paul et Augustin. Ces différences n’étonnent pas les sociologues : nous savons que les résultats scolaires sont corrélés à l’origine sociale, et nous savons aussi que le choix des prénoms diffère avec la position sociale. Le bac est, en réalité, un examen très discriminant.
Bien-être et éducation : Des ateliers biographiques à l’école Notre forme scolaire est pensée pour la « socialisation méthodique de la jeune génération » au travers d’une discipline, de règles et contraintes, perpétuant un ordre social, et édifiée sur le modèle de la sanctuarisation du savoir, de la séparation, de la répression du « naturel ». Ce modèle scolaire repose sur la promotion d’un individu rationnel par la « transmission » de savoirs scolaires, et par le déni des affects dans le lieu scolaire. Pourtant, nous sommes tous des ex-élèves, et les traces de ce passé, que nous ayons été excellents, bons, médiocres ou mauvais élèves, affleurent souvent derrière nos opinions péremptoires sur « l’institution scolaire ». L’éducation est affaire de tripes, d’affects, de relations humaines, de plaisir, de souffrances, d’ennui, de rapport à l’Autre, de rencontres à l’autre sexe, à l’autre age, à l‘autre social, à l’autre culturel, à la différence. Ce passage marquera notre personnalité. Quels en étaient la visée , le déroulement, le cadre théorique ?
Organiser la coopération dans sa classe Il y a les treize desserts de Noël, et il y a ces treize fiches libres de droits réalisées par Pierre Cieutat, Sylvain Connac, Cyril Lascassies et Cécile Morzadec, dans le cadre d’un atelier sur la coopération entre élèves des Rencontres du CRAP-Cahiers pédagogiques en aout 2017. Il s’agissait dans cet atelier de faire vivre aux participants des formes de travail organisées en classes coopératives. Pour susciter l’aide, l’entraide et le tutorat, un plan de travail a été adossé à une partie des échanges. Chaque participant a alors pu choisir d’étudier, seul ou avec d’autres, un item correspondant à ses besoins, intérêts ou désirs. Les mots de la coopération Fiche 0 - Les mots de la coopération Travail en groupe Fiche 1 - Travail en groupe L’aide et le tutorat Fiche 2 - L’aide et le tutorat Les conseils coopératifs Fiche 3 - Les conseils coopératifs Les démarches de projet Fiche 4 - Les démarches de projet Les jeux coopératifs Fiche 5 - Les jeux coopératifs Gestion de la classe Les plans de travail
Impliquer l'élève dans la lecture, du choix des textes à leur interprétation. Dans le cadre de la préparation à l’oral du bac de français, les élèves peuvent parfois se montrer passifs. Ils semblent attendre de la part du professeur une sorte de prêt-à-penser qui leur permettrait de réussir un exposé oral qu’ils n’auraient qu’à mémoriser, sans s’impliquer réellement dans la démarche d’analyse et d’interprétation du texte. Contexte Pour étudier "Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours", une classe de 32 élèves de première ES est engagée dans une séquence intitulée "Le personnage de roman au combat". Questionnements et enjeux Le manque d’engagement de la classe pourrait tout d’abord être lié au fait que le professeur impose ses textes aux élèves. Première étape : Choisir ses textes Pour la séance suivante, le professeur prépare un corpus de six textes sur le thème du "personnage de roman au combat". Qu’est-ce qui a pu guider leur choix ? Deuxième étape : Donner ses impressions sur le texte Ils répondent à cette consigne en postant des "commentaires".
lutter contre le harcèlement et les discriminations : le cours de français dans le cadre d’un EPI Lecture et réactionsEn cours de français, la première séance consiste en une lecture à voix haute présentant une scène d’exclusion. Les élèves découvrent le texte, affinent leur compréhension de l’histoire, du portrait des personnages et des conséquences de cette scène d’exclusion. Travaux de groupe sur le vocabulaireEnsuite, des travaux de groupes sont mis en place pour travailler et définir le vocabulaire nécessaire : le harcèlement et les discriminations ; la famille ; l’amitié ; les mots en réseau. Supports diversifiésUne fois que le sens des mots est clairement identifié et les finalités de l’EPI comprises, les enseignants peuvent commencer à proposer d’autres supports de réflexion : sketchs dénonçant les discriminations, affiches de prévention ou courts-métrages de sensibilisation. Écriture du slogan en françaisL’écriture du slogan se réfléchit en classe de français, pas à pas, de préférence en petits groupes pour que l’enseignant(e) puisse offrir une aide personnalisée.
Topographies romanesques - Chapitre II. Espèces d’espaces : vers une typologie des espaces fictionnels - Presses universitaires de Rennes 1 Je tiens à remercier le centre de recherche Figura sur le texte et l’imaginaire qui a subventionné (...) 2 G. Perec, Espèces d’espaces, Paris, Galilée, 1974, p. 179. 1Dans le livre auquel j’emprunte mon titre, Georges Perec déplorait la cécité dont nous faisons preuve à l’égard de notre environnement et se donnait pour tâche d’y remédier. C’est une proposition semblable que je souhaiterais faire avec l’espace fictionnel, dont notre perception n’est guère plus clairvoyante. Parce que l’intrigue occupe toujours le devant de la scène romanesque et que le temps est consubstantiel à la narration ; parce que la conception métaphorique de l’espace tend à nous détourner de sa matérialité ; parce qu’enfin cette matérialité elle-même fait question dès lors que l’univers diégétique n’a d’autre existence que verbale, « l’espace est un doute : il me faut sans cesse le marquer, le désigner ; il n’est jamais à moi, il ne m’est jamais donné, il faut que j’en fasse la conquête2 ». 3 C. 4 M. 6 Voir Y.
L’intégration a des limites, pas l’école inclusiv… – Revue des sciences de l'éducation Introduction Depuis maintenant plus de 30 ans, l’intégration scolaire est une réalité au Québec. Cependant, après un développement rapide de l’intégration dans les années 1970-1980, on assiste actuellement à une stagnation, et de nombreux enfants et adolescents sont encore exclus d’une scolarité ordinaire. S’ils ont pu franchir les portes des écoles, ils sont accueillis dans des classes spéciales, voire dans une école spéciale, au sein d’un établissement ordinaire. Le plus souvent, ces enfants exclus présentent de grandes difficultés d’apprentissage, un handicap mental ou des problèmes de comportement. La plupart des pays occidentaux rencontrent des difficultés similaires (France, Angleterre, Espagne, États-Unis, etc.), ce qui peut conduire à penser que l’on a atteint les limites de l’intégration, celle-ci ne pouvant plus se mettre en place lorsque l’écart entre le niveau des classes et celui des enfants intégrés devient trop grand. L’occasion de limiter la dérive médicalisante
Concrètement, comment ça s’organise en classe ? Les grands principes - Page 6 Concrètement, comment ça s’organise en classe ? Les grands principes On perçoit derrière tout cela l’idéal qui est recherché. Mais comment est-ce que cela peut fonctionner ? Quels sont les moyens à mettre en œuvre ? La toute première étape est de savoir détecter, identifier des besoins éducatifs spécifiques chez un élève. Une fois repéré et reconnu, chaque enfant accueilli présentant des besoins spécifiques doit faire l’objet d’un plan personnalisé de scolarisation (dont le nom varie d’un pays à l’autre mais qui doit être établi, si possible, sur des évaluations spécifiques au handicap de la personne et reconnues sur le plan international). Ensuite, chaque enseignant de classe doit recevoir l’aide de personnes ressources expertes en fonction des besoins. Par ailleurs, c’est l’occasion de revoir l’organisation traditionnelle de la classe dans laquelle chaque enfant reçoit le même enseignement. Vidéo du ministère de l'éducation néo-zélandais sur les environnements d'apprentissage innovants
Portfolio numérique | Dossiers | Publications État de la question Le portfolio est un outil utilisé depuis longtemps par les artistes, qui s’en servent pour présenter leurs meilleures réalisations. En formation, son utilisation est plus récente. C’est avec l’arrivée des approches centrées sur l’apprenant, telle l’approche par compétences, qu’est apparu le besoin d’outils comme le portfolio, qui amènent l’étudiant à être actif et à s’impliquer dans sa démarche d’apprentissage, tout en recevant le soutien nécessaire de son enseignant. Le portfolio répond aussi à un besoin dans un contexte où l’on doit évaluer les compétences de l’étudiant et où ce dernier doit réaliser des tâches complexes. Porter un jugement Fournir une rétroaction appropriée pour aider l’étudiant dans la poursuite de ses apprentissages Donner une note équitable selon le niveau de maitrise de la compétence Ce dossier porte spécifiquement sur le portfolio numérique. 1. Un portfolio est beaucoup plus qu’un outil de collecte et d’archivage. 2. Les types de portfolio 3.
Jean-Yves Rochex : avec Henri Wallon et Lev Vygotski Jean-Yves Rochex : avec Henri Wallon et Lev Vygotski Cette vidéo Grand témoin est mise à disposition de tous. Elle est cependant conçue pour la formation. player1 Pour aller plus loin... Les stades de développement, Henri Wallon (1942) Le stade impulsif (de 0 à 3 mois)Le stade émotionnel (de 3 mois à 1 an)Le stade sensori-moteur et projectif (de 1 à 3 ans)Le stade du personnalisme (3 à 6 ans)Le stade catégoriel (6 à 11 ans)Le stade de l'adolescence (après 11 ans) Henri Wallon estime que les différents stades du développement de l’enfant se chevauchent de façon complexe et sont ponctués par des discontinuités. Les instruments psychologiques « L’action de l’homme sur sa conduite ou sur celle d'autrui (…) est médiatisée par des systèmes de signes, que Vygotski désigne sous le terme d'"instruments psychologiques". «L’œuvre de Vygotski : fondements pour une psychologie historico-culturelle », Jean-Yves Rochex in Revue Française de Pédagogie, n°120, juillet-août-septembre 1997 pages 118,119
En lecture, chaque minute compte : Mettre en place un quart d'heure lecture Benoît Wautelet, conseiller pédagogique en Belgique, montre, dans une saisissante infographie, les effets de ce qu’il appelle “le cercle vertueux de la lecture.” : plus on lit, plus on lit vite, et plus on prend plaisir à lire. Les résultats sont exponentiels. A partir de 2016, l’association Silence, on lit ! Depuis la rentrée 2018, les Ministères de la Culture et de l’Education Nationale encouragent vivement tous les enseignants à s’engager dans un dispositif comparable à ces quarts d’heure lecture. Les établissements, les enseignants qui ont déjà tenté l’expérience semblent unanimes. En collège, les équipes peuvent s’appuyer notamment sur les professeurs documentalistes, spécialistes de la littérature jeunesse. Il faut parfois commencer modestement. Il suffit à un collégien de lire 15 minutes par jour pour lire un roman de taille moyenne en moins de deux semaines. Présentation du dispositif par le Ministère de l’Education Ressources proposées par l’Académie de Créteil : A voir aussi