background preloader

Ce que récolte Google : revue de détail

Le temps n’est plus où il était nécessaire d’alerter sur la prédation opérée par Google et ses nombreux services sur nos données personnelles. Il est fréquent aujourd’hui d’entendre dire sur un ton fataliste : « de toute façon, ils espionnent tout » Si beaucoup encore proclament à l’occasion « je n’ai rien à cacher » c’est moins par conviction réelle que parce que chacun en a fait l’expérience : « on ne peut rien cacher » dans le monde numérique. Il manquait toutefois un travail de fond pour explorer et comprendre, une véritable étude menée suivant la démarche universitaire et qui, au-delà du jugement global approximatif, établisse les faits avec précision. C’est à quoi s’est attelée l’équipe du professeur Douglas C. Si vous trouvez un intérêt à cette traduction et souhaitez que Framalang vous propose la suite nous ferons de notre mieux… Traduction Framalang : Alain, fab, FranBAG, Goofy, jums, Khrys, Mika, Piup, serici Un premier aperçu 1. 2. 3. 4. a. b. c. d. e. f. g. Related:  Internet, réseaux sociauxGoogle

Les données que récolte Google, document complet Ces dernières semaines nous avons publié par chapitres successifs notre traduction de Google Data Collection, l’étude élaborée par l’équipe du professeur Douglas C. Schmidt, spécialiste des systèmes logiciels, chercheur et enseignant à l’Université Vanderbilt. Vous trouverez ci-dessous en un seul document sous deux formats (.odt et .pdf) non seulement l’ensemble des chapitres publiés précédemment mais aussi les copieuses annexes qui référencent les recherches menées par l’équipe ainsi que les éléments qui ne pouvaient être détaillés dans les chapitres précédents. Traduction Framalang pour l’ensemble du document : Alain, Barbara, Bullcheat, Côme, David_m, fab, Fabrice, FranBAG, Goofy, jums, Khrys, Mika, Obny, Penguin, Piup, Serici. Nous avons fait de notre mieux, mais des imperfections de divers ordres peuvent subsister, n’hésitez pas à vous emparer de la version en .odt pour opérer les rectifications que vous jugerez nécessaires.

Annonce : Quand les mots valent de l’or Le succès de Google tient en deux algorithmes : l’un, qui permet de trouver des pages répondant à certains mots, l’a rendu populaire ; l’autre, qui affecte à ces mots une valeur marchande, l’a rendu riche. La première de ces méthodes de calcul, élaborée par MM. Larry Page et Sergey Brin alors qu’ils étaient encore étudiants en thèse à l’université Stanford (Californie), consistait en une nouvelle définition de la pertinence d’une page Web en réponse à une requête donnée. En 1998, les moteurs de recherche étaient certes déjà capables de répertorier les pages contenant le ou les mots demandés. Mais le classement se faisait souvent de façon naïve, en comptabilisant le nombre d’occurrences de l’expression cherchée. Au fur et à mesure que la Toile s’étendait, les résultats proposés aux internautes étaient de plus en plus confus. — L’enchère sur un mot-clé. — Le calcul du score de qualité de la publicité. — Le calcul du rang.

Reprenons le contrôle de nos données Nos téléphones portables, ordinateurs, cartes bancaires ou de fidélité collectent chaque jour de nombreuses informations qui en disent long sur nous. Comment éviter les utilisations abusives et garder le contrôle de nos données personnelles ? Spécialiste du logiciel libre, Roberto Di Cosmo nous livre son analyse et invite la communauté scientifique à s’emparer de la question. Les technologies liées à l’informatique évoluent à une vitesse vertigineuse : la taille de la mémoire et de l’espace disque disponible, la puissance de calcul et la vitesse d’échange des informations ont gagné chacune deux ordres de grandeur en seulement dix ans. Enregistrement de données sur la page Web d’une compagnie aérienne. En contrepartie, une partie grandissante de nos informations personnelles se retrouve elle aussi numérisée, mise en ligne, et rendue disponible. Une invasion sans précédent de la vie privée Renforcer la protection des données personnelles

[Vidéo] Google sait-il tout de vous ? (2019) Cet article date de plus de quatre ans. Publié le 12/06/2019 22:02 Mis à jour le 13/06/2019 14:50 Durée de la vidéo : 3 min Si vous utilisez des applications de Google, toutes vos activités sont consignées dans un fichier contenant vos données personnelles. Google en sait beaucoup plus sur vous que vous ne le croyez. >> J'ai fouillé dans les données que Google conserve sur moi depuis treize ans (et rien ne lui échappe) Google peut vous suivre à la trace, grâce à vos coordonnées GPS. "Les annonceurs peuvent diffuser de la publicité à un groupe d'individus ayant démontré un intérêt pour le cinéma sur Google par exemple, mais ne peuvent diffuser spécifiquement une publicité sur la base d'un profil personnel identifié", a répondu l'entreprise. Partager : l'article sur les réseaux sociaux

Are you ready? This is all the data Facebook and Google have on you | Dylan Curran Want to freak yourself out? I’m going to show just how much of your information the likes of Facebook and Google store about you without you even realising it. Google knows where you’ve been Google stores your location (if you have location tracking turned on) every time you turn on your phone. Click on this link to see your own data: google.com/maps/timeline? Here is every place I have been in the last 12 months in Ireland. Google knows everything you’ve ever searched – and deleted Google stores search history across all your devices. Click on this link to see your own data: myactivity.google.com/myactivity Google has an advertisement profile of you Google creates an advertisement profile based on your information, including your location, gender, age, hobbies, career, interests, relationship status, possible weight (need to lose 10lb in one day?) Click on this link to see your own data: google.com/settings/ads/ Google knows all the apps you use Google has all of your YouTube history

Comment mieux chercher sur Google ? Notre infographie du vendredi est proposée aujourd'hui par le site NetCredit et propose des tas de conseils (en anglais, mais ils sont assez faciles à transposer en français, la plupart des "tips" étant valables dans les deux langues) sur la meilleure façon de chercher une information sur Google : les résultats en "position zéro" (quick answers), la syntaxe de recherche avancée (un bon complément de notre récent article à ce sujet) , la recherche d'images, de vidéos, de produits (shopping), etc. Bref, une somme d'informations très intéressantes pour gagner du temps dans vos investigations sur Google (cliquez sur l'image pour en obtenir une version agrandie) :

Google TakeOut. Récupérer toutes ses données sur Google Difficile d’échapper à Google. Le moteur de recherche s’est mué au fil des années dans un éco système riche d’outils et services de qualité dont il est difficile de se passer. Gmail, Google Drive, Google Calendar, Google Maps, YouTube, Google+, Google Photos… Je ne connais pas beaucoup d’internautes qui n’utilisent ou n’ont jamais utilisé un de ces services. Mais que se passe-t-il si l’idée vous passe par la tête de changer de crémerie et d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte ? TakeOut va vous fournir un tableau de bord central sur l’ensemble des services et outils que vous utilisez chez Google. En allant sur Takeout et en se connectant avec ses identifiants Google, vous accédez à la liste de services Google que vous utilisez ou… que vous avez utilisé dans le passé. Pour certains de ces services, ceux qui regroupent le plus grand nombre de fichiers comme drive ou Photos, vous allez pouvoir choisir d’inclure dans la sauvegarde l’ensemble des fichiers ou seulement quelques-uns.

Google, idéologue du populaire ou opium du peuple ? (Ertzscheid, mai 2017) Cela a recommencé. Une nouvelle fois. Lorsqu'on a demandé à Google le nom des historiens de l'holocauste, le moteur a renvoyé le nom de David Irving. Is It a Bird ? Une nouvelle fois donc Google à donné le nom d'un négationniste quand on lui demandait celui d'un historien de la Shoah. Aujourd'hui Google a donné le nom d'un négationniste quand on cherchait celui d'un historien de l'holocauste. Hier Google remontait exclusivement des sites négationnistes quand on lui posait la question de savoir si l'holocauste avait vraiment existé. Avant-hier Google cachait des Juifs, ou plus exactement il associait le mot "juif" à n'importe quelle personnalité plus ou moins connue. Avant-hier encore Google considérait que les noirs puaient et qualifiait les afro-américains de "gorilles". Dans l'Antiquité (du Search) un homme s'interrogeait pour savoir ce qu'il se passerait si le moteur qu'il avait créé répondait mal au mot "amour" ou "ouragan". Alors quoi ? "Sous les liens", justement. On touche au but.

Related: