
Les clés pour mieux mémoriser Le gros problème de la mémoire ? C’est qu’elle oublie ! Le cerveau efface en permanence les informations dont il n’a plus l’utilité. Mais les neurosciences et les nombreuses recherches sur le sujet nous permettent aujourd’hui de savoir comment consolider notre mémoire à long terme. Dans cet article, on vous donne la recette pour mieux mémoriser. Les 3 mémoires En réalité, il n’y a pas une mémoire mais trois, comme les recherches d’Atkinson & Shiffrin (1960) l’ont montré : la mémoire sensorielle, la mémoire à court terme (ou de travail) et la mémoire à long terme. Mais « long terme » peut signifier un jour comme plusieurs années : tout dépend du nombre de fois où l’information a été récupérée dans la mémoire à long terme pour être « réactualisée » dans la mémoire de travail. Comment récupérer cette information pour la ramener à la mémoire de travail ? Mémorisation active et mémorisation passive Voici également une expérience qui a été faite auprès d’étudiants : Tout commence par l’attention
Apprendre à apprendre. Leçon 1 : L’art de la mémoire Par ElenaXLII Découvrez le portail Synapses de la Fondation La main à la pâte : une passerelle établie sur l’intérêt réciproque des enseignants, des éducateurs et des scientifiques. Quelles sont les meilleures techniques pour apprendre ? Comment s’aider/aider à apprendre une leçon, à consolider un apprentissage, à retenir un nouveau concept ou un ensemble de faits et de procédures qui vont nous être utiles dans le futur ? Comment re-mobiliser une connaissance, en retrouver la trace dans notre mémoire pour résoudre un problème nouveau ? Dans ce billet je m’appuie sur un ouvrage récent, écrit par deux chercheurs en sciences cognitives qui ont dédié leurs carrières à l’étude de la mémoire et de l’apprentissage (Henry Roediger, Mark McDaniel) – avec l’aide d’un « vrai écrivain » (Peter Brown) pour soigner la lisibilité des informations fournies. cachent la réalité de ce qui se passe effectivement dans notre cerveau. Bonnes stratégies 1. L’effet test est d’autant plus puissant si : 2. 3. Et que:
La consolidation des apprentissages et l'importance du sommeil - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene - Collège de France - 10 février 2015 09:30 Le quatrième facteur clé de l’apprentissage est la consolidation. On appelle ainsi l’automatisation progressive des circuits qui sous-tendent un apprentissage. L’automatisation transfère les connaissances acquises du compartiment conscient vers des circuits spécialisés et non-conscients, libérant ainsi les ressources mentales pour de nouvelles tâches. L’imagerie cérébrale, au cours de la lecture ou du calcul mental, montre qu’au début d’un apprentissage se produit une activation massive des circuits de contrôle exécutif associés au cortex préfrontal. L’attention est fortement mobilisée, et les informations mémorisées sont traitées de façon explicite, consciente, séquentielle, avec effort. Le sommeil apparaît comme l’un des acteurs majeurs de la consolidation des apprentissages. Chez l’homme, l’imagerie cérébrale montre que, durant le sommeil, les circuits sollicités au cours de l’épisode précédent de veille se réactivent. Le lien entre sommeil et apprentissage est direct et causal.
Palais de la Découverte - Comment évolue la pensée humaine ? 30-10-2018 Il n’existe pas de consensus pour définir l’intelligence. Elle serait la capacité d'un individu à découvrir, créer ou résoudre des problèmes. Elle lui permettrait de s'adapter à son environnement mais aussi à le défier, le dépasser. Les neurones de nos ancêtres ont à jamais disparu, mais ils ont laissé leurs traces matérielles dans les objets façonnés, outils, habitats, techniques de chasse, ornements, objets rituels. Une conférence enregistrée en septembre 2018. Marcel Otte, préhistorien, paléoanthropologue, professeur à l'Université de Liège.
8 idées de rituels de classe pour la rentrée ! Vous avez peut-être déjà entendu votre collègue de langues mentionner son Deputy teacher ou son Teacher assistant ? Pourtant, qui dit rituels de classe ne dit pas forcément professeurs de langues vivantes ! Et comme la rentrée est l’occasion idéale pour mettre en place de nouveaux rituels de classe, on vous donne quelques idées 1/ Le rituel de classe en quelques mots Un rituel de classe est une pratique récurrente à but pédagogique qui revient à un moment bien défini du cours. Un rituel revient à chaque heure de cours : la répétition et la stabilité du cadre permettent aux élèves de se sentir protégés et de focaliser leur attention car ils s’appuient sur du « connu ». Ces automatismes permettent d’établir un climat de sécurité psychologique propice à l’apprentissage en banalisant les situations où les élèves prennent la parole, demandent de l’aide, posent des questions. Voici des idées que vous pouvez adapter – et adopter ! 2/ Des rituels de classe pour débuter le cours Password please!
Les mardis de la mémoire #8 - L’organisation des informations Comment est organisée l’information dans notre mémoire ? Est-ce que tout est bien rangé, libellé et catégorisé ? Est-ce plutôt un capharnaüm sans nom ? Le modèle en un coup d’oeil En 1975, Collins et Loftus proposent un modèle qui présente les connaissances stockées en mémoire comme des concepts interconnectés entre eux. Ce ne sont pas les premiers à proposer un modèle en arborescence de la mémoire, mais ce sont eux les premiers à avoir vu une arborescence pas uniquement hiérarchisée. De cette manière, des liens peuvent exister entre des concepts qui sont dans des catégories qui n’ont rien à voir entre elles : les concepts « cerises » et « pompier » peuvent ainsi être reliés par le concept « rouge ». Ainsi, la mémoire est un immense réseau de concepts interconnectés. Et en formation, ça donne quoi ? Ce modèle de Collins et Loftus peut induire 3 bonnes pratiques pour vos formations : Faites des liens dans votre formation, grâce au schéma et à la mindmap.
️□ Parlons pratiques ! Neuromythes, idées fausses et vrais leviers ? - Extra classe - Podcast À l’instar des fake news, les neuromythes se propagent plus vite que les avancées des neurosciences en éducation. Quels sont les neuromythes éducatifs les plus courants et tenaces ? Comment trier le bon grain de l’ivraie ? Et surtout quelles pistes opérationnelles pour les pratiques de classe ? Hippolyte Gros, chercheur, et Tanguy Saïbi, enseignant, échangent sur le lien nécessaire entre la recherche et le terrain pour mettre en place des modalités d'apprentissage efficaces. La transcription de cet épisode est disponible après les crédits. Chaque dernier mercredi du mois, découvrez un nouvel épisode de « Parlons pratiques ! Retrouvez-nous sur : Extraclasse.reseau-canope.fr Apple Podcasts Spotify Deezer Google Podcasts Podcast Addict Extra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé. Émission préparée par : Hélène Audard et Régis Forgione Réalisée grâce à l'appui technique de : Nadjim Mioudi (Réseau Canopé Île-de-France) et Éric Démangel (Réseau Canopé Grand-Est) Mixage : Simon Gattegno
Université de Nantes - des sciences cognitives à l’éducation 22-02-2018 Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois.
La consolidation mnésique pour apprendre et réussir à long terme Toute information incidente crée une trace initiale vouée le plus souvent à s’estomper ou à disparaître sous l’effet de l’oubli. La mémorisation volontaire à terme exige une stratégie de consolidation mnésique, correspondant à une modification des neurones et de leurs connexions.Faute de quoi l’information n’est plus mobilisable pour construire les compétences attendues chez l’élève.Il n’existe pas à ce jour de lois universelles concernant la consolidation. En revanche on s’accorde sur quelques règles efficaces telles que : . . . . Ce sont les 4 piliers de la consolidation efficace.Faute de quoi l’apprentissage n’est guère efficace à terme : il y a alors illusion d’apprentissage.Développement Les courbes du réapprentissage d’Ebbinghaus Les études sur les conditions optimales de rétention des informations sont considérables et largement convergentes quant à leurs conclusions. L’acquisition en mémoire est un processus lent, elle n’est jamais accomplie en une seule fois . . . . .
8 types de mémoires… à retenir! La mémoire est cette fonction cérébrale essentielle qui nous permet de développer un sentiment de soi, d’emmagasiner des souvenirs, de raisonner, de comprendre, et bien sûr d’apprendre. On en parle au singulier, mais il serait plus juste de l’évoquer au pluriel. Nous savons en effet maintenant qu’elle se compose de différents systèmes qui, bien qu’en constantes interrelations, sont distincts et autonomes de par la nature des informations qu’ils emmagasinent et des réseaux cérébraux auxquels ils font appel. Voici un aperçu de 8 facettes de notre fascinante mémoire! Mémoires bien connues Nous connaissons tous les concepts de mémoires à court et à long termes, que la psychologie cognitive nous présente depuis longtemps comme nos deux grands types de mémoires temporelles. Mémoire à court terme Mémoire à long terme La mémoire à long terme peut conserver une quantité illimitée d’informations sur une période allant de quelques heures jusqu’à une vie entière. Premières mémoires
Qu'est-ce qu'un "neuromythe?" L'utilisation avertie des connaissances concernant le cerveau et ses fonctions peut nous conduire à de meilleurs choix et décisions, plus informés et conformes à la réalité. C'est le cas notamment dans le domaine de l'éducation, où le cerveau et ses modifications dues à l'apprentissage sont au coeur des pratiques. Mais pour que cette utilisation soit profitable, il est nécessaire qu'on sache identifier, dans la masse d'informations en circulation, celles fondées sur les faits. La place de plus en plus importante que prennent les sciences du cerveau dans notre société s'accompagne en effet par ailleurs de simplifications excessives, de distorsions des résultats expérimentaux et de leurs interprétations, de mécompréhensions - d'idées irréalistes, non fondées sur les faits, que nos propres intuitions et espoirs contribuent à renforcer. Un cas de neuromythe Les neuromythes sont une classe spécifique de croyances concernant le fonctionnement de notre cerveau Génèse des neuromythes Quoi faire?
Université de Bretagne - Voir le cerveau penser 13-07-2015 Montrer l’activité du cerveau s’appliquant à une fonction telle que parler, lire, compter ou simplement penser, voilà désormais ce que rendent possible les progrès récents de l’imagerie par résonance magnétique, l’IRM : clé de voûte des recherches sur le cerveau, cette technique repose sur des principes physiques généralement méconnus du grand public et que Denis Le Bihan parvient à exposer de façon rigoureuse et compréhensible. CC Peter Kentie / Flickr Qu’il s’agisse de la perception musicale, des processus inconscients à l’origine de nos décisions, du développement du cerveau in utero, de l’étude des interactions entre gènes et environnement, de l’étude des anomalies pouvant être à l’origine de certaines maladies psychiatriques, les nouvelles techniques de la « neuro-imagerie » ouvrent des champs d’étude infinis et posent à l’éthique des questions inédites. **Pour aller plus loin...** [Voir toutes les conférences de l'UEB.]