
Blanchiment : des géants bancaires américains visés par une enquête Plusieurs banques américaines, dont JPMorgan et Bank of America, sont visées par une enquête menée aux États-Unis sur des circuits de blanchiment d'argent qui auraient pu financer le trafic de drogue ou des activités terroristes, affirme le New York Times samedi. "Les autorités fédérales et locales enquêtent sur quelques-unes des plus grandes banques américaines qui auraient failli dans leur surveillance de transferts d'argent liquide (...), une faille qui pourrait avoir permis à des trafiquants de drogue et à des terroristes de blanchir de l'argent sale", indique le quotidien, citant plusieurs sources anonymes. Selon le journal, il s'agirait d'une des "actions anti-blanchiment les plus poussées" depuis des dizaines d'années aux États-Unis. Les autorités n'ont pas encore achevé leurs investigations, mais elles sont "tout près" d'engager des actions contre JPMorgan et examinent les activités passées de plusieurs autres géants du secteur, dont Bank of America, soutient le New York Times.
Messieurs les banquiers, bravo et adieu Messieurs les banquiers, nos sincères félicitations : prendre ainsi le contrôle du monde n'était pas une mince affaire ! A l'époque où les premières démocraties ont été mises en place on n'aurait franchement pas imaginé qu'il puisse exister quelque chose au dessus de l'Etat, et que ce dernier s'y soumettrait docilement. Même durant le dernier quart du XXème siècle, où vous avez pourtant commencé à frapper de plus en plus fort, la plupart des gouvernants - et même des économistes - ne vous voyaient toujours pas venir ! Quand on pense que suite à la chute de l'Empire Romain, puis durant la majeure partie du Moyen-Âge, il était formellement interdit de gagner de l'argent avec de l'argent, le pêché étant condamné à l'excommunication et parfois même condamné à mort ! Aujourd'hui la majorité des grandes puissances économiques mondiales croulent sous les dettes qu'elles ont contractées chez vous. Certains ont bien essayé de donner l'alerte, même il y a 2 siècles, par exemple : Une dernière :
Les banques et la nouvelle doctrine « Too Big to Jail » Pourtant, la justice des États-Unis et d’Europe est confrontée à de très graves délits commis par les plus grandes banques : escroquerie en bande organisée à l’encontre des clients, des (petits) actionnaires et des actionnaires publics, blanchiment d’argent du crime organisé, organisation systématique de la fraude fiscale à très grande échelle, manipulation en bande organisée des taux d’intérêts (Libor LIBORLondon Interbank Offered Rate Taux interbancaire de la City londonienne (très proche du prime rate des États-Unis, autre taux de base des prêts internationaux)., Euribor…), manipulation en bande organisée des marchés de change, faux et usage de faux, délits d’initiés, destructions de preuves, enrichissement abusif, manipulation en bande organisée du marché des CDS CDSCredit Default Swap Le CDS est un produit financier dérivé qui n’est soumis à aucun contrôle public. Il a été créé par la banque JPMorgan dans la première moitié des années 1990 en pleine période de déréglementation.
Les_divagations_nrv_de_cui_cui_fit_l_oiseau .Au début vint l'homme, bien après les autres primates. Il inventa le chiffre pour indiquer le nombre de proies à chasser, les distances pour atteindre un lieu ou pour compter les membres de la tribu. Plus tard, du chiffre naquit la formule pour mesurer l'espace et les volumes. De la formule, l'homo sapiens sapiens, grâce à l'avènement de la technologie, créa l'algorithme. Formule complexe. L'algorithme permet à partir d'un suite de formules de donner un résultat tangible à une démarche raisonnée. En parallèle. L'homme distingua la durée du jour à l'aide du soleil. Puis l'heure qu'il découpa en minutes. Au fur et à mesure de la technologie il parvint à la subdiviser en secondes. Puis grâce à des appareils de plus en plus sophistiqués, il descendit à de tels niveaux d'instantanéité que seule une machine pouvait mesurer la brièveté du temps. Après la seconde, on eut entre autres, la nanoseconde, la picoseconde sans oublier la femtoseconde. Aussitôt... Les profits s'accumulèrent. Du rien.
Contrat frauduleux au Guatemala: la Banque mondiale mouillée selon une ONG La Banque mondiale (BM) détient 15% des parts dans un contrat frauduleux portant sur l'attribution d'activités portuaires au Guatemala pour lequel est accusé l'ancien président Otto Pérez, a affirmé mercredi une ONG de lutte contre la corruption. Ces parts ont été acquises par la Corporation financière internationale (IFC), une entité de la BM, a expliqué Manfredo Marroquin, le directeur de l'ONG Action citoyenne (Acción Ciudadana), qui représente Transparency International au Guatemala. Par l'intermédiaire de l'IFC, la BM a en outre accordé un prêt de 61,3 millions de dollars pour la construction de ce terminal dans le port de Quetzal, situé sur la côte pacifique du Guatemala, à 100 kilomètres de la capitale. Pour ce contrat frauduleux, signé le 4 avril 2012, en dépit des irrégularités signalées à la Banque mondiale affirme l'ONG, Otto Pérez et Roxana Baldetti auraient touché chacun 4,2 millions de dollars, selon l'accusation. Read the article on News Republic
Michael C. Behrent » Blog Archive » Pourquoi les pauvres votent-ils contre leurs intérêts économiques ? Depuis au moins une décennie, la politique américaine se caractérise par un paradoxe fondamental : les inégalités et la pauvreté augmentent, mais sans que celles-ci ne déclenchent un mouvement politique en faveur de la redistribution. Bien au contraire : la politique fiscale n’a jamais autant favorisé les plus riches (notamment par le biais des « Bush tax cuts » de 2001 et 2003, reconduits l’année dernière par Barack Obama). Plus étrange encore est le fait que le parti républicain, la force politique derrière ces réductions d’impôts, a souvent obtenu un soutien populaire, que ce soit en 2004, lorsqu’il a en même temps privilégié les dossiers « culturels » (la religion, le mariage homosexuel), ou en 2010, lorsqu’il succomba à l’antiétatisme forcené du Tea Party. Dans un article récemment paru dans le New York Times, deux économistes proposent une explication insolite à ce paradoxe. Kuziemko et Norton avancent une explication tout autre.
Amendes des banques : la fraude fiscale en augmentation LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mathilde Damgé 208 milliards de dollars Depuis le début de la crise financière en 2007, les amendes et les pénalités diverses payées par les banques condamnées pour de mauvaises pratiques atteignent 208 milliards de dollars (187 milliards d’euros), d’après notre calcul. Soit davantage que le produit intérieur brut du Pérou (202 milliards de dollars en 2014). Des amendes infligées quasi exclusivement par les autorités américaines. Depuis 2014 et notre précédente enquête sur le sujet, la lutte pour mieux réguler l’activité bancaire se confirme, en particulier la lutte contre l’évasion fiscale : en trois ans, le montant des pénalités infligées à des banques au motif de fraude fiscale et de blanchiment a grimpé à près de 5 milliards de dollars, contre moins d’1 milliard sur les sept années précédentes. Un programme spécifique aux banques suisses aux Etats-Unis Condamnation pour évasion fiscale en France Dossier clos sans explication contre HSBC au Royaume-Uni
L'Islande annonce le remboursement imminent des clients européens de la banque en ligne Icesave C'est un véritable feuilleton qui pourrait se terminer avec les dernières informations provenant de Reykjavik. Après la validation par la Cour suprême des mesures d'urgences prises en 2008 par le gouvernement islandais, c'est la dernière barrière au remboursement des 340.000 clients européens de la banque en ligne Icesave qui vient de se lever. "Grâce à cette décision, il est clair que tous les déposants, quelque soit leur nationalité, leur lieu de résidence, la nature ou le montant de leur épargne, tous recupèreront en intégralité leur argent", a déclaré le ministre des finances islandais, Arni Pall Arnason, ajoutant que les remboursements devraient débuter dans les semaines prochaines". L'affaire Icesave Avant sa faillite en 2008, la banque en ligne Icesave opérait principalement en Europe via ses branches britanniques et néerlandaises. Pressions sur le gouvernement islandais Les investisseurs contre-attaquent Voilà un "happy end" un peu trop rare dans le monde de la finance.
Comptes fantômes : sous pression, le PDG de Wells Fargo démissionne "Vous devriez démissionner." Le "conseil" donné par la sénatrice démocrate Elizabeth Warren à John Stumpf lors son audition devant la commission bancaire du Sénat le 20 septembre a fini par être entendu. Wells Fargo a annoncé mercredi le départ de son PDG, qui avait rejoint la banque en 1982 avant d'en devenir directeur général en 2007, et son remplacement au poste de directeur général par Tim Sloan, jusqu'à présent directeur exécutif de la banque américaine. Un deuxième homme, Stephen Stanger, va prendre la présidence non exécutive du conseil d'administration, la banque ayant ainsi choisi de séparer les deux fonctions exercées par John Stumpf. "Ma priorité immédiate et primordiale est de rétablir la confiance dans Wells Fargo", a dit Tim Sloan, cité dans un communiqué de la banque de San Francisco. Wells Fargo doit publier ses résultats du troisième trimestre vendredi, alors que son cours de Bourse a chuté d'environ 13% sur le seul mois de septembre en raison du scandale.
Comment sortir les Etats de l’emprise des marchés financiers Le mois d’octobre a vu la crise de la zone euro s’aggraver considérablement et les agences de notation s’en donner à cœur joie : dégradation de la note de l’Espagne et de l’Italie, menace sur la Belgique, «mise sous surveillance» de la France qui risque ainsi de perdre son triple A. Tout a déjà été dit sur le rôle des agences de notation. Aveugles lors des crises financières qu’elles ont été incapables d’anticiper, donnant la note maximale à la banque Lehman Brothers à la veille de son effondrement, certifiant l’innocuité des produits financiers hautement toxiques, baignant en permanence dans le conflit d’intérêt, leurs déclarations devraient susciter l’hilarité générale. Pourtant, gouvernements et institutions européennes, tout en les dénonçant et en promettant de les mater, persistent à se prosterner devant elles. C’est que les agences de notation, aussi discréditées soient-elles, jouent un rôle indispensable au fonctionnement des marchés financiers.
Démission du directeur général de la plus grande banque australienne sur fond de scandale Le directeur général de la Commonwealth Bank, la plus grande banque australienne, va démissionner, a annoncé lundi 14 août l'établissement, soupçonné de violations des lois contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Le directeur exécutif, Ian Narev, "quittera ses fonctions d'ici la fin de l'année fiscale 2018", a déclaré dans un communiqué la présidente de la Commonwealth Bank, Catherine Livingstone. Les appels à la démission de M. Narev se sont multipliés la semaine dernière, après que le service du renseignement financier Austrac a ouvert une enquête contre la banque, accusée d'avoir omis de lui fournir des rapports sur plus de 53.000 cas de transactions en liquide de plus de 10.000 dollars australiens chacune, réalisées dans des automates. Le total de ces transactions, réalisées entre novembre 2012 et septembre 2015, atteindrait 624,7 millions de dollars australiens (495 millions d'euros). (Avec AFP)